jeudi 31 octobre 2019
Fou !
Dans une vitrine milanaise en 2018 |
Plus d'apparition, rien, nada, oualou, depuis 1978...
et Mina Mazzini, à 79 ans, sort un album bon an mal an, avec ou sans
son complice de toujours Adriano Celentano !
Bien qu'invisible à jamais, Mina reste présente dans le coeur du peuple italien qui lui voue une vénération indéfectible. Il paraît qu'elle est une "icône gay", comme l'est sa "rivale" Patty Pravo.
Pedro Almodovar semble avoir renoncé (pour l'heure ?) au film qu'il voulait consacrer à l'immense chanteuse de Grande grande et autres succès internationaux.
Il lui rend cependant hommage en intégrant sa chanson Come sinfonia à Dolor y gloria :
mercredi 30 octobre 2019
Figueira
L'amour à double-tour
Peut-on mettre les sentiments en prison "à perpétuité" ?
Cette mode apparue au début de ce siècle est d'une stupidité sans nom.
Le photographe pense peut-être avoir signé une oeuvre impérissable du même métal.
Je doute qu'il s'agisse d'une dénonciation.
Si, par extraordinaire, il lit ces lignes...
mardi 29 octobre 2019
Ruppert/Alec
Pas très originales, peut-être, ces images de celui qui devint une icône gay grâce au Maurice de James Ivory.
Mais suis-je le seul à être tombé amoureux du beau garde-chasse incarné par Rupert Graves ?
Mais suis-je le seul à être tombé amoureux du beau garde-chasse incarné par Rupert Graves ?
Calme est la nuit
Lors d'un séjour dans un hôtel napolitain,
j'avais noté avec amusement que
mon jeune compagnon de voyages
d'alors, s'était relevé pour refermer
une porte de penderie qui s'était
ouverte de manière intempestive.
Je l'aurais fait moi-même s'il n'en
avait pris l'initiative.
J'aime qu'au moment qui précède
l'entrée dans le monde des rêves, rien
de fâcheux, selon mes petites manies,
ne vienne encombrer mon champ de vision.
Mon cas n'a rien d'unique, apparemment.
lundi 28 octobre 2019
Je suis parti en Italie
C'est original,
n'est-ce pas ?
Je fais découvrir
de jolis sites lombards
à un ami que les descriptions
que j'en faisais à la manière de
Jean Giono faisaient rêver depuis fort longtemps.
Nota bene :
je publierai un nouveau numéro de mes "automneries"
dès mon retour chez les fous (à Paris, quoi !). J'ai préparé néanmoins
deux ou trois billets et, bien sûr, quelques ima(n)ges pieuses.
Vos commentaires, toujours bienvenus, seront publiés
avec quelque retard.
Après la grappa du soir.
n'est-ce pas ?
Je fais découvrir
de jolis sites lombards
à un ami que les descriptions
que j'en faisais à la manière de
Jean Giono faisaient rêver depuis fort longtemps.
À Brescia. |
je publierai un nouveau numéro de mes "automneries"
dès mon retour chez les fous (à Paris, quoi !). J'ai préparé néanmoins
deux ou trois billets et, bien sûr, quelques ima(n)ges pieuses.
Vos commentaires, toujours bienvenus, seront publiés
avec quelque retard.
Après la grappa du soir.
dimanche 27 octobre 2019
Nous sommes beaux...
samedi 26 octobre 2019
Matin difficile
Mise en garde
vendredi 25 octobre 2019
jeudi 24 octobre 2019
mercredi 23 octobre 2019
Olivier Rousteing
mardi 22 octobre 2019
Automneries 2019, "numero cinque"
Les anges de la balle-au-pied
Je fus aimanté par ces anges jouant aux arènes de Montmartre un jour d'errance en solitaire d'avril 2018.
Loin de m'en vouloir de les observer puis de les photographier, ils m'adressèrent des sourires comme on envoie des baisers, pensant peut-être que c'étaient leurs exploits footballistiques qui avaient suscité mon intérêt.
Ce qui n'en est pas moins piquant.
