dimanche 31 juillet 2016
Dans les rues de St Tropez
Urs Stooss - St.Tropez Alley |
Même si l'image est plaisante, pourquoi se ruiner à Saintrop', lieu commun du bling bling, du mauvais goût, de la frime à deux balles, et j'en passe, quand on peut s'offrir, à bien moindre coût, Florence, Rome, Naples, Ischia, la Sicile et autres merveilles transalpines ?
Silvano pas chauvin.
Bon dimanche !Au Palazzo Mirto, un piano
L'admirable fontaine, plus rococo que baroque. |
Le Palazzo Mirto de Palerme est un ancien palais, celui de la famille Filangeri dont les derniers descendants le léguèrent à la ville en 1982.
C'est un véritable festival d'art baroque dont le visiteur ressort enivré. Tout le mobilier des différentes époques y a été conservé en parfait état, comme ce piano "récent" (un Pleyel de 1945) sur lequel l'aimable gardien de salle m'autorise à jouer. Sur un Pleyel, c'est, en toute logique, un Prélude de Chopin qui me vient sous les doigts. Rareté en lieux de ce genre, l'instrument est entretenu, accordé régulièrement, peut-être pour des concerts aux chandelles.
Photos Silvano, juillet 2016
Cadeau : matin calme
Rien n'est plus difficile à jouer que cette Sonate Facile du génie de Salzburg, cheval de bataille des apprentis pianistes, souvent trop jeunes pour en extraire toute la substance.
Car il faut beaucoup de "vécu" pour en saisir toutes les subtilités.
Comme souvent chez Mozart alternent amabilités, fantaisie et tragédie, et il y eut sans doute quelque malice, de sa part, à intituler ainsi cette sonate dont Mitsuko Uchida donne ici, dans son deuxième mouvement, une interprétation exemplaire : nuances parfaites, et tempo juste (contrairement à une autre de ses versions où, étrangement, elle fait de cet andante un adagio), délicatesse absolue, et, dans la partie en ton mineur, une infinie tristesse.
Si, effectivement, le texte est d'une lecture simple, transmettre ce qui est de l'ordre du divin n'est pas une mince affaire.
Ici, la mission est accomplie.
Nota : comme c'est souvent le cas sur YouTube, on notera une légère désynchronisation image/son : les plus exigeants se contenteront d'écouter
Tolérance chez nos cousins
© Facebook Les échangistes - Photo Olivier Ciappa |
Bel exemple de tolérance.
Voir ici : clic
* Si Boulay est hétéro, David Testo, lui, avait révélé son homosexualité en 2011.
samedi 30 juillet 2016
Palerme : grappa, limoncello, padrino, il mio "figlio", et... un ange
"Zafferano", mon œil !
Rentré lundi dernier de Sicile, je reprends pied peu à peu dans un Paris qui se vide de ses habitants pour la grande transhumance estivale. Après les "promenades" - les marches exténuantes sous les exhortations de mon complice, plutôt ! - dans Palerme, j'y trouve la température idéale et y jouirais du calme retrouvé si les travaux dans un appartement voisin ne m'obligeaient à me munir d'écouteurs pour me réfugier dans les musiques que j'aime : les Sonates de Schubert, à ce moment précis.
N'en déduisez pas que je n'ai pas pleinement profité de la découverte de cette ville où plusieurs civilisations ont laissé leur trace (machinalement, j'avais tapé "thrace", si !).
Plus qu'aux édifices vantés, à juste titre, souvent, par les guides touristiques, ce sont les virées dans les quartiers les plus populaires qui m'ont ravi, dont celle dans le "Capo" où je fus escroqué de 5 euros par un habile marchand qui me vendit du safran dont je découvris trop tard, une fois dés-emballé, qu'il s'agissait en fait d'un vulgaire colorant de cuisine !
Étrangement, je ne saurais le récriminer d'avoir abusé de ma crédulité : ces quelques euros auront, je le souhaite, mis un peu d'huile d'olive dans sa rughetta.
