Bob

Bob Bos par Jeremy Louis Jolie

La France est footue

On ne s'en lasse pas.
Des non-comprenant veulent y voir un sketch homophobe.
C'est bien mal connaître le second degré de l'humoriste.
Quant aux gays, leur sens de l'autodérision bien connu leur permet d'apprécier ce petit bijou à sa juste valeur. 
Pensées émues pour ce grand artiste et son complice Jean-Loup Dabadie.

Et un salut à ceux qui n'avaient pas la référence permettant de comprendre ma petite plaisanterie de lundi et se sont coltinés le match pour essayer de deviner quels joueurs étaient en couple !
Connaissant l'homophobie du milieu footballistique, il était pourtant simple, à mon sens, de déceler la supercherie.

Piano du pauvre et piano de luxe

Seascape, 2011 - par Sigurður Guðmundsson (photographe islandais né en 1942)

Agréable promiscuité

Jonas Barros et Lucas Barski par Alessandro Burzigotti – Lewis Magazine

Ce n'est vraiment pas gai d'être gay

LEWIS JOLY / AP

Très politique et militante, cette Marche des Libertés 2021 de samedi dernier à Paris.
Pensez, il y a élection pestilentielle (ainsi s'annonce-t-elle) l'an prochain !
Même TF1 n'a pas cru bon (et c'est tant mieux !) d'en rapporter les habituelles images de nature à susciter les ricanements dans les foyers d'une France que l'on dit profonde supposée inculte et intolérante.
Certes, le beauf de base n'a pas disparu, loin de là, mais l'on se dit vraisemblablement dans les médias qu'il n'est pas bien venu de mettre de l'huile sur un feu que les réseaux "sociaux" se chargent d'entretenir.
L'ambiance, malgré les couleurs, n'était guère à la fête : la Covid était passée par là et son éradication n'est pas pour demain ; l'omniprésence des figures très en vogue de l'extrême droite "non officielle", (Zemmour et consorts) n'aidant pas à se trémousser sous les vrombissements des "sound system".

J'ai usé de sa procuration pour voter en lieu et place du jeune ami plus que cher dans un bureau de la Goutte d'Or.
La "Goutte d'Or", c'est l'un des quartiers de ce dix-huitième façon "patchwork" qui n'est guère réputé pour abriter dans sa population des tenants de la "manif pour tous" et autres "pas du tout de gauche".
J'y ai pourtant vu des slogans libellés "mort aux LGBT" ou "à bas les queers" à vous donner des frissons.
Bref, l'ennemi est partout et de toute nature, c'est un fait, les agresseurs d'homos n'étant pas que des skinheads ou des identitaires de mes deux.
Je ne m'étonne plus d'apprendre qu'un couple de jeunes gays de ma (vague) connaissance vote pour la blondasse : la trouille est mauvaise conseillère, certes, mais peut expliquer ce comportement.
J'ai vu aussi des autocollants du NPA appelant à la fin de la "dictature sanitaire".
Le terme "dictature" fait florès de nos jours, d'ailleurs, dans un pays où l'on va pouvoir voter bientôt dès l'âge de seize ans.
Cherchons l'erreur.

Bon, ce soir, match de foot France versus Suisse : rien de tel pour s'oublier un instant.
Moi, je me fous du foot, mais (chuuuut !), il y a deux joueurs qui sont en couple : un Français et un Suisse, si !
Je ne vous dirai pas qui ils sont, discrétion oblige.

  

Jared à la plage*

Jared Celma, prothésiste dentaire

* Tous les visiteurs auront saisi la référence rohmérienne.

Hopper

Edward Hopper:  Ground Swelling  (1939). Détail

Pantalon à pont, mode d'emploi

Les plus fidèles se souviennent que j'évoquai il y a peu les pantalons à pont très "in" dans les années 70.
À l'origine, ce vêtement était porté par les marins, comme dans cette démonstration :

Images extraites du film d'art et essai Sailor in the wild, de William Higgins (1983)

Selon Wikipédé, "Ce pantalon a été mis au point en France au XVIIIe siècle pour les différents métiers de la mer qui nécessitaient un pantalon dont l'avant ne présentait aucune aspérité (tels que des boutons) pour éviter de se prendre dans les cordages et les mailles des filets. Il se porte généralement avec une vareuse (sans boutons non plus), comme uniforme de certaines marines militaires.
Il existe deux types de ponts différents, le petit (étroit sur le devant du pantalon) et le grand (qui recouvre le ventre)."

Enfin, si vous vous demandez comment le porter, suivez ce conseil trouvé sur un moteur de recherche bien connu :

"taille pas trop haute, voire taille basse pour les ventres plats, avec une blouse fluide près du corps, des bottines à talons seventies et un long manteau en laine beige."
Vous aurez un succès fou.
Ne dites pas merci.

Souriceau des champs

Tom Hutchinson, vendeur de chichis à Marseille

 Bon dimanche !
Votez !

