lundi 30 septembre 2019

Sebastian

Matt Lambert l'a photographié

Automneries 2019, numéro deux

Tout près de chez moi, mais en 1938
C'est le bonheur de la semaine écoulée : un voisin m'a offert une caisse de disques vinyles en parfait état, dont nombre de Deutsche Gramophon période Von Karajan ; à ma grande stupéfaction, les disques sont dans un état neuf, comme sortant d'un bon vieux disquaire qualifié comme il en existait autrefois. L. - béni soit son Saint Nom - a trouvé un jour les disques dans la cour de l'immeuble, laissés là, en toute vraisemblance par un résidant en urgence de déménagement ; il les a récupérés puis descendus à la cave, d'où la plus agréable odeur de moisi jamais ressentie dans mon salon depuis que j'y ai posé ma vie.
L. n'a pas de platine, et j'ai bien compris que l'écoute de Boris Godounov parasitée par les hurlements ad libitum de sa marmaille n'étaient pas dans ses priorités.
Alors, la collection Archiv, pour les fans, hein... !
Dans cette malle aux trésors se trouvent les Symphonies de Beethoven par HvK (un intime :  je ne l'appelle plus que comme ça !) que je possédais déjà mais pas dans cet état impeccable qui ne nécessite même pas l'usage de mon chiffon antistatique usuel.
S'y trouvent également les concertos du même Ludwig par Kempff et Leitner que je ne possédais qu'en CD, et des coffrets d'opéras, dont des éditions associées La Scala/DG qui doivent être rares de nos jours.
J'en passe et des tout aussi exceptionnels (Les Etudes de Chopin par Pollini !) qu'un revendeur de ma connaissance m'envierait à en défaillir.
Bref, il y a des moments de vie plus heureux que d'autres, constaté-je en enfonçant allègrement une porte béante. Mais actuellement je "fais mes nuits", en gros bébé, sans interruption, ce qui ne m'était pas arrivé depuis des lustres.
Et bien ça compte énormément et me permet de passer des journées autrement constructives qu'aux temps où je me traînais misérablement en veste d'intérieur jusqu'à onze heures du matin.
Un heureux hasard amplement planifié, prémédité, veut en effet que je ne commence jamais à exercer mon activité professionnelle avant l'après-midi, à l'exception notable du samedi où je dois être sur le pied-de-guerre sur les coups de onze heures du matin, vous rendez-vous compte ?
Je m'élance alors lentement vers mon lieu d'exercice, et peut-être aurai-je la chance, la prochaine fois, comme ce fut le cas samedi dernier, de croiser ce très bel ange dont le sourire et le bonjour respectueux me font chavirer, d'autant que je me demande s'il ne se poste pas ici chaque fois juste pour ce bref échange de bienveillances ; je lui ai enfin parlé enfin samedi dernier, et voletèrent au-dessus de nous de ces gentillesses qui vous purifient l'atmosphère : vingt-quatre secondes de bonheur absolu pour enchanter une journée d'automne entre figues et raisins.
... de ces gentillesses qui vous purifient l'atmosphère...

Il faudra que j'écrive un jour à propos de l'émission de France 5 Silence, ça pousse ! Si vous l'avez déjà regardée, vous savez pourquoi.
Si vous avez un jardin à entretenir ou un balcon "vert" comme moi, ça vous fait plusieurs raisons de la suivre.
Ça n'a rien à voir (quoique, en réfléchissant...) Arte a donné vendredi dernier un document amusant sur le "Glam Rock" dont le plus éminent représentant fut le Bowie de Ziggy Stardust. Prirent la vague avec le talent que l'on sait des groupes comme Queen, Roxy Music ou The Sparks.
Il y a toujours quelque chose à voir sur la chaîne franco-allemande, même si, actuellement, semble s'essouffler la programmation des films du dimanche soir.
Un enfant dans la foule (G.Blain 1976)
Par ailleurs, sur le tube, j'ai vu, sidéré, le film de Gérard Blain Un enfant dans la foule que l'on peut acquérir sur Amazon pour la modique somme de 199,50 € (!). Sidéré, parce qu'il serait strictement impossible de produire un film aussi "pédérastique" de nos jours : pas du tout ma tasse de cappuccino (j'en connais...), mais révélateur de l'état d'esprit d'une époque (1976) sur un sujet devenu sulfureux.
Je reviendrai sur Gérard Blain qui fut le Beau Serge de Claude Chabrol, bel acteur-réalisateur travaillé, semble-t-il par son adolescence, et dont le film Les "Amis" (les guillemets disent tout) mérite une chronique.
Je termine ces sautes d'humeur automnales par une photo... printanière :

Joseph Frigo & Manning Walsh, Room with a View par Hector Clark

Ça, c'est de l'Allegro, bro !