En revanche, j'ai fait provision, dans une officine ayant pignon sur rue, de "pecorino", de "parmigiano reggiano" dûment estampillé, et de ce "guanciale" que l'on trouve à prix d'or dans les échoppes parisiennes surfant sur l'italo-mania gastronomique qui fait fureur dans la capitale.
Où ai-je bien pu garer mon vélo, déjà ? | Photo Silvano |
Mon beau "cameriere"
Subjugué, je fus, par la beauté des ragazzi de Palerme, que l'on croise à profusion dans les ruelles, sur les placettes, à dos de Vespa, sans casque le plus souvent.
Contrairement à leurs homologues napolitains, ils n'arborent pas, pour la plupart, de ces hideuses coupes de cheveux inspirées de celles des footballeurs-stars du moment et s'habillent avec élégance malgré leurs faibles moyens.
C'est, pour moi, un ravissement de chaque instant qui fait plaisir à mon jeune compère qui, lui, n'a pas à se plaindre des fraîches jeunes filles qui sacrifient, elles aussi, au rite de la passeggiata (promenade) de fin d'après-midi aux alentours du Teatro Massimo, ce grand édifice où fut tournée l'une des scènes marquantes (et sanglante) du Parrain III soutenue par le sublime Intermezzo du Cavalleria Rusticana de Pietro Mascagni.
Dans un "ristorante" du Borgo Vecchio, un jeune serveur efféminé craque sur celui qu'il suppose être mon fils - peut-être souhaite-t-il simplement qu'il le soit - quand ce dernier lorgne plutôt sur la jeune caissière qui n'est certes pas indifférente, le tout sous mon regard amusé ; ma fierté est comparable à celle d'une mère séfarade : "qu'il est beau, mon fils !"
Teatro Massimo, Piazza Verdi |
J'avais aperçu ce "cameriere" le matin-même, retournant sur mes pas pour vérifier ma première impression.
Sa beauté est encore plus flagrante dans la douceur de la nuit. Silhouette élancée, visage angélique ombré d'un léger filet de barbe de pas-tout-à-fait-adulte, cheveux clairs (si rares en ces contrées) et yeux de la même eau.
Le garçon ne sait peut-être pas ses avantages, tout en sourires et en simplicité, sain.
J'en tombe instantanément amoureux.
Brève passion, puisque nous repartons le lendemain ; mais je le garderai au cœur.
Demain, tout de même, mon billet sera plus "culturel".
Les dernières images du Parrain III, dont une partie au Teatro Massimo et le sublime Intermezzo de Mascagni.
Quant à l'Intermezzo, on l'entend également dans le beau Raging Bull de Martin Scorsese
vendredi 29 juillet 2016
La connerie humaine tue
Être sur Instagram |
Mourir en prenant un selfie est devenu une épidémie :
une cause de décès en pleine expansion : clic
jeudi 28 juillet 2016
Stupéfiant !
Ce jeune chanteur est âgé de 13 ans.
Profitons du miracle : dans quelques mois, cette voix miraculeuse ne sera plus qu'un souvenir.
mercredi 27 juillet 2016
Palermo (Palerme), je n'oublierai pas
On voudrait n'être jamais revenu de Palerme.
Après une semaine de pédestres pérégrinations sous un soleil dont on avait oublié qu'il pût être si implacable et bénéfique à la fois sous les chants galvanisants du jeune compère jamais éreinté, après les dégustations extasiées de pasta al ricci (oursins) où la Méditerranée toute entière submerge le palais, après la grappa nocturne obligatoire, après le constat que la misère la plus noire jouxte la magnificence des palazzi baroques où Luchino Visconti tourna les scènes mémorables de son Guépard, vieillard désabusé assistant à la fin d'un monde, après nos rires que l'on croyait inextinguibles quand nous rivalisions de pitreries, de salacités qui faisaient voler en éclats les frontières homo-hétéro à la con, après les tendres moqueries déclenchées par mes dérisoires souffrances - " allez, Maître, ne restent que cinq ou six kilomètres, tu peux le faire ! " - après cette semaine où l'entêtante, l'abrutissante information qui rythme nos vie trop connectées, s'est tue, miraculeuses parenthèses, juste une bouffée de chaleur, mais aussi d'oxygène, on reprend pied de la manière la plus brutale. On essaie d'encaisser le choc de l'horreur qui se répète, on apprend - c'est inévitable - l'Allemagne, Munich, et ce crime abominable en paisible Normandie : et l'on comprend que la paix, désormais, n'a plus de village où se réfugier.