Mozart à deux, c'est encore mieux

À quatre mains ou à deux pianos, le duo Geister commence à faire parler de lui dans le monde de la musique qu'on appelle "classique".
Les deux jeunes pianistes, Manuel Vieillard et David Salmon seront au festival de La Roque d'Anthéron le 28 juillet où ils joueront Dvoràk (De la forêt de Bohème opus 68) et Stravinsky : Petrouchka
J'ai des raisons toutes particulières d'encourager ces deux artistes : je fus le professeur de l'un deux.
La programmation de ce festival 2021 est incroyable !
Jugez-en ici : clic

Ce fut un beau samedi

Pause lecture

Nacho Penín est très joli, voire un peu plus

À mon unanimité, j'ai décerné le label "Fouloulou !"

Avant le passage chez le coiffeur

Ben et Matthias*

* Je n'ai pas d'autre indication.

Et vous,

que lisez-vous
en ce moment ?

 

Coming Out, le "doc" nécessaire

Le film Coming Out (2019) de Denis Parrot  a fait l'objet d'une rediffusion sur Arte tout récemment.
Lors de sa première diffusion, j'avais, bien sûr consacré un billet à ce documentaire souvent bouleversant.
Vous avez jusqu'au 30 juin pour voir ou revoir ce document indispensable sur arte.tv, en cliquant ici.

Songe d'un matin d'été

Matthew Logos par Rick Day

Valdorcia en Toscane

Lycéens en colère

 

J'ai toujours peur qu'il tombe

Aiden Ricklef par Charis Cheung

Estate (été)

Rien n'est plus exaltant que la vie au grand air !

Ayant beaucoup travaillé, hier, je n'ai que ces images à vous offrir aujourd'hui.
Vous me pardonnez ?

Gay chantant

Ryan Beatty écrit des chansons sur les garçons.
Normal : il les aime.

Ambigu ? Pensez-vous !

Soyez "relax" avec Wolfie

En ce jour de Fête de la musique, je vous offre... rien de moins que six heures de Mozart.
Beaucoup d'interprètes italiens dans ce méli-mélo mozartien.
Il y a du bon et du moins bon, mais rien de tel pour travailler, écrire, méditer.
Quoi de neuf ?

Mozart !

C'est lundi et Ton donne le ton

Ton Heukel

 

Toute la journée au lit, est-ce bien raisonnable ?

Bon dimanche, ami(e)s !

À deux, c'est mieux. Ph. David-Simon Dayan

"Oblivion" : à cœurs battants

Les versions de cette œuvre magnifique d'Astor Piazzola ne manquent pas.
En voici deux
J'ai choisi la première pour sa simplicité : le piano d'Ana Carro et le violon d'Alberto Reguera suffisent à honorer le beau texte musical du maître argentin.
Mais on pourra préférer la suivante, plus proche de l'original, jouée, en janvier dernier par le grand Richard Galiano pour France Musique, ondes nécessaires.

Votons !

En 1939, un "migrant", cueilleur de fraises itinérant USA - Ph. Russel Lee

Abonné à Mediapart, je ne suis pas toujours d'accord avec les éditoriaux de son fondateur, Edwy Plenel, grand journaliste néanmoins.
Ainsi, dans l'un de ses derniers "éditos", Plenel attribuait - malhonnêtement, selon moi - l'entière responsabilité de la montée en puissance du Front National (qui prétend être "rassemblement") à l'actuel président, lequel, en stratège manipulateur, ferait son miel de la situation politique hautement anxiogène à laquelle nous assistons.
C'est oublier, à mon sens - sans vouloir dédouaner Macron de toutes arrière-pensées - notre responsabilité collective et celle, au plus haut niveau, des précédents hôtes du palais : Mitterrand, avec ce qu'il appelait "instillation" de la proportionnelle, favorisa ainsi l'entrée à l'assemblée de 35 députés FN - pas moins ! - en 1986. Par la suite, tous les pouvoirs, ou quasiment, jouèrent le jeu dangereux de la politique de l'autruche, dans un premier temps, puis utilisèrent le repoussoir du fascisme pour asseoir leur autorité à la faveur d'un "front républicain" qui n'a cessé de s'émietter depuis.
Les sourires de la fille Le Pen, sa "cool-attitude" actuelle, dans l'optique de la présidentielle à venir, ne sont que postures destinées à dédiaboliser un mouvement qui compte parmi ses membres et ses élus, des "identitaires", des nazillons avérés et autres nostalgiques du pétainisme.
Est-ce jouer les Cassandre que de prévoir, l'abstention étant pour elle le plus précieux des renforts, l'accession au sommet d'une Marine qui n'a, du bleu, que le prénom ?
Ainsi, je pense que la moindre  élection doit nous fournir l'occasion de manifester notre totale opposition à ces gens qui, masqués, veulent faire oublier à un peuple désarçonné, ce qu'ils sont : des fascistes partisans d'un état autoritaire, déshumanisé, ultra-sécuritaire, raciste et xénophobe.
Beaucoup se sont plaint de la "privation de libertés" imposé par l'état d'urgence sanitaire, observé par la plupart des pays, à l'exception des moins démocratiques. Une petite leçon d'histoire sur ce qu'est réellement une "dictature" semblerait nécessaire.
Pour remettre les choses à leur vrai niveau, pour continuer à vivre en liberté, même si des entorses à celle-ci sont naturellement condamnables - votons pour que nos régions ne tombent dans l'escarcelle de cette fange.
Le choix est vaste pour ce premier tour : si des gens que j'aime ne votent pas comme moi, mais contre le fascisme rampant tel un insecte répugnant, je salue - ils se reconnaîtront - leur conscience politique.
Bisous,
Silvano