Lucas Debargue, ce jour-là, jouait la Sonate L 495 (z'étaient pas fainéants, à l'époque, hein !) de
Domenico Scarlatti.
Soit dit en passant, le site France Musique est une mine d'or.
Leur slogan "Ce monde a besoin de musique", si l'on y intègre "plus que jamais", est tout à fait juste.

La nuit des rois


Ce sont Jakub et Vitalii,
ces deux jeunes qui mettent
leur amour en scène sur les réseaux.
C'est leur problème, ou ça le deviendra peut-être un jour.
En attendant, jolie photo.

samedi 28 septembre 2019

À vélo à London

King’s Road. London 1965 par  Ian Berry

De la joie pour le ouiquinde, un vrai cadeau !



Je pense avoir publié des vidéos de Jabob Collier par le passé.
Celle-ci, fabriquée en 2013, est une pure merveille où cet ange surdoué reprenait un "standard" de l'immense Stevie Wonder.
Quand YouTube, qui fait de parangons de bêtise des stars, permet l'éclosion de vrais talents, notre méfiance pour l'époque s'en trouve relativisée.

Sur la ligne


Nos "anciens" se souviennent sans doute de l'époque ou, sur recommandation du magazine Gay Pied, les adeptes parisiens de notre religion avaient toutes chances de se rencontrer en empruntant systématiquement la deuxième voiture des trains du Métropolitain.
C'était bien avant Tinder et autres réseaux de rencontre de haute technicité actuels, par lesquels, d'un clic, paraît-il, on a l'opportunité de trouver l'homme de sa vie.

vendredi 27 septembre 2019

Cordes sensibles



J'aime beaucoup le compositeur catalan Frederico Mompou (1893-1987) dont je connais davantage l'oeuvre pour piano. 
J'ai découvert ce Prélude que j'ai bonheur à partager avec vous, qui apprécierez, je le sais.
Si j'ai bien compris, ce jeune guitariste a "posté" lui-même cette séquence et s'appelle, de fait,
Dimitri Gravette.

Grand moment de radio


Madame Taubira sur les attentats du 13 novembre 2015.
C'était sur une station de radio où il arrive encore qu'on laisse parles les cœurs.

I'm singing in the rain


Il est parfait, notre cher Timothée Chalamet dans Un jour de pluie à New York, le nouveau Woody Allen, en double de son auteur-réalisateur, lequel subit un boycott au USA où l'on a  pour habitude de condamner les gens sans procès. Ce genre d'attitude nous rend encore un peu plus anti-ricains, même si le dernier Woody, comme souvent, nous promène dans un NY pluvieux qui ne manque pas de charme. C'est dû à la manière qui n'appartient qu'à lui : légèreté, humour et pétillements qui nous rassérènent en cette période où ça maugrée de tous côtés ; une séance de thérapie qu'il faut recevoir comme un cadeau d'un cinéaste qui aime le cinéma et son public. On  le lui rend bien, et il suffit de voir la mine réjouie teintée de gratitude des spectateurs retrouvant, à la sortie, un Paris pluvieux où l'on aurait presque envie de faire des claquettes et d'envoyer des gerbes d'eau noirâtre vers le ciel.
L'argument est simple comme "good morning" : deux étudiants, Gatsby et Ashleigh, envisagent de passer un week-end en amoureux à New York. Mais leur projet tourne court, aussi vite que la pluie succède au beau temps… Bientôt séparés, chacun des deux tourtereaux enchaîne les rencontres fortuites et les situations insolites.
Tout est dans la dernière phrase : l'imagination de ce bon vieux Woody s'emballe soudain pour éviter les conventions du genre "film à bons sentiments", et ça, ça s'appelle comédie !
Bien sûr, on craque sur un Timothée au talent qu'on ne peut plus qualifier de prometteur tant il est avéré, mais on conviendra que ses deux partenaires féminines (Elle Fanning et, surtout, Selena Gomez) sont parfaites, justes, et drôles ce qu'il faut.
Ce n'est pas du Ken Loach (que j'aime aussi), ça se passe "chez les bourges", ça ensoleille une journée maussade, c'est cool.

