dimanche 19 novembre 2017

Bonheurs ravivés


Cette œuvre bucolique de Hugh Steers
illustre étrangement une situation que
j'ai vécue à l'identique, ou quasiment.
Troublant.

Note un peu plus tard 
Au bas d'un gentil commentaire,
ma fidèle Marie, nous rappelle
ce poème de Cavafis en heureux
contrepoint de mon propos.

"En examinant la nuance grise d'une opale,
je me suis rappelé deux beaux yeux gris
que j'ai rencontrés ; cela fait près de vingt ans...

Nous nous sommes aimés pendant un mois.
Puis il est allé à Smyrne, je crois,
pour y travailler, et nous ne nous sommes plus revus.

Ils ont dû se ternir - s'il vit encore - ces yeux gris ;
le beau visage se sera fané.

Toi, ma mémoire, conserve-les tels qu'ils étaient.
Et ce que tu pourras, mémoire, de cet amour,
tout ce que tu pourras, rends le moi ce soir."

C. CAVAFIS


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Bonjour. Ce blog rédigé bénévolement ne fait pas partie de ces réseaux "sociaux" où, sous couvert d'anonymat, on vient déverser ses petites ou grosses haines. Les commentaires "ronchons" ou égrillards ne sont pas publiés, de même que ceux dont le pseudo contient un lien menant vers un blog ou site pornographique. Signez d'un pseudo si vous voulez, sans en changer, de façon à ce que nous puissions sympathiser, merci !