Aussi subjugué que le public (pourtant connaisseur) qui ne put s'empêcher d'applaudir frénétiquement à la fin du premier mouvement, je restai un moment abasourdi après l'accord final.
Depuis, j'ai entendu Sacha lors d'un récital à Gaveau qui confirma que le tout jeune pianiste russe est déjà un grand musicien.
Ce Concerto en la mineur de Grieg, joué à Nantes avec le Tatarstan National Symphony Orchestra,
conduit par Alexander Sladkovsky est enfin offert en ligne.
Je me fais une joie de le partager avec vous en guise de
Joyeux Noël !
Grazie pour Alexander e Buon Natale,
RépondreSupprimerCatania
Il assure ! Je suis scotché !
RépondreSupprimerJoyeux Noël, Silvano et à tous !
Oui, Thibault, c'est ouf !
RépondreSupprimer;)
Grazie a lei, Catania, e buon natale !
RépondreSupprimerMerci pour tous ces billets musicaux
RépondreSupprimerJ‘ai découvert Malofeev, il avait 15 ans à la Philharmonie de Paris
Gergief avait confié l’œuvre la plus difficile à un pianiste de 15 ans.
Je me suis dit c’est peut-être un peu jeune.
Je n’ai pas été déçu et de plus nous avons eu un bis
Ondines de Ravel avec Malofeev frissons garantis…
A 16 ans Prokofiev Concerto Piano et orch no 3 même chef qu’à Nantes lien ici.
A 18 ans Ondines de Ravel …on se croit au paradis… lien ici.
Concernant la remarquable analyse de Silvano sur le concert de Malofeev à Gaveau lien ici.
Je pense avoir tous les raccourcis des œuvres évoquées par Silvano dans son billet
il me manque Intermezzo de Brahms.
Si vous avez cela je suis preneur (attention joué par A M)
Bonne soirée
Jean-Paul
Curieusement, je n'ai pas été enthousiasmé par son interprétation du concerto de Grieg, probablement parce que ma référence est Dinu Lipatti ce qui m'a fait trouver son jeu manquant de romantisme (rubato...).
RépondreSupprimerEn revanche j'ai été conquis par son interprétation du concerto en fa de Gershwin qui a comblé mes attentes.
Jean-Marc (un autre!)
Et bien,cher Jean-Marc, je pense exactement... le contraire ! On ne joue plus comme Lipatti ou comme Rubinstein. Le "pianisme" actuel est plus rigoureux, et je suis assez heureux que l'on "rubatise" moins, question de goût. Par contre, le petit pianiste m'inquiète quand il aborde (mais pourquoi donc ?) Gershwin : il faudra qu'il peaufine sa culture pour y parvenir : c'est formidablement joué, certes, sans une fausse note, techniquement sans le moindre défaut, mais Pletnev dirige comme si c'était du Mozart, et Malofeev joue comme si c'était du Rachmaninov ! Seul le flûtiste semble prendre son pied.
RépondreSupprimerLe bis, en revanche, est somptueux !