Selena Gomez et Timothée Chalamet


mercredi 25 septembre 2019

Manif pour tous le retour

Dans la période, tout n'est pas bleu, hélas !
Avec les actuels débats parlementaires sur la loi bioéthique, dans laquelle sont incluses les dispositions nouvelles concernant la PMA, la charmante Ludovine Dutheil de La Rochère, née Mégret d'Étigny de Sérilly (si !) tente de mobiliser les troupes de la tristement fameuse "Manif pour tous".
Les intégristes de toutes obédiences nous polluent l'existence plus que jamais grâce à l'écho donné par les nouveaux moyens de communication à leurs délires médiévaux.
Je leur adresse une nouvelle fois, par l'entremise du très regretté Charb, le doigt d'honneur qu'ils méritent amplement.


Du bleu


L’inclinazione del blu all’approfondimento è così grande che proprio nelle tonalità più profonde diventa più intensa e acquista un effetto interiore più caratteristico.
Quanto più il blu è profondo, tanto più fortemente richiama l’uomo verso l’infinito, suscita in lui la nostalgia della purezza e infine del sovrasensibile.
(Wassily Kandinsky)

L'inclination du bleu vers l'approfondissement est si grande que dans les tonalités les plus profondes, il devient plus intense et acquiert un effet intérieur plus caractéristique.
Plus le bleu est profond, plus il attire fortement l'homme vers l'infini, il suscite en lui la nostalgie de la pureté et, in fine, du "suprasensible"*.

(Kandinsky)

* J'avais traduit tout de go par "hypersensibilité" qui résonnait mieux en moi. Non sans en douter. Ça n'a pas échappé à un commentateur avisé qui pratique la langue italienne au quotidien. De plus, ne m'en déplaise, le terme "suprasensible" est tout à fait validé par mon cher Robert. 

mardi 24 septembre 2019

Près d'un lac, éveillé

Stefano Maggiolo par Laukart Photography

Gaz à tous les étages



Je vous jure que je suis viscéralement, intrinsèquement et férocement antifasciste. 
Je ne sais d'où viennent ces "black-blocs" se disant "antifa" qui sèment la violence partout où ils interviennent, et je sais même une personne, une seule, je crois bien, parmi celles que j'ai fréquentées ces derniers temps, qui doit approuver, si ce n'est s'en réjouir, ces exactions.
Je sais aussi qu'il se dit ça et là, qu'ailleurs, dans les autres pays (lesquels ?), tout se passe le mieux du monde avec ces jeunes gars (ooooh oui, garde tes rangers pour me sauter, mon amour !) et qu'il y aurait donc, en France, un "complot" (il y avait longtemps !) qui consisterait à laisser faire ces trublions (le mot est faiblard, non ?) pour foutre la merde dans les manifestations contestataires.
En "maître protecteur", j'ai tremblé, samedi dernier, de savoir que certains de mes grand(e)s élèves se trouvaient dans cette manif pour le climat bousillée par ces éléments très polluants et, en toute logique, susceptibles d'êtres visés par les lacrymos des forces dites "de l'ordre" chargées, comme c'est con, de le maintenir.
Il y aurait donc alliance objective entre ces éléments extrêmes et nos gouvernants, dont on savait, par définition, qu'ils sont censés manier le cynisme pour exercer leurs fonctions - relisons Machiavel ! - mais, à ce point là, tous les membres, sans exception, m'en tomberaient si c'était avéré ! 
Un écolo se répandait dans les travées de la brocante des voisins, dimanche, pour propager cette rumeur, à croire qu'il n'avait pas compris qu'il était inutile de s'époumoner : de nos jours, en deux clics sur Facebook ou ailleurs, des milliers de personnes sont prêtes à croire n'importe quoi.
Personnellement, qu'il y ait des antifascistes prêts à donner du poing voire plus pour casser de l'abruti néonazi ne me gêne pas plus que ça. J'irais même jusqu'à dire que c'est plutôt une bonne chose, d'autant que je sors d'une séquence télévisée où s'exprimait ce Jordan machin-truc, nouveau bras-droit de la fille Le Pen, qui est, à lui seul, la preuve vivante que Brecht n'avait point tort, et que le pire tas d'ordure jamais imaginé par l'être humain n'est jamais totalement consumé.
Notre époque est décidément excessive, dans laquelle on marque du sceau de la "dictature" des régimes qui ont certes beaucoup à se reprocher en avatars d'une mondialisation inique, mais sont encore fréquentables, quand, ailleurs, on assiste aux pires atteintes aux droits humains qui soient.

Allez, même s'il va sans dire que j'admire tous les jeunes vraiment impliqués dans la lutte pour le climat, voici une note d'humour dont je suis redevable à une copine de mon quartier qui écrit, la vilaine, sur les trottoirs et les chaussées.
À la craie.

Via "Ma rue par Achbé"
Rédigé le dimanche 22 septembre après-midi
quand tombait une pluie fine, en entendant Mina
Mazzini chanter les chansons de Lucio Battisti.




Gymnaste suisse par Gustave Roux

lundi 23 septembre 2019

Couleurs du passé


Vous souvenez-vous
de vos amours en noir et blanc
ou en couleurs, vous ?


Automneries 2019, numéro un

Rome vue de haut - Photo Silvano Mangana
Mon dix-huitième arrondissement étant multicolore, j'étais si étonné de la foule monochrome qui envahissait le parvis du théâtre l'Odéon par une après-midi de septembre ensoleillée, que j'amusai l'ami que j'avais au téléphone d'un "c'est blanc de monde !".
Le ciel, aujourd'hui, par-dessus les toits de Paris, est moins d'azur qui va  virer au gris-argent ; s'y installera comme en urgence je le pressens, un automne qui me met bon an mal an dans les meilleures dispositions.
Les rues autour de moi bruissent d'une fourmilière affairée autour du vide-grenier de saison, et je sais ce qu'a d'incongrue la dénomination "grenier" dans une capitale où le moindre espace doit être rentabilisé, tant la fièvre immobilière qui s'est emparée de la ville ces dernières années l'a rendue inaccessible au commun des citoyens.
"Le ciel... qui va virer au gris-argent" - Photo instantanée, S.
"Citoyen", tiens, encore un terme devenu désuet, que l'on n'entend quasiment plus prononcer dans ces médias qui font la loi beaucoup plus, en fin de compte, que le législateur, ou du moins, qui en soufflent à ce dernier la teneur en fonction des  faits-divers ou de l'impatience des foules !
Chaque fois que m'oppressent  - et c'est de plus en plus fréquent - la malveillance, les incivilités, les affrontements de toute nature entre "citoyens" (le mot est peut-être obsolète, finalement), sans omettre ce qui touche à la vie publique - ce que l'on appelle aussi "politique" -, je me réfugie dans une Italie pourtant toujours prête à basculer dans le pire, et malgré tout accueillante et (j'ose !) "gionesque", presque identique, des décennies plus tard, à ce qu'en dit Jean, et, plus près de nous, à ce qu'en ressent Dominique Fernandez.
Je n'arrive pas à concevoir que c'est à Salvini que le signore affable qui m'offre une grappa bianca Nardini, celle que l'on vend à prix d'or chez nous, a peut-être, et même sans doute, apporté son suffrage à Salvini, ce fantoche qui vient de se tirer une balle dans le pied, ce dont on a jubilé, mais, je le crains, permettra juste au peuple italien de reculer pour mieux se faire sauter.
Le blog, j'en suis conscient, a cédé ces derniers temps à la facilité ; j'y trouve moi-même quelques médiocrités, des photos dont j'ai décidé de le débarrasser, car ne correspondant plus à mon état d'esprit du moment - mes amis vous diraient que je change avec la lune tout en soulignant - ce sont mes amis - que c'est chez moi une qualité, ce dont je suis de moins en moins sûr.
Clara Haskil (...) aimait les chats (...) en les vénérant.
Il y a un ami comédien tourmenté qui me rend visite avec moins d'assiduité qu'auparavant, mais il a maintenant une petite fille à élever, aussi belle qu'extraordinairement aimable. Nous avons renoué l'autre soir avec notre rituel qui consiste à écouter de la musique, religieusement posés sur le canapé, jamais vautrés, pour rester en alerte, pour partager nos trouvailles : lui avait apporté des vinyles dont un Bill Evans en public où il ravive des "feuilles mortes" tant ressassées, et un Mozart toujours en vie sous les doigts de Clara Haskil, laquelle aimait les chats comme on doit les aimer, en les vénérant. Je lui fis découvrir cet Alexandre Kantorow que j'ai glissé ça et là dans Gay Cultes ces derniers temps, et me fis confirmer ce que je clame ici ce faisant, qu'un immense pianiste est en devenir, qui nous console des duretés d'un monde devenu quasiment inhabitable.
Ceux qui viennent ici chercher autre chose que des photos de jeunes gens - il en est ! - ont peut-être compris que j'avais eu un été végétal.
Mes mains se sont subitement verdies, avec un désir irrépressible de m'entourer de fleurs et plantes dans un environnement bétonné chaque jour plus oppressant.
Une chaîne de télé a diffusé l'autre soir un film documentaire (ce n'est pas le terme qu'il faudrait) intitulé Sur les toits de Rome : les documents filmés ne manquent pas qui célèbrent souvent dans une tonalité "dépliant touristique" les beautés de la capitale italienne. Celui-là est différent, qui nous montre la grande cité vue du ciel, mais surtout de ses terrasses semblables à celles du film de Sorrentino La grande bellezza. J'ai souvent arpenté Rome le nez en l'air, repérant en effet ces jardins suspendus au cœur de l'effervescence latine (de "latium" s'entend). Le film de Morad Aït-Habbouche est à voir et revoir sans tarder et vaut bien que l'on supporte l'interminable minute de publicité qui le précède. C'est ici : clic.
Mais attention, ces images sont vénéneuses : elle inoculent en vous un besoin de charger illico le coffre de votre Fiat 500 ou de la 4 Chevaux de Mestre Giono et de filer tranquillement vers le Pincio.
Je vous souhaite une bonne semaine.