Abasourdi, on entend, on lit, les déclarations de ces politiciens sans scrupules qui soufflent sur les braises, avec pour seuls honneurs, ceux, épinglés sur le revers de leur veston, qui sont les insignes de la seule chose qui les fasse bander : le pouvoir.
Il faut garder à l'esprit - ce n'est pas égoïste, dites ? - le soleil qui part se coucher dans la mer, à Cefalù, mais aussi l'image des jeunes siciliens sur la piazzetta, qui jettent leurs canettes, leurs mégots, leurs gobelets en plastoc sur le bitume, quand on a combattu une réaction très con de Français qui ne sait pas son bonheur : "c'est beau, mais qu'est-ce- que c'est sale !", qu'on expie les larmes aux yeux, troué jusqu'au tréfonds de l'âme - et c'est bien de redécouvrir qu'on en a une - par cette énergie du désespoir qui se traduit en cris, en apostrophes, en rires sonores, en virées à Vespa comme des tours de manèges, car on ne sait pas vraiment où aller ; mais on y va puisqu'il faut vivre.
Survivre.
Après une semaine de pédestres pérégrinations sous un soleil dont on avait oublié qu'il pût être si implacable et bénéfique à la fois sous les chants galvanisants du jeune compère jamais éreinté, après les dégustations extasiées de pasta al ricci (oursins) où la Méditerranée toute entière submerge le palais, après la grappa nocturne obligatoire, après le constat que la misère la plus noire jouxte la magnificence des palazzi baroques où Luchino Visconti tourna les scènes mémorables de son Guépard, vieillard désabusé assistant à la fin d'un monde, après nos rires que l'on croyait inextinguibles quand nous rivalisions de pitreries, de salacités qui faisaient voler en éclats les frontières homo-hétéro à la con, après les tendres moqueries déclenchées par mes dérisoires souffrances - " allez, Maître, ne restent que cinq ou six kilomètres, tu peux le faire ! " - après cette semaine où l'entêtante, l'abrutissante information qui rythme nos vie trop connectées, s'est tue, miraculeuses parenthèses, juste une bouffée de chaleur, mais aussi d'oxygène, on reprend pied de la manière la plus brutale. On essaie d'encaisser le choc de l'horreur qui se répète, on apprend - c'est inévitable - l'Allemagne, Munich, et ce crime abominable en paisible Normandie : et l'on comprend que la paix, désormais, n'a plus de village où se réfugier.
Abasourdi, on entend, on lit, les déclarations de ces politiciens sans scrupules qui soufflent sur les braises, avec pour seuls honneurs, ceux, épinglés sur le revers de leur veston, qui sont les insignes de la seule chose qui les fasse bander : le pouvoir.
Il faut garder à l'esprit - ce n'est pas égoïste, dites ? - le soleil qui part se coucher dans la mer, à Cefalù, mais aussi l'image des jeunes siciliens sur la piazzetta, qui jettent leurs canettes, leurs mégots, leurs gobelets en plastoc sur le bitume, quand on a combattu une réaction très con de Français qui ne sait pas son bonheur : "c'est beau, mais qu'est-ce- que c'est sale !", qu'on expie les larmes aux yeux, troué jusqu'au tréfonds de l'âme - et c'est bien de redécouvrir qu'on en a une - par cette énergie du désespoir qui se traduit en cris, en apostrophes, en rires sonores, en virées à Vespa comme des tours de manèges, car on ne sait pas vraiment où aller ; mais on y va puisqu'il faut vivre.
Survivre.
Le soleil qui part se coucher... | Photo E.C pour Gay Cultes - Cefalù (Sicilia), juillet 2016 |
mardi 26 juillet 2016
L'inconnu nu
Non, ce n'est pas une photo souvenir de mon séjour sicilien.
J'aimerais bien !
En revanche, je suis encore émerveillé de la beauté des ragazzi de Palerme.
J'en parlerai dès que j'aurai vraiment atterri.
J'aimerais bien !
En revanche, je suis encore émerveillé de la beauté des ragazzi de Palerme.
J'en parlerai dès que j'aurai vraiment atterri.
Patience
lundi 25 juillet 2016
dimanche 24 juillet 2016
samedi 23 juillet 2016
vendredi 22 juillet 2016
jeudi 21 juillet 2016
mercredi 20 juillet 2016
mardi 19 juillet 2016
ENTRACTE
Cefalù, Sicile |
Ce blog ayant été créé en 2007, vous pouvez également vagabonder au fil des pages, il y a matière à vous contenter.
Quant à vos commentaires éventuels, ils ne seront lisibles que la semaine prochaine (mardi ou mercredi).
Enfin, l'éditeur de Tombe, Victor ! n'est pas en vacances, lui ! Vous pouvez donc le commander (voir là-haut).
lundi 18 juillet 2016
Respect
Mais lui ne fait jamais la gueule. |
Il me connaît si bien, me dit tour à tour que je suis un enfant ou un vieux con. Quand nous partons en voyage, il met une chemise - il doit en posséder deux - et rase cette barbe en terrain vague qui, pense-t-il, lui donne un air mature.
Il rit souvent de moi et j'aime ça, me dit que je suis le père qu'il a perdu, mais que je ne suis pas sa mère. Il est un cadeau de la vie.
Burt Lancaster : pas si "straight" que ça
Vera Cruz |
Burt Lancaster (1913/1994) fut l'une des "stars" de l'âge d'or de Hollywood. Athlétique (il débuta au cirque), il fut le héros de nombreux westerns (Vera Cruz de Robert Aldrich où son sourire carnassier incendie l'écran), de films d'action (Le Corsaire rouge de Robert Siodmak), de films noirs (Les tueurs, du même Siodmak) mais reste pour moi le Prince Salina du Guépard et le professeur de Violence et passion, deux films indispensables de Luchino Visconti.
Peu de "nanars" dans une belle filmographie que l'on trouvera ici : clic
Notice Wikipedia :
[Lancaster faisait très attention à protéger sa vie privée, certains faits pouvant nuire à sa carrière. Bien des années après sa mort, des documents livrés par le FBI (Lancaster était surveillé par J.Edgar Hoover, car ce dernier le considérait comme une menace pour la sécurité des États-Unis à cause de ses penchants sexuels) et sa famille révélèrent qu'il avait connu des phases de dépression et eu une vie sexuelle de « prédateur », incluant de nombreuses relations homosexuelles. Il posa nu également pour plusieurs photographes.*]
* Si vous êtes sages, l'une de ces photos à 18 heures !
Le Guépard |
Fasciné par Helmut Berger (Violence & Passion) |
Solution de l'énigme cinéma
Je peux me targuer d'avoir un lectorat éminemment érudit en matière de gay-culture : on pourra le constater en lisant les commentaires sur le billet qui posait la question, ici : clic
Félicitations et merci : ces petits jeux sont aussi une manière de dialoguer avec vous.
Rupert Everett & Colin Firth |
Les faits sont connus par les passionnés d'histoire de la seconde guerre mondiale et, par la suite, de la guerre froide.
C'est l'affaire des "Cinq de Cambridge"* qui connut un énorme retentissement.
