Cole Alves photographié par Thomas Carmona |
est tout aussi heureux de vivre que le précédent.
Nous avouerons toutefois que s'il lui prenait envie
d'essayer notre lit (à baldaquin), nous n'irions pas
coucher dans la baignoire.
* (Liam est livreur à vélo pour Délivrenous, ou quelque chose comme ça.
Je commande une garbure illico.)
On avance comme on peut pour être les meilleurs au monde
Jonah dans sa chambre par Liz Kaufman |
Avoue que c'était passionnant.
Odd Nerdrum est un peintre norvégien né en Suède en 1944.
Il se définit lui-même comme "peintre kitsch" ; fantaisie d'artiste.
L'œuvre ci-dessus, est intitulée Spring.
Lors du pont de l'Ascension, je descendis jusqu'en Bourgogne, non loin d'une roche de Solutré pas assez proche, cependant, pour que j'en pratique... l'ascension.
Malgré la météo peu favorable - nous eûmes néanmoins quelques belles éclaircies - je trouvai en ce lieu un nouveau souffle ; je pus faire bonne chère et déguster de bons vins d'une région généreuse en la matière.
Un après-midi, comme je faisais quelques aller-retours sur les rives du lac tout proche, mon attention fut attirée par l'arrivée d'un jeune homme accompagné de ses parents ; le tout jeune adulte se débarrassa prestement de ses vêtements pour plonger dans le lac dont les eaux semblaient pourtant glaciales.
J'admirai la témérité du jeune nageur qui pratiqua quelques longueurs d'un crawl souple et délié.
Par un hasard malicieux, mon jeune "plus qu'ami" m'envoya, le même jour, une photo de lui tentant une incursion dans une Manche peu propice, en ce mois de mai qui joue à être mars, aux ébats aquatiques.
Terriblement frustrés, privés depuis plusieurs mois des libertés essentielles, les jeunes gens profitent de la moindre occasion de respirer ou d'enfin se rencontrer à l'air libre.
Comme dit l'autre, "avoir vingt ans en 2021 n'est pas facile".
Aujourd'hui plus que jamais, lire, c'est résister à la médiocrité qui plombe l'époque que nous traversons.
Celle de la facilité, de la connaissance qui s'acquiert d'un clic et s'oublie aussitôt.
Celle des chaînes dites d'information en surenchère, où les divagations d'un Zemmour font "un carton" diraient les tenants d'audience à n'importe quel prix. L'un de ces canaux, celui où sévit cet olibrius, assume un populisme en gémellité avec la chaîne américaine qui encensa à longueur d'émissions le sinistre Trump.
Ailleurs, la tendance est désormais à la dérision de tout sujet qui demande un minimum de sérieux, à la dégénérescence d'une langue française qui fut autrefois admirable, respectée de par le monde. Le règne du "quoi", ce pronom interrogatif qui conclut à présent les questions de journalistes dont on se dit qu'ils ont oublié les préceptes enseignés dans leurs écoles.
Pour fuir ces nuisibles écrans, notre seule voie de salut est la lecture. Par elle, un condamné à la mort par décérébration peut s'échapper.
Je lis - trop peu - à un tempo adagio ; au lit, souvent, avec une préférence pour les auteurs qui usent du... point-virgule.
Je plaisantais, quoique...
Mes lectures d'avril-
mai :
Conversations... sur mon balcon. |
Un fidèle lecteur attirait dernièrement mon attention, par courriel, sur le remarquable document diffusé tout récemment par Arte sur les ignobles "thérapies de conversion".
Homothérapies, conversion forcée, le film de Bernard Nicolas réalisé en 2019 est bouleversant à plus d'un titre ; cette enquête approfondie donne la parole à des victimes de tous pays, laminées par ce qu'elles ont subi.
J'avais vu le film lors de sa première diffusion, et en sortis effaré.
Pour le voir, il suffit de cliquer ICI
L'année précédente, l'excellent film américain Boy Erased de Joe Edgerton était consacré à cette ignominie.
En complément du film de B. Nicolas, je ne peux que le conseiller.
En voici la bande-annonce (le film existe en DVD, et en VOD sur plusieurs plateformes) :
En 2018, le magazine Vogue Italia consacrait quelques-unes de ses pages au "look" de la grande chanteuse italienne Mina Mazzini, appelée plus communément "Mina". Souvent imitée dans les spectacles de travestis, Mina est, au-delà des Alpes, une véritable icône gay.
Quelle surprise de retrouver, dans ce Vogue italien, le beau modèle Phillip Mayberry que vous avez pu apprécier ici même en surfeur de charme.
C'était mercredi dernier, là !
Le voici donc en simili-Mina :
Forever Mina par Luigi & Iango - Vogue Italia Octobre 2018 | Modèle : Phillip Mayberry |
fait
C'est sans doute la formule des "3 ténors", initiée par Luciano Pavarotti, qui inspira en 2010 la création du trio "Il Volo" que l'on entend ici lors du concert du Prix Nobel 2012.
Les trois garçons (deux ténors, un baryton) n'étaient alors qu'à l'orée d'une carrière devenue par la suite mondiale.
Le répertoire du trio est pléthorique, qui unit l'opéra, la variété italienne (comme là-haut) et les standards internationaux.
Le grand Placido Domingo, bluffé, les a adoubés, lequel dirigea l'orchestre lors d'une "nuit magique" à Florence en juillet 2016. De même, ils ont reçu l'onction, entre autres, de Barbra Streisand, de Britney Spears (!) et... du pape François.
Partout dans le monde, un accueil plus qu'enthousiaste leur est réservé.
Si vous craquez pour eux, voyez le concert intégral donné en 2019 à Matera pour le dixième anniversaire de leur formation, entrecoupé d'entretiens et de documents glanés en grandes occasions : c'est ici.
Si Il Mondo, ci-dessus, est l'une de mes chansons italiennes préférées, leur interprétation, ci-après, de Nessun Dorma à Florence (à Santa Croce), avec le grand Domingo à la baguette, est proprement magnifique ; comme le sont les prises de vues.
Chapeau, les gars !