Ils m'adressèrent des sourires comme on envoie des baisers |
La vieille dame au violon
À Cremona, chez Stradivarius |
J'évoque à nouveau celle qui est devenue une amie de toujours par la grâce de la musique partagée, car la semaine prochaine j'irai à Crémone (Cremona), la ville de Stradivarius, la capitale moooooondiale du violon, avec son fils : il pourra ainsi lui rapporter un souvenir pour son quatre-vingt onzième anniversaire et un cadeau de ma part pour qui ces quelques jours sont inoubliables.
Christophe Honoré l'enchanteur
Vincent Lacoste et Camille Cottin, photo de tournage. |
Ce n'est certes pas son meilleur film, mais Chambre 2012 possède une charme particulier dû principalement, selon moi, au concept scénaristique très original qui transforme les affres de la vie d'un couple vieillissant en fable sautillante, un peu dans la veine, parfois, d'un Michel Gondry, quand ce dernier est au meilleur de son inspiration.
Ça file, ça virevolte, ça vaudevillise un tantinet, et donc, de fait, ça vous prend dans ses bras pour un moment de cinéma qui ne se la pète pas, où l'on se love tranquillement en pays de bienveillance, ce qui, par les temps qui trépident, hein...
Et puis, nonobstant le talent et la grâce de Chiara Mastroianni, le jeu intelligemment (naturellement ?) flegmatique de Benjamin Biolay, la perversité de Camille Cottin, le choix judicieux de la Sonate K466 de Scarlatti et du Could it be magic de Barry Manilow (mais aussi, un peu beaucoup de Frédéric Chopin !), et puis, disais-je, il y a Vincent Lacoste, tant adulé de moi et d'autres garçons sensibles qu'il a conquis à jamais dans le précédent film du sieur Honoré*, épatant, finaud, magnifique, talentueux et doté, de surcroît (je me lâche !), du plus beau cul du cinéma français, ce qui justifierait presque l'organisation d'une pétition pour le rétablissement immédiat des "cinémas permanents" d'avant, où l'on pouvait rester à toutes les séances si on le désirait.
Bref, ne faites pas la gueule, détendez vous : ce film vous y aidera.
Et puis, Scarlatti, n'est-ce- pas ?
Domenico Scarlatti, Sonate K 466 - Vladimir Horowitz, piano.
* Plaire, aimer et courir vite
RIP, Frédéric !
Des fleurs, toujours. |
Jeudi dernier 17 octobre était la date anniversaire de la mort de Frédéric-François Chopin qui s'éteignit à Paris en 1849 à l'âge de 39 ans.
Si cher au cœur des mélomanes et des pianistes du monde entier (il fut le premier à exploiter les possibilités du piano "moderne"), l'artiste majeur de la période romantique fit l'essentiel de sa carrière à Paris où il repose dans le cimetière du Père Lachaise. Selon ses dernières volontés, son cœur a été séparé de son corps pour être transporté à Varsovie où il se trouve dans un pilier de l'église de la Sainte Croix.
Jour après jour depuis le jour de son inhumation, la tombe du Père Lachaise est ornée de fleurs déposées par la foule d'amoureux de la musique et de musiciens qui l'adulent pour l'éternité.
Pour écouter Chopin, entre autres grands pianistes, j'ai une tendresse particulière pour Arthur Rubinstein.
Un peu de gloire, beaucoup de douleur
J'ai revu, comme prévu, le film de Pedro Almodovar, en Blu-ray d'excellente facture, en compagnie d'un jeune ami (bluffé !) qui l'avait manqué lors de sa sortie.
La scène "émoustillante" vue par ici maintes fois, arrive finalement assez loin dans le film ; mon souvenir n'était pas très précis.
Mais tout ce qui précède cette scène et tout ce qui la suit est purement génial, et je pèse le mot !
Bonne nouvelle : Pedro est de retour !
Et Antonio aussi !
Antonio Banderas : a-t-il jamais été meilleur ? |
Cadeau.
C'est la chanson (ici, en direct et en public) qui accompagne l'un des grands moments du film de Christophe Honoré Chