vendredi 31 juillet 2020

Bleu









Vous ai-je dit que le
bleu est ma couleur préférée ?
Alors, quand j'ai vu ce rideau de douche...

Moi Tarzan, toi Jane

Johnny Weissmuller en 1932, par Cecil Beaton

36,8°
(Pour informer un lecteur soucieux de mon état de santé au jour le jour.)

mercredi 29 juillet 2020

Sans gravité

Photo Cameron Bushong - Flickr


Frais !


L'amélioration de mon état de santé et la répartition  progressive des disques et films de ma (trop) pléthorique collection issue des cartons aidant, je me sens frais, ce matin.Comme Audrey Hepburn dans le sublime Voyage à deux de Stanley Donen.

mardi 28 juillet 2020

Étalons


C'est une photo de tournage de l'un des films marquants des années 60/70.
Si ça ne vous dit rien, vous n'êtes pas cinéphile pour un sou : évidemment vous pouvez faire une "recherche image google" pour vous hausser du col tel l'un de ces nouveaux cuistres qui font appel à wikipédé (dia) et oublient dans les cinq minutes les informations qu'ils ont ingurgitées. 
Je me souviens que le film était un peu "pédo", comme le chef-d'oeuvre dont il s'inspirait, et  qu'à l'époque, on ne clouait pas au pilori le fils du secrétaire de l'assistant de la script-girl pour avoir participé à une entreprise artistique sulfureuse.
Je pense bien sûr à ce qui vient de subir Christophe Girard à Paris, qui n'eut que le tort de connaître et de travailler, il y a des lustres, avec un type un peu dérangé de la bistouquette.


lundi 27 juillet 2020

Davy croquette*

Davy Swart, se nomme-t-il.

* Ne me demandez pas où je vais les chercher : ce sont des stupidités qui jaillissent comme ça, dans un cerveau "intact", aux dernières nouvelles d'Ignace René Marie.

Le géant aux doigts de soie



Franz Liszt, ce n'est pas uniquement les Rhapsodies Hongroises, les Etudes transcendantes et autres démonstrations de virtuosité. Ecoutez donc la Troisième Consolation sous les doigts d'Horowitz : la même délicatesse que celle dont fait preuve ici Arkadi Volodos.
Les Années de pèlerinage me touchent à plus d'un titre.
Mes plus fidèles lecteurs savent pourquoi.

Il est indispensable d'écouter la Musique avec de bonnes enceintes connectées à son ordinateur.
En attendant de relier tous les maillons de ma chaîne, la musique me suit partout dans la maison, de la chambre au salon, et même dans la salle de bain avec cette petite merveille, qui, à faible coût bénéficie d'une sonorité plus qu'acceptable.
L'autre jour, dans ma rue, j'ai vu un groupe de gamines danser et chanter avec ça sur des notes moins inspirées et plus tonitruantes.
La musique est universelle.
A l'horizontale, car les haut-parleurs sont de part et d'autres.
Ça fonctionne en "Bluetooth".
Moins de 80 euros dans toutes les bonnes pharmacies.
(Publicité gratuite)

dimanche 26 juillet 2020

Le bel hirsute


La vocation principale de ce journal étant de nous faire rêver, voici le genre de garçon, nature, que j'aimerais trouver au salon par un dimanche d'été qu'il embellirait.
Combien de sucres, l'ami ?

Je vous souhaite un bon dimanche.

Quel tube !



C'est une version qui en vaut cent !
Schubert eut une vie plutôt pourrie : suffit d'écouter son oeuvre, admirable.

Encore un petit bonheur


Attendant matitunalement, hier samedi, qu'on me livrât (enfin !) mon piano, j'ai croisé Eddy de Preto en short et "Marcel" accompagné d'amis du quartier.
Il souriait beaucoup plus que sur cette photo.
Je lui ai dit "dommage, mon piano n'est pas encore arrivé !".
Et lui ai recommandé le bar-restaurant que mon appartement surplombe, où le demi est vendu 3 € en terrasse, et l'excellent couscous à 12 euros.
L'un de ses amis, certainement un voisin de secteur, confirma mes dires.
Ce fut un samedi beaucoup plus heureux que ce 11 juillet que ma mémoire se doit à présent d'occulter.

samedi 25 juillet 2020

Clairement obscur

Joe Martinez par Bell Soto.
Je me demande si ce garçon n'est pas un peu nu.

Hymne



Une succession de cartes postales, certes. Mais vous pouvez aussi écouter les yeux clos.