Rédigé dimanche 22 septembre
vers 10 heures du matin. 


dimanche 22 septembre 2019

Catalan

Eli, Barcelone 2018 - I and M Photography

Cadeau : ce que "cool" veut dire



Miles Davis: Trompette John Coltrane: Saxophone ténor Bill Evans: Piano Paul Chambers: Basse Jimmy Cobb: Batterie

Je ne sais plus qui désignait par "mes oranges pressées" les musiques qu'il aimait écouter au réveil.
Voici l'une des miennes.
Tout l'album se déguste de la même façon.

samedi 21 septembre 2019

jeudi 19 septembre 2019

mercredi 18 septembre 2019

Les anges de Répu'


Cette photo de Willy Ronis,
est célèbre, où l'on voit des jeunes
évoluer gaiement dans un bassin (disparu depuis)
de la Place de la République à Paris en 1936, au temps du Front Populaire.
De nos jours, on va rarement à Répu' pour s'amuser.

mardi 17 septembre 2019

Un été 2019 (patchwork)

Un café à Vienne
Un "aperitivo" à Vista Darsena, Milano
Mariaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Au musée de la Scala, Milan(o)
Un trottinetteur s'appliquant sur son application, à Vienne.
Une amie très gracieuse en Morvan
Un gracieux "cameriere", à Pavie
Petit morceau d'un balcon : le mien, Paris
Gustav M. par Auguste R. à Vienne
2 jolis garçons à Vienne
Une ville amie des gays
Mecs à poils, par un certain Munch à Vienne (faudra que j'y revienne.)
Cékissuila ?
Chartreuse de Pavie jolie
La Scala n'a pas perdu son lustre au fil des années (mdr !)
Original du Requiem de la main de Giuseppe Verdi, fichtre !
Lui (Vienne)