mercredi 31 octobre 2012
mardi 30 octobre 2012
lundi 29 octobre 2012
Vos commentaires
Pour des raisons techniques, je ne pourrai publier vos commentaires que jeudi matin 1er novembre au plus tard.
Que cela ne vous prive pas de vous épancher.
S.
Que cela ne vous prive pas de vous épancher.
S.
Jeune lecteur
Les mauvais esprits prétendront que le livre n'a été disposé ici que pour le décorum, par un photographe désireux de donner du sens à ce cliché.
Pas moi : j'ai foi en l'être humain, si !
Pompe*
La lecture ne doit pas être une cérémonie, mais une chose très naturelle.
*Vils coquins, ne vous méprenez pas : il ne s'agit pas du verbe conjugué à l'impératif (j'aurais mis un point d'exclamation), mais bien du substantif.
dimanche 28 octobre 2012
Cadeau dominical : Schubert | J.G Queyras, violoncelle - A. Tharaud, piano
Oubliez les images sucrées et écoutez !
Dans "Amour", le beau et grand film de Michael Haneke (Palme d'Or, Cannes 2012), le pianiste Alexandre Tharaud fait une prestation étonnante de justesse, et joue, évidemment... Schubert. On l'entend également dans le beau choral "Ich ruf'zu dir, Herr" de Bach-Busoni.
Autour de M.Haneke, 3 grands comédiens, Emmanuelle Riva, Jean-Louis Trintignant et Isabelle Huppert. A gauche, le pianiste Alexandre Tharaud, révélation d'un film... schubertien. |
samedi 27 octobre 2012
Alexandre était Grand et...
En France, une femme politique veut que mention soit faite de l'identité sexuelle "différente" de nombreux grands hommes (et grandes femmes) dans les manuels d'histoire.
Je pense, comme elle, que cette initiative permettrait à nos potaches volontiers homophobes d'appréhender différemment l'homosexualité.
En faisant le compte des célébrités, souvent vénérées, qui "en étaient", ils tomberaient... sur le cul !
Pourrais-je
me passer
de
Glenn
Gould ?
Il n'est guère étonnant que l'acteur Fabrice Luchini
et l'humoriste intelligent Gaspard Proust
ne puissent envisager leur
vie sans l'écouter.
vendredi 26 octobre 2012
Temple
jeudi 25 octobre 2012
Pièce humide
J'aime les boiseries dans les salles d'eau.
Ici, il faudrait un peu plus de marbre pour
le contraste chaud-froid.
La vasque, simplement posée, donne un
côté rustique à l'ensemble, en adoucit le
parti-pris de départ, "design".
Remarquez-vous autre chose ?
mercredi 24 octobre 2012
Improbable rencontre
Ah, comme Thelma et Louise dans le film de Ridley Scott, embarquer dans mon vaisseau un auto stoppeur nommé Brad Pitt...
"Monty " Clift, masculin fragile (GC Archives).
Une image neuve, moderne, de la masculinité
Revoyant il y a peu le magnifique "Fleuve sauvage" (Wild River) d'Elia Kazan, film écologiste prophétique, je pensais à la carrière sans erreur du beau "Monty", à son visage tourmenté, à ses choix exigeants, se confiant à Hitchcock pour le rôle de prêtre en proie au dilemme de "La loi du silence" (I confess) et, bien sûr, au personnage qu'il incarne dans "Soudain l'été dernier" (Suddenly last summer)où l'on voit un garçon "différent" lapidé par une bande de jeunes barbares qu'on dirait aujourd'hui "homophobes".
Il n'y a aucun doute sur l'homosexualité de Clift, discrète (Hollywood n'en aurait pas pardonné l'étalage) et sans doute mal vécue dans l'Amérique puritaine des années 40/60.
Une amitié exacerbée mais évidemment platonique vit le jour avec Liz Taylor dont on comprend mieux les engagements par la suite.
Terrassé à 46 ans, le génial acteur des "Désaxés" (The misfits) de John Huston, film maudit en casting-hécatombe (Gable, Marylin et Monty partirent pour l'au-delà dans les mois qui suivirent), Clift a donné à l'écran une image neuve, moderne, de la masculinité (nous n'oserons pas écrire "virilité"), en opposition aux canons de l'époque, en homme fragile, en proie au doute, revendiquant de fait sa part de féminité, suscitant l'admiration de James Dean qui n'hésita pas, certain jour, à signer "Jimmy Clift Dean" !
De sa trop courte carrière on retiendra, hors les 3 films précédemment cités, l'énorme succès commercial que fut "Tant qu'il y aura des hommes" (!) (From here to eternity), "Une place au soleil" (A place in the sun) avec l'inoubliable musique de Waxman et, bien sûr, "La rivière rouge" (Red River) de Hawks où la confrontation Clift/J.Wayne est révélatrice de deux "manières" d'être un homme.
Site officiel : clic !
Filmographie : ici
Lire :
"Montgomery Clift – Portrait d’un rebelle, de Patricia Bosworth – Mercure de France
et "Monty - la vie déchirée de Montgomery Clift" de Robert La Guardia (Editions France Empire) (Merci au lecteur qui nous a recommandé cet ouvrage)