jeudi 31 juillet 2014

Scène culte


Maurice de James Ivory - 1987

Nuits athéniennes

Herodion Théâtre - Athènes (Gr.)

mercredi 30 juillet 2014

De bonne humeur

Photos Tony Jones
On vient de vous annoncer que je serai du voyage ?

Cadeau : Ravel !


"La musique nous crée un passé que nous ignorions et éveille en nous des chagrins qui avaient été dissimulés à nos larmes."
Oscar Wilde

C'est Jean-Yves Thibaudet qui interprète ce 1er mouvement de la Sonatine.

Ennui

Nos déjeuners
sur cette terrasse
sans âme
deviennent fort
monotones, darling.
De plus, je vous
avais prévenu :
toute tentative
de repassage
de l'organdi
est vouée
à l'échec.

L'adolescent endormi

Édouard Joseph Alexander Agneessens - L’ adolescent endormi, 1859

La solitude du blogueur de fond


Malgré un baisse sensible du nombre de visiteurs en cette saison,
et nonobstant la chaleur,
je continue
de publier
quotidiennement.

Un coup de pied dans l'eau

Je ne fais guère preuve d'originalité : cette photo a beaucoup tourné sur le web, et je crois l'avoir déjà insérée.
Mais c'est une belle image : pourquoi vous en priverais-je ?

Cadeau : un homme de foi

Chaque été, le grand chef d'orchestre Daniel Barenboim réunit au sein du "West eastern divan orchestra", des musiciens venus d’Israël,des états arabes environnants et des territoires palestiniens. Le premier des chrétiens a dit "Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté" : le Maestro juif argentin donne un exemple singulier de ce précepte si peu suivi.

Joli cliché


La Vespa et la petite Fiat 500, symboles de l'Italie d'après-guerre : elles me donnent des envies de comédie italienne, de films de Dino Risi, de Scola, de Comencini, mais aussi de séries B avec Toto, de voir n'importe quel film où joue Alberto Sordi.

Lea Massari et Alberto Sordi : "Una vita difficile" de Dino Risi, l'un de mes films préférés.

Une image de la vie


Ce n'est pas un modèle quelconque, c'est une image de vie : un garçon à son réveil, auquel on a servi avec dévotion -de ma part, ce serait le cas ! - une tasse de café. On n'a pas jugé bon de retoucher la photo ; il y a tant de beauté ici, dans cette probable chambre d'étudiant aux murs fatigués et meurtris, que toute tentative de sublimer l'instant par quelque logiciel d'édition serait absolument vaine.
Cet ange est souverain, qui ne doit offrir ses lèvres qu'avec parcimonie.
Il faut l'admirer, l'aimer, et repartir sur la pointe des pieds.

Sur les ailes d'un bon livre

Allora vola sulle ali di un buon libro !

Lecture du moment : Les feux de Saint Elme (Daniel Cordier - Gallimard)

Cadeau : somptueux, ce cadeau !


"Ah, nos peines seront communes" de Luigi Cherubini, compositeur italien né à Florence en 1760, accomplit l'essentiel de sa carrière en France, où il fut, notamment directeur du Conservatoire de Paris de 1822 à sa mort (1842).
"Ah nos peines..." est extrait de son opéra Médée. L'orchestration fait la part belle au basson, judicieusement exploité : ici, c'est Jacques Petit qui assure cette partie, avec une sonorité exceptionnelle qui s'accorde merveilleusement à la voix de la grande Marilyn Horne.
Frissons garantis.

Cadeau : gondoles à Venise


Non, il ne s'agit pas de la scie des années 70, mais d'une très belle interprétation de cette "Romance sans paroles" Opus 30 n°6 d'un Mendelssohn pas assez estimé.
Par Daniel Barenboim, vous savez, ce pianiste et chef d'orchestre qui s'est mis en tête de réunir dans la même formation des musiciens israéliens et palestiniens.

Tragique

Photographie Danny Mikimoto

mardi 22 juillet 2014

Ramdam

Dans mon album tumblr GC Gazette (si vous ne connaissez pas, c'est là : clic), c'est l'image (insérée autrefois ici-même) qui a, jusqu'ici, remporté les suffrages de la majorité des visiteurs : plus de 2000 "coups de cœur" ou "reblogages".
Poètes, poètes...

Voiture-restaurant

Restaurant dans une voiture Pullman
Note à 21h10 :
L'illustre blogueur Another Country rappelle à mon souvenir ce beau poème :

Ode

Prête-moi ton grand bruit, ta grande allure si douce,
Ton glissement nocturne à travers l’Europe illuminée,
Ô train de luxe ! et l’angoissante musique
Qui bruit le long de tes couloirs de cuir doré,
Tandis que derrière les portes laquées, aux loquets de cuivre lourd,
Dorment les millionnaires.
Je parcours en chantonnant tes couloirs
Et je suis ta course vers Vienne et Budapesth,
Mêlant ma voix à tes cent mille voix,
Ô Harmonika-Zug !

J’ai senti pour la première fois toute la douceur de vivre,
Dans une cabine du Nord-Express, entre Wirballen et Pskow.
On glissait à travers des prairies où des bergers,
Au pied de groupes de grands arbres pareils à des collines,
Étaient vêtus de peaux de moutons crues et sales…
(Huit heures du matin en automne, et la belle cantatrice
Aux yeux violets chantait dans la cabine à côté.)
Et vous, grandes places à travers lesquelles j’ai vu passer la Sibérie et les monts du Samnium,
La Castille âpre et sans fleurs, et la mer de Marmara sous une pluie tiède !

Prêtez-moi, ô Orient-Express, Sud-Brenner-Bahn, prêtez-moi
Vos miraculeux bruits sourds et
Vos vibrantes voix de chanterelle ;
Prêtez-moi la respiration légère et facile
Des locomotives hautes et minces, aux mouvements
Si aisés, les locomotives des rapides,
Précédant sans effort quatre wagons jaunes à lettres d’or
Dans les solitudes montagnardes de la Serbie,
Et, plus loin, à travers la Bulgarie pleine de roses…

Ah ! il faut que ces bruits et que ce mouvement
Entrent dans mes poèmes et disent
Pour moi ma vie indicible, ma vie
D’enfant qui ne veut rien savoir, sinon
Espérer éternellement des choses vagues.

-Valéry Larbaud, Les Poésies d'A.O. Barnabooth, 1913-

Version animée d'un billet précédent


Matt Woodhouse & Wojtek Czerski par Bell Soto pour Hello Mr Magazine