NB : à la suite d'un précédent billet où j'appelais de mes vœux une candidature de Christiane Taubira à l'élection présidentielle de 2022, des commentaires non publiés (j'avais pourtant prévenu !) désapprouvaient ma prise de position, arguant que la politique n'avait rien à faire ici. C'est mon blog, j'y écris ce que je veux (on adhère ou pas). Si on n'approuve pas, on retourne voir les anges et les jolis culs, et on s'abstient de déblatérer.

Bonjour

Dizzy Charlie Gillespie, acteur et chanteur canadien

Ça m'émeut

 Tony par Steve.
Je n'en sais pas plus.
Si vous identifiez, merci d'avance.

Le beau hautbois dormant*

* Pour justifier ce titre qui pourrait vous sembler quelque peu saugrenu :

À écouter en rêvassant tout en regardant la photo, là-haut.

À petites foulées

J'aime les garçons facétieux.

Après-midi buissonnière

 

J'ai retrouvé
cette image animée
dans les limbes de ce journal.
Joli, non ?

Munch (le peintre)

Edvard Munch | Baigneurs (1918)

Feu ! Chatterton : Cristaux liquides

Cette chanson me donne des frissons.

Moi, je caresse ton visage
Sur mon écran tactile
Que reste-t-il de sauvage ?
Dis-moi que reste-t-il ?
Ouais, je caresse ton visage
Sur mon écran tactile
Que reste-t-il du paysage ?
Dis-moi que reste-t-il ?

Adieu vieux monde adoré
Adieu vieux monde adoré
Une image oubliée sur un bout de papier
Un "quoi ?" si punk, iroquois, crypto-chat, bikini turquoise
Où suis-je sur la toile ? Ah ouais
J'appelle à l'aide mais je ne sais ni qui, ni pourquoi
Bikini turquoise, ni qui, ni pourquoi, bikini turquoise
Où suis-je sur la toile ? Ah ouais

Moi, je caresse ton visage
Sur mon écran tactile
Que reste-t-il du paysage ?
Dis-moi que reste-t-il ?
Que reste-t-il ?

La petite fille téléguide un vol d'étourneaux
Cette plaie assoiffée de cristaux liquides
Devine combien de vues ça lui fait
Ok Google, quel est-il celui auquel on sacrifie
Certains disent qu'il est un fils
Quant à moi, je n'y crois pas

Non moi, je caresse ton visage
Sur mon écran tactile
Que reste-t-il du paysage ?
Dis-moi que reste-t-il ?
Adieu vieux monde adoré
Une image oubliée sur un bout de papier
Un "quoi ?" si punk, iroquois, crypto-chat, bikini turquoise
Où suis-je sur la toile ? Ah ouais
J'appelle à l'aide mais je ne sais ni, qui ni pourquoi
Bikini turquoise, ni qui, ni pourquoi, bikini turquoise

Ni qui, ni pourquoi
J'appelle à l'aide
Ni qui, ni pourquoi
J'appelle à l'aide

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 Texte : Antoine Wilson / Arthur Teboul / Raphael De Pressigny / Sebastien Wolf / Clement Doumic

La "ville blanche"

Ostuni, Puglia (Pouilles), It.

Ego portrait

 J'ai peu d'estime pour ce que les anglophiles (des millions, en France) nomment "selfie".
Ici, j'avoue...

Allez-y !

Que dire après tant d'émotion ? Une actrice en état de grâce, les "non pros", ces "salauds de pauvres ", bouleversants... et tout le reste. Indispensable.

Frances McDormand, habitée : un Oscar amplement mérité !

La première fois que j'ai embrassé un garçon

On n'est pas obligé d'apprécier la chanson.
Mais la vidéo est bien belle.

Vue près de 15 millions de fois : on peut espérer qu'elle soit utile.

L'ami compassionnel

Il n'y a pas d'arcs-en-ciel...

(On peut activer les sous-titres français via la roue dentée.)

Triste et joliment dit à la fois.

Oh qu'elle est grasse, ma matinée !

Bon dimanche !

Chopin, c'est chaud comme le bon pain !

Cette interprétation récente de l'encore tout jeune Benjamin Grosvenor avec l'Orchestre National d'Ecosse néanmoins "Royal" (vive l'Écosse libre !) est assez voisine de celle enregistrée en 1999 par le grand Kristian Zimerman.
L'orchestre assure grave (je parle le jeune couramment), qui donne toute leur place aux cuivres, comme dans la version précédemment citée.
Quant à Grosvenor, il fait preuve d'une fougue et d'une délicatesse bien venues : c'est bien du Chopin, donc !

Sombre héros

Ceux qui ne regardent pas uniquement les zimages,
conviendront que je me donne du mal pour trouver les titres de billets.

J'aurais aimé...

 être "soigneur".