mercredi 31 juillet 2024

Deux argentés

 

Tom Daley et Noah Williams partagent leur bonheur

C’est La Cène que Villiers ne voulait pas voir ! - Les Guignols de CANAL+ : prophètes (!)

Depuis 1999, les cheveux ont blanchi, mais le personnage est encore plus brun.
On notera sans surprise que l'arrivée de Bolloré à Canal+, en 2015, a induit un changement progressif de la ligne éditoriale des "Guignols de l'info". L'émission s'arrêta définitivement en 2018.
Philippe de Villiers et beaucoup d'autres s'en frottèrent les mains.

Bonus :
L'objet du scandale
En 2005, la campagne publicitaire pour la marque de mode "Marithé et François Girbaud" valait à ses auteurs des poursuites provenant de l'association "Croyance et libertés" (!). Parmi les motifs invoqués, l'injure était renforcée "par l'incongruité de la position du seul personnage masculin, présenté dans une pose équivoque". 
Les créateurs perdirent le procès en première instance puis en appel. Finalement, en novembre 2006, la Cour de cassation débouta les plaignants en ces termes : 
« Ne constitue pas un trouble manifestement illicite l'affichage d'une photographie qui se présente comme la seule parodie de la forme donnée à la représentation de la Cène, qui n'a pas pour objectif d'outrager les fidèles de religion catholique ni de les atteindre dans leur considération en raison de leur obédience, de sorte qu'elle ne constitue pas l'injure, attaque personnelle et directe envers un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse. »

Lu sur France three regions

[Le slackliner Nathan Paulin a traversé la Seine sur un fil tendu à 34 mètres de haut pour la cérémonie d'ouverture des JO de Paris, le 26 juillet 2024.]
Ont-ils voulu éviter que l'on fasse des rimes rigolotes avec "funambule" ?

© MADDIE MEYER / POOL (poule ?)


Cela dit, Nathan Paulin est impressionnant.

Jakub Josef Orlinski à l'ouverture des JO

 

Comment ai-je pu l'oublier, hier, moi qui l'ai tant célébré ici ? Lors de la cérémonie, après une intro "breakdance", Orlinski, a chanté sous la pluie Viens, hymen de Jean-Philippe Rameau.
On peut le revoir, entre autres extraits du spectacle. C'est ici : cliquer.
Merci à Ludovic.

Blasphème, vous avez dit blasphème ?

Des intégristes et des fachos, dont la nièce Le Pen, se sont indignés de la prestation de Philippe Katerine lors de la cérémonie d'ouverture des JO. Et tous ces beaux esprits, vachement cultivés, d'aboyer au blasphème : comment donc, vous moquez la Cène du Nouveau Testament ?
Il s'agissait, en fait, d'une parodie du Festin des Dieux de Jan Harmensz van Biljert, peint vers 1635 et conservée au Musée Magnin à Dijon.

lundi 29 juillet 2024

Léon Marchand : et d'une !



Hier soir, record olympique battu et ce n'est pas fini !

Paris 2024, une ouverture en trombe(s)

Lever de rideau
Malgré les râleurs patentés, malgré les hargneux en réseaux, malgré les complotistes de tout poil, la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques 2024 fut une belle réussite. Pour preuve, la réaction outrée de Marion Maréchal (nous voila !) et autres fachos.
J'en retiendrai pour ma part la prestation magnifique de notre Alexandre Kantorow, interprétant sous une pluie battante les… Jeux d'eau de Maurice Ravel.
Kantorow trempé : Jeux d'eau sous la pluie
Facilement oubliable, à mille lieues derrière le brillant Alexandre, le "pianiste" bling bling Sofiane Pamart accompagnait de ses arpèges en marque de fabrique la chanteuse Juliette Armanet. Faisant la nique à l'extrême droite qui vilipendait depuis des semaines sa présence à la cérémonie, Aya Nakamura, qui n'est précisément ma tasse de cappuccino, conclut sa prestation entourée des musiciens de la Garde Républicaine en symbole de la diversité.

Aya Nakamura et la Garde Républicaine : beau pied-de-nez à la fachosphère
Une Marseillaise débarrassée de ses accents guerriers fut magnifiquement interprétée par la chanteuse lyrique Axelle Saint-Cirel surplombant la Seine du toit du Grand Palais. Une noire : et toc encore !