En France chez Gallimard. La couverture italienne est plus belle.
Je ne sais pourquoi cette chanson me bouleverse à ce point.
La sincérité, peut-être.
Attablé avec un ami l'autre midi à la terrasse d'une pizzeria, nous fûmes servis par un très beau garçon qui se révéla être napolitain.
Le fait d'évoquer cette chanson firent s'éclairer ses yeux et naître un sourire de gratitude sous le masque.
La chanson de Pino Daniele, devenu icône depuis sa disparition, est à présent une sorte d'hymne national pour les autochtones.
Je m'étais fait un copain.
J'y retournerai.
Par coïncidence, j'avais acheté le même jour le nouveau roman d'Elena Ferrante La vie mensongère des adultes.
Hormis que le titre en est alléchant, les premières pages sont à la hauteur des œuvres précédentes de l'auteur(e)-fantôme.




Ces petits "soulagements"

Il y a quelques années, je me précipitai un jour à la Librairie de Paris, Place de Clichy, où l'on offrait, si on achetait un livre de poésie - en l'occurrence Prévert en édition de poche - l'affiche du Printemps des poètes signée et libellée "épreuve d'artiste" par Pierre Soulages.
Je l'ai accrochée hier, dans son cadre bleu-nuit, dans ma nouvelle chambre.
Piqué par je ne sais quelle curiosité, je la cherchai via Google Image pour découvrir qu'elle se vendait aujourd'hui autour de 550 euros !
Il est des avatars moins heureux.



vendredi 24 juillet 2020

Le petit baigneur


Rarement le libellé "anges" n'aura été mieux attribué à mon sens.
Je ne sais pas qui c'est.
Et vous ?*

* Notre lecteur Martin s'est livré à une enquête minutieuse, d'où il ressort que ce charmant jeune homme se nomme Joe Peterson, et que l'on peut voir le résultat de cette séance de photo ici : cluquez


L'un contre l'autre serrés


C'est une photo de George Platt Lynes commandée par le "Kinsey Institute".
Vous voyez le rapport ?

jeudi 23 juillet 2020

Attirant

Ian Somerhalder dans Les lois de l'attraction de Roger Avary (2002)
Dans le film adapté du roman de Bret Easton Ellis paru en 1987, le personnage joué par le beau Ian est gay, le croirez-vous ?

Des nouvelles du front (qui va mieux)

Débarrassons-nous du désagréable : les bleus, le front, le crâne, le nez, ces petites choses sont en voie de rétablissement, grâce à vos vœux sans nul doute.
Dimanche matin, une douce amie, infirmière de son état est venue en découdre. Entre ses mains expertes, les fils se sont défilés. Assis dans le canapé, j'eus l'impression d'être chez le coiffeur. Ce fut beaucoup moins désagréable que la séance de couture aux urgences huit jours auparavant.

Mon emménagement, jeudi dernier, s'est passé avec la sérénité supposément requise (c'est moi qui l'avais requise, peine perdue !) : nuit sans sommeil, et sur le pied de guerre à l'aube.
Me voici dans mon nouvel appartement parisien ; je n'écris pas "installé", car je suis entouré de cartons difficiles à déplacer pour un Silvano encore handicapé : Saint Arnica, priez pour nous !
Après mon "frère" grec, constamment présent à mes côtés depuis l'accident, c'est mon ami, mon fils, celui qui n'aime pas qu'on me fasse des misères, qui va prendre la relève. L'ami grec étant parti au pays des Hellènes (et les garçons ?) - quoi de plus normal ? - le petit, rompu aux disciplines sportives, va pouvoir faire usage à bon escient de sa jeune musculature.
Hier soir, il a découvert mon nouveau home. J'eusse préféré un nouvel homme, mais il n'y a pas... urgence.
Aperitivo sur le balcon et couscous chez les Kabyles du dessous, où se presse en terrasse chaque soir une clientèle variée (oui !), dont quelques jeunes gens en empathie, si vous voyez ce que j'entends par là.
On a un peu exagéré : après le Cognac offert par le maître de céans, qui m'a déjà adopté - je le mérite, il est vrai ! - nous retournâmes sur le balcon (une loggia, dira-t-on snobément) pour du limoncello. Deux fois (ou trois ?), et nous nous grisâmes de diverses fadaises échangées.
Après une ronronnante nuit, je me réveillai vers les huit heures pour me rendre compte qu'il n'y avait... plus le moindre courant électrique dans la maison !
Je réglai - fébrilement, disons-le - le problème en deux heures éprouvantes, tant les "musiques" d'attente du fournisseur et d'Enedis, sont de nature à vous mettre les nerfs au bord de la crise, comme le dit l'ami Pedro.
À onze heures, je pus enfin faire mon premier café en chantant à gorge déployée l’Alléluia de Vivaldi.
Sortant prendre un air vivifiant bien qu'un tantinet pollué, je constatai avec plaisir que je retrouve un rythme de déplacement pédestre à peu près normal.
Vous imaginerez peut-être ma joie d'enfin pouvoir faire le tour du dizuitiaime en oubliant plaies et bosses.
Mais, tout de même, pour écrire de manière un peu moins littéraire, quelle fucking année 2020 !
Silvano

Ce que je vois depuis mon salon après le dernier limoncello, d'où la netteté. Mais ça calme !
Rédigé mercredi à onze heures vingt du soir en écoutant l'intégrale des Sonates de Beethoven par Claudio Arrau sur Youteub (au point où j'en suis...).
Allez écouter ça, c'est mieux que très bien : cliquer, svp.
 

mercredi 22 juillet 2020

Les beaux de Cadix

À Cadix, Espagne

J'ai vu le même genre d'évolutions masculines
dans les eaux de Naples.
Ils avaient les mêmes yeux de velours.


