jeudi 31 décembre 2020

Affriolant, non ?

Trevor Brabant par Hudson Rennan

Les jeans troués étaient déjà à la mode à la fin des années 80.
On se contentait d'agrandir les trous d'usure.
Aujourd'hui, on les vend tels quels.
Cher, le plus souvent.

Quand c'est bien porté,
comme ici... n'est-ce pas ?
Cela dit, tout sied à Trevor,
même le pantalon de jogging
pour aller faire les courses
au supermarché :

Bon bout d'an !

Chez Victor et Paul

Claude Monet : Antibes vue de la Salis (1888)

C'est non loin de cet arbre
que deux des protagonistes
de Tombe, Victor ! s'aiment
pour la première fois.
Nota : de nombreux acquéreurs de mon œuvrette en cette période de fin d'année.
S'il en est parmi vous, merci affectueux. 

Alex Berlov




Les photos datent de la fin de la précédente décennie.
Et maintenant, devinez quoi* ?
Alex Berlov arbore barbe et moustache.
Comme tout le monde, ou presque.

Alex Berlov, prothésiste dentaire (enfin, je crois.), sans système pileux facial


* Je suis, moi aussi, capable de terminer une question par "quoi ?".
Et pourtant, je n'ai pas de carte de presse !
Vous en pensez quoi ?**

** Idem

Cuisinez avec moi !

C'est la nouvelle lubie des photographes de mode :
mettre en scène leurs modèles dans une cuisine, pour
faire "vie de tous les jours".
Le jeune et joli Raphael Bouman, habillé Versace, semble
réfléchir : surtout, prendre garde à ne point se tacher en
préparant la daube niçoise et ses raviolis pour le déjeuner.

Nota : les visiteurs de ce journal qui savent aiment lire auront remarqué que, dorénavant, j'assortis chaque photographie d'un petit texte.
Ceux qui se contentent de feuilleter en seront épargnés.
Tant mieux ou tant pis pour eux.

mardi 29 décembre 2020

Carrance/Czanara photographe









Ce sont des photos de Raymond Carrance 
(qui signait également Czanara), 
dont j'évoquai hier l'œuvre graphique.





Bonus, épi c'est tout :

Je sens que certain(e)s vont cliquer sur la photo pour l'agrandir...
Coquinous, va !

Propre comme un centime d'euro neuf*

 * On n'entend plus "comme un sou neuf" : l'expression était employée du temps de mon arrière-grand-mère à l'époque préhistorique.
M'étant longuement consulté, j'ai décidé de la mettre au goût du jour (lequel manque cruellement de goût, je le concède) : ne me félicitez pas.

 

lundi 28 décembre 2020

À l'heure du déjeuner (ou non)

Photo de Bruce Weber

Les Poèmes déjeuner de Frank O'Hara, considéré comme l'un des plus grands poètes américains, ont été traduits en Français par Olivier Bossard et Ron Padgett.
Je le découvre avec bonheur, car un ami bilingue m'en avait dit beaucoup de bien.
Si ces poèmes se retrouvent conviés à la table d'un tel beau garçon, ils le méritent à coup sûr.
Ils sont édités en français, donc, par Joca Seria, ici : clic
Important : il se dit que ce livre est à emporter (et non "à emmener", barbarisme trop fréquent) avec soi et à lire en marchant.

Carrance/Czanara et les garçons

Raymond Carrance (aussi Czanara) à Intra (It.) 1953

Raymond Carrance (1921-1998) était un dessinateur et photographe français essentiellement connu pour ses oeuvres nettement homoérotiques. 
Il illustra notamment de 21 burins originaux le texte de la pièce d'Henry de Montherlant La ville dont le prince est un enfant pour l'éditeur Dominique Viglio en 1967.
Le livre peut s'acquérir pour une bagatelle : entre 300 et 700 euros, excusez du peu !
Je sais un confrère-blogueur qui en possède sûrement un exemplaire.


Oublier l'horreur


Parmi les interprétations de cette étonnante photographie,
la plus fréquente est l'hypothèse de deux couples de soldats :
le photographe serait l'amant du soldat qui observe le baiser
de ses deux camarades.
Je ne suis pas suffisamment expert ès uniformes pour déterminer la nationalité
de ces militaires, ni si "l'action" se déroule pendant la première ou la deuxième
guerre mondiale.
Laissons vagabonder notre imagination.

dimanche 27 décembre 2020

De qui rêves-tu ?