Axelle Saint-Cirel

Nous n'oublierons pas l'exceptionnelle prestation de Guillaume Diop, maintes fois célébré ici : la présence du premier artiste de couleur à être devenu danseur étoile du ballet de l'Opéra de Paris a également valeur de symbole. 
Guillaume Diop
Côté stars, on retiendra le "truc en plumes" de Lady Gaga qui termina la chanson au piano, instrument qu'elle maîtrise à merveille, on le sait. Cette artiste est connue, en outre, pour ses prises de position en faveur de la communauté LGBTQI (en oubliè-je ?), laquelle le lui rend bien. Céline Dion, après quatre ans d'une absence provoquée par la maladie, conclut le spectacle avec un Hymne à l'amour émouvant à plus d'un titre.

Céline Dion, émouvante à plus d'un titre

Dans le registre de la provocation, on aura remarqué, auparavant, la belle participation de Philippe Katerine, nu, interprétant sa chanson... Nu.

Philippe Katerine, nu dans Nu
Il y eut bien d'autres numéros de haut vol que je n'ai pas le loisir de développer aujourd'hui : le spectacle est sans doute visible intégralement sur la plateforme France Télévisions.
Saluons enfin le prodigieux travail du directeur artistique de ce spectacle grandiose, Thomas Jolly, metteur en scène de grand talent, aussi performant dans Shakespeare que dans sa version de Starmania.
Un grand.

Le principal artisan de ce succès, Thomas Jolly

dimanche 28 juillet 2024

Vas-y Léon !

 

Léon Marchand


Vous serez sans nul doute étonnés : guère porté sur le sport, je regarde néanmoins les épreuves de plongeon et de natation masculines. Incroyable, non ?            
Déjà le meilleur ce matin, Léon Marchand sera en finale de l'épreuve de natation 4 nages : je ne la manquerai pas, ce soir, sur France 2. 
On souhaite l'or au bel et bon athlète.

Un duo de haute volée

Les deux complices du Geister Duo gravissent les marches du succès avec élégance.
Dans ce Concerto pour deux claviers de Jean-Sébastien Bach, ils "assurent" !
Manuel Vieillard et David Salmon jouent, ici, dans le cadre de la Philharmonie de Cologne.

Pas de Stefano Belotti aux jeux, mais

Tom Daley est bien arrivé.
Le plus assumé des champions 
a apporté un joli short.

Fernando est de retour

Fernando Lindez aurait-il un nouveau partenaire de jeux ?
Netflix vient de mettre en ligne la saison 8 d'Elite, la série très "caliente". Ce sera la dernière : on avait noté un très perceptible essoufflement et l'aborderons avec scepticisme, malgré le maintien du beau Fernando au générique.

NB
J'ai ajouté un nouveau libellé ("tag" pour les anglophones) : "frivolités".
Les libellés s'inscrivent sous chaque billet et permettent de lire ou de regarder tous les articles de même nature. Par exemple : si vous cliquez sur le libellé "nudités", vous verrez plein de jolies images de garçons tout nus.
Mais ce n'est pas ce que vous êtes venus chercher ici, n'est-ce pas ?

Oh la la, Petula !



Glenn Gould détestait les Beatles.
Il s'était entiché de Petula Clark, avec laquelle il avait eu un entretien pour la radio.
Sans pour autant jeter aux orties le quatuor de Liverpool,
j'éprouve une affection toute particulière pour l'actrice et chanteuse britannique.
80 ans de succès, ça se respecte.

Rhapsody in Blue : les cent ans d'un chef d'œuvre


Un extrait par notre cher Sacha, Piazza San Marco, le 13  juillet dernier.
On pourra le préférer dans la musique russe…

La Rhapsody in Blue a 100 ans !

L'œuvre la plus célèbre du répertoire américain a été composée et créée
par George Gershwin en 1924.
Cette vidéo de l'Orchestre de Paris analyse les premières mesures de l'œuvre
brillamment et avec humour : 

Bien plus "swing" que celle d'Alexandre Malofeev et non dénuée d'émotion est 
la formidable interprétation de Lucas Debargue
avec l'Orchestre de la Suisse Romande dirigé par Jonathan Nott.
Ici, dans son intégralité :

Debargue : exceptionnel, comme toujours !

mercredi 24 juillet 2024

Piano du matin : alerte et léger


Avant de choisir l'éternel Samson François,
j'ai réécouté Arrau, que je vénère. 
Las, sa version est trop lente à mon goût.
Qu'en pensent mes 3000 "lecteurs" quotidiens ?

Illusion

Architecture illusoire à Milan | Photo Kavala Omer