Troye est bon



J'aime bien les références à l'époque "glam rock".
Et l’ambiguïté, œuf corse.

Sobre

Palazzo Reale (Palais royal), Torino (Turin) Photo de Massimo Benenti

mardi 21 juillet 2020

De retour demain *


Coquinous,
le "conchiglie"
ne sont pas seulement d'excellentes pâtes :
ce sont des coquilles, en langue italienne.

* Ceci est un tizeur (teaser).
Mille visiteurs quotidiens de moins
depuis l'annonce de mes déboires :
je soigne ma promo !
Cela dit, les meilleur(e)s sont venus
tous les jours, je le sais.

lundi 20 juillet 2020

Je reviens


Merci encore une fois à toutes et à tous pour vos courriels et commentaires.
Je me rétablis et me meus, comme le clament les bovins, presque comme avant. 
D'ici la fin de la semaine, je pourrai à nouveau courir le guilledou !
Mercredi au plus tard, ce journal sera livré quotidiennement, comme par le passé.
Baci !
Silvano





dimanche 19 juillet 2020

En pleine forme... ou presque !

Par mail ou en commentaires, vous m'avez adressé vos vœux de rétablissement après l'accident qu'il faut vite oublier, et d'encouragements pour le déménagement.
Je vous en remercie chaleureusement.
Je suis entouré de cartons que je déballerai à un tempo adagio (cool, quoi) au fur et à mesure du retour de la forme habituelle.
Pour l'heure, je me sens déjà mieux.
Pas encore, cependant, pour suivre ce beau gosse à la trace...


Bon dimanche !

Force de la nature

Sviatoslav Richter joue Chopin, Etude 4 op 10.
Impressionnant, non ?



La source n'est pas indiquée.
Sans doute un extrait du film de Bruno Monsaingeon "Richter, l'insoumis" qu'il me faut revoir.
On dit aujourd'hui que Richter était "gay".
Qui pourra vraiment vérifier ?


Un bon garçon...

... doit toujours dormir avec les mains au-dessus de la couverture :

samedi 18 juillet 2020

Passe-muraille

Cette photo était signée "Quelquejeu". Un pseudo, non ?

vendredi 17 juillet 2020

jeudi 16 juillet 2020

Ces quelques fleurs à butiner

Ça vaut bien un libellé "Fouloulou !, non ?

mercredi 15 juillet 2020

mardi 14 juillet 2020

Bujur ! *


* Ça adoucirait beaucoup les civilités
si on se saluait en ce terme, non ?

J'ai eu un accident qui aurait pu être bien plus grave, et
je déménage au cours des deux prochains jours.
Je ne pourrais être d'aucun secours aux gros bras chargés de l'opération.
Je ne vous raconterai pas ma journée aux Urgences : c'est un cauchemar !
Je vais mieux : que ma lectrice et mon lecteur se rassurent.
J'évoque ceux qui lisent les phrases : tant d'autres ne verront que la photo de cet adorable joli môme.
Ce journal sera quelque peu succinct ces prochains jours.
Sans doute vais-je préparer quelques billets issus des archives.
Depuis 2007, il y a le choix.


lundi 13 juillet 2020

dimanche 12 juillet 2020

De l'air



C'est (trop) court,
c'est sublime.

Grace = classe

Grace Jones par Jean-Paul Goude 1980

Déménagement


Je déménage la semaine prochaine.
Après mûre réflexion, je confierai le
transport du piano à un spécialiste et non
à l'entreprise chargée du mobilier, d'autant
que je suis perché au cinquième étage sans ascenseur !

Je maintiendrai mes rendez-vous quotidiens pendant cette période
forcément mouvementée.

Timothée,


malgré ses cachets
confortables (il ne cesse de tourner)
ne semble pas avoir acquis le goût du luxe.
Je peux lui donner les coordonnées d'un artisan-peintre très efficace.
Appelle-moi donc, mon Chalametinou !

Beau noir, beau blanc

Kevin Dorchies et Soulemane Tounkara par Allan Hamitouche

jeudi 9 juillet 2020

En filet *

Marc Schulze, photo Maud Maillard
* Oui, je sais : j'aurais pu faire mieux.