Bien que l'homosexualité ait été largement répandue dans les "english school", une chape de plomb recouvrait ces pratiques qu'on ne pouvait rendre publiques, et encore moins ostentatoires.
Les idées communistes trouvèrent écho parmi des jeunes gens qui pensaient qu'elles ouvraient la porte à la liberté de mœurs à laquelle ils aspiraient.
Le film l'explique avec beaucoup de subtilité : ce n'est certes pas un "gay movie" sur les amours masculines au collège, même si le spectateur sensible peut y faire son miel de scènes homo-sensuelles joliment tournées. Le titre français est d'ailleurs, pour une fois, explicite.
Le film dénonce l'hypocrisie qui régnait alors, héritée de la répression du règne de Victoria (voir Maurice, de James Ivory, relire les derniers écrits d'Oscar Wilde, après le "scandale"). La bande-annonce permet de s'en faire une petite idée, que voici :
* Les cinq de Cambridge, notice Wikipedia : clic
On notera que Marek Kanievska a de la suite dans les idées, qui tourna en 2004
A Different Loyalty (Secrets d'état) autour de la même affaire, où l'on retrouve l'acteur Rupert Everett.
dimanche 17 juillet 2016
Intérieur moderne (rediff.)
Que remarque-t-on ?
Un tapis que l'on a vu ailleurs, lequel, comme le canapé, provient sans doute d'un facteur suédois.
Astucieuse bibliothèque-échelle ; elle contient peu de livres, rangés cependant, en haut, par taille et éditeur.
En bas, les livres sont posés négligemment : on a dû lire un magazine de décoration, car ça se fait beaucoup ; c'est "tendance", comme ils disent.
Au milieu, de quoi écouter de la musique : les 2 enceintes (plates, en matière plastique) ainsi disposées démontrent que nous ne sommes pas en terrain audiophile ; de sensations stéréophoniques, on se prive ici.
A gauche, le fauteuil basique démontre qu'on ne doit guère sacrifier aux libations gastronomiques, tant il parait inconfortable.
Autre chose ?Cadeau : tout vient de Bach
Et Bach inventa la musique moderne.
J'en suis intimement convaincu.
À l'inverse de Gould, Perahia utilise - avec parcimonie toutefois - la pédale forte, ce qui peut être considéré comme sacrilège par les puristes, lesquels prétendent que les œuvres du Kantor ne peuvent être jouées que sur clavecin ; et d'époque, bien sûr !
Laissons-les à leur chapelle, et jouissons de la merveilleuse sonorité que font naître les doigts du grand pianiste.
Les "baroqueux" en seront pour leurs frais : l'exploitation des formidables possibilités offertes par le Steinway est maintenant largement admise de nos jours ; Perahia, dont il faut absolument posséder l'intégrale des Suites, en fait l'admirable démonstration.
samedi 16 juillet 2016
Jeunesse insouciante (rediff.)
Je suis sûr que, comme moi,
ça vous viendra à l'esprit
immédiatement :
ces jeunes gens viennent
d'emménager.
Les livres et dossiers, hâtivement
disposés dans la niche, à gauche,
tout le reste en décoration minimaliste
provisoire, témoignent d'une récente
prise de possession des lieux.
Une chose m'inquiète : le parquet n'a pas été
poncé, encore moins vitrifié. Voilà bien l'imprudence
de la jeunesse : circuler ici à pieds nus présente une
dangerosité certaine. Il faudra jouer les infirmiers pour
retirer les traitresses échardes qui n'attendent qu'un faux pas
pour faire la peau de ces jeunes plantes...
Jeu ciné : deux images d'un film "culte"
Bien avant A single man et Le discours d'un roi, Colin Firth joua dans un film qui mérite largement sa place dans Gay Cultes.
Sans tricher (j'vous vois, hein !), prouvez, en commentaires, que vous maîtrisez notre culture cinématographique commune.
Commentaires et réponse publiés lundi matin.