Mathieu Riboulet, écrivain, de Sylvie Blum (France 2018) 60 minutes.
Ce soir, 30 juillet, à 23.50 (on l'espère !) sur France 3
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Ce qui rend d’emblée ce film exceptionnel, c’est que Mathieu Riboulet, dès son premier sourire, donne tout. Contrairement à la plupart des « hommes de lettres » interrogés de cette façon, il ne garde rien en réserve. C’est aussi ce qui rend la lecture de ses textes si laborieuse. Il n’y a chez l’homme que nous voyons, comme chez l’écrivain que nous lisons, aucune distance entre la pensée au travail et le corps en vie. Cette force et cette pureté sont rarissimes et forcément culpabilisantes parce qu’exemplaires.
RépondreSupprimerLudovic : qu'entendez-vous pas "laborieuse" ?
RépondreSupprimerCe que Riboulet dit lui-même: la lecture doit aussi demander un travail de la part du lecteur et ne peut pas être seulement une distraction. Dans son cas,si on veut suivre le cheminement de sa pensée, toujours riche et précise, il est souvent utile de lire et relire. C'est un travail passionnant d'ailleurs. Quant au côté culpabilisant sur lequel je m'attendais un peu à ce que vous réagissiez, Riboulet est exemplaire en ce qu'il a toujours abordé et souvent épousé les causes les plus difficiles,les moins consensuelles sans aucune complaisance. Quand, comme moi qui ai tendance à écrire de préférence sur le bonheur plutôt que sur la souffrance, et comme vous si j'en crois à la fois votre admiration pour cet auteur majeur et votre propension à faire partager votre art de vivre le meilleur,une posture comme celle de Riboulet a de quoi nous donner mauvaise conscience. Et d'autant plus que ce n'est pas une posture mais une nécessité dont l'origine nous réunit, lui, vous, moi et les amis qui suivent vos chroniques et rêvent devant vos photos.
RépondreSupprimerNous nous sommes parfaitement compris, Ludovic. C'est la réponse que, sournois, j'espérais à ma question. En effet, Riboulet exige d'être lu et relu. J'ai, comme vous, particulièrement apprécié le film.
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