L'article d'Arièle Butaux, sans doute l'une de ces françaises tombées en amour de Venezia, titre et sous-titre :
"À Venise, le bonheur du dimanche et notre solitude apprivoisée
Ce que ce confinement nous prend de liberté et d’insouciance, il nous le rend en acuité. Nous n’avons plus cinq sens mais six ou sept, en éveil."
Il est daté du 10 avril, date où nous étions nous-mêmes reclus.
Je vous mettrai le lien en fin de billet, rassurez-vous, mais je voulais vous dire mon ressenti à sa lecture : j'en ai reçu un désir irrépressible de retourner très vite là-bas où je n'ai pas mis les pieds depuis 2013, ce qui n'est guère dans mon rythme vénitien. Je veux te revoir, ville aussi éternelle que Rome, sans le vrombissement des sirènes des bateaux de croisières gratte-ciel, sans les "jeunes mariés" d'Asie en quête de la photo idéale pour Instagram, sans les hordes se gavant de bouffe importée sur les marches de San Marco devant le Museo Correr !
Oh, je vous en prie, n'ébruitez pas que Venise s'offrira, dans les prochaines semaines, plus sereine, plus saine, plus rare, moins maladivement fébrile qu'elle le fut ces dernières années - d'où mon absence ? - qu'elle va trouver une autre manière d'accueillir ses amoureux ! J'y crois : je vois l'énergie que déploient les associations qui s'époumonent à dénoncer les atteintes à l'intégrité de l'ancienne République, et je veux aller les soutenir en visiteur responsable, en véritable amoureux d'une ville qui doit redevenir la plus belle du monde.
Le beau texte "en confinement" d'Arièle Butaux : ici
Le Grand Canal pendant le confinement |
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