De nos soirées passées ensemble, 
ta meilleure amie dit que tu reviens
"des étoiles dans les yeux".
Le plafond de mon salon est une voie lactée.
À bientôt.

Bon dimanche à vous.

Cadeau : un Chopin bluffant !


Il en fallait beaucoup pour m'étonner à la millième écoute de ce Concerto n°2 de Frédéric Chopin dont je possède tant de versions par les plus grands pianistes.
Benjamin Grosvenor parvient à sortir des chemins battus et rebattus de cette oeuvre célèbre.
Le Royal Scottish National Orchestra, dirigé par Elim Chan donne, lui aussi, un lustre nouveau à ce concerto... composé avant le Concerto n°1 et (les aléas de l'édition), publié après. Merci à DECCA, éditeur phonographique de tant de gravures historiques. J'achète.

samedi 26 décembre 2020

Heureux métissage

Quebec 1989. Photo Michael Bidner

" Parce que c'est lui ; parce que c'est moi "


C'est un roman-graphique merveilleux, qui se lit comme on regarde un film. L'auteure parvient même à le "sonoriser" avec de jolies onomatopées.
C'est le cadeau d'un nouvel ami sensible, cultivé, attentif.
La dédicace, écrite sans la moindre faute par ce garçon de 24 ans, est bouleversante.
Nous définissons notre rencontre comme étant un "coup de foudre amical", en harmonie avec la fameuse définition que Montaigne fit de sa relation avec Etienne La Boétie.
Mes avanies de l'été 2020 sont dérisoires, effacées par la grâce de cette rencontre inespérée.
La lecture de ce blog n'étant pas son pain quotidien - je ne sais même plus si je l'ai évoqué - c'est un bonheur que je partage avec vous, avec ceux qui lisent aussi les textes qui émaillent - trop peu, m'a-t-on dit - ce journal matutinal. 

Merci

À tous ceux qui m'ont adressé des "Joyeux Noël" en commentaires ou par courriels.
Parfois, avec de zolies zimages comme celle-ci, envoyée par "Arrow" :

Pour mon précieux nouvel ami

S'il vagabonde par ici,
il se reconnaîtra.
Qu'il me pardonne
mes "fesses" cachées.

 

jeudi 24 décembre 2020

Pulpeux brugnon (hors saison)

Cet ange aux lèvres pulpeuses semble inquiet à l'approche des festivités en famille.
Amis connus et inconnus, ensemble, soyons prudents.
Je vous souhaite le meilleur Noël possible !
Silvano

Venise sous la neige

Piazza San Marco, Venice 1963 par Winston Vargas


 

Amants imprudents

Tom et Jerry Samuel et Geri par Jean-Baptiste Huong*

Pieds-nus dans ces gravats ?
Soyez prudents, mes petits !

* Le toujours attentif Ugo me signale que cette photo est extraite du calendrier 2021 édité par le photographe Jean Baptiste Huong.
A commander sur son site jeanbaptistehuong.com au prix de 25 euros, sauf si les barbus vous grattent.

mardi 22 décembre 2020

Le chapeauté

Spencer Crofoot (photo Malachi Talbott)

dimanche 20 décembre 2020

Les anges d'Eber Figueira

 




J'aime bien le regard de ce
photographe sur les jeunes,
et je vous souhaite un
Bon* dimanche.

Avez-vous remarqué qu'il n'y a plus rien de bon(ne) mais que tout est beau ? On nous souhaite une "belle" journée et/ou soirée, un "beau" Noël et bientôt une "belle" année, etc. Je ne m'intéresse guère aux médias, mais je crois que c'est un journaliste du nom de Leo Salami qui a lancé ce truc un peu cucul. 

Jean-Séb' : plus moderne, tu meurs !



En si (vraiment) majeur, ce prélude et cette fugue, n° 23 du premier livre du Clavier bien tempéré, est ici interprété par András Schiff, stakhanoviste serviteur émérite du grand Bach.

Francisco

 
Qu'il fut beau, Francisco Lachowski,
dans sa prime jeunesse !

L'Italie meurtrie

Un ange croisé à Venise | Ph. Silvano

Confinement strict en Italie dès lundi prochain. (Voir ici)
Le pays de Dante est, en Europe, le plus cruellement touché par l'épidémie.
Un "salve !" de tout mon cœur à tous, et notamment à mes amis de San Trovaso (Venezia).


vendredi 18 décembre 2020

Reflets dans l'eau *

 
* Mélomanes, ce titre devrait
évoquer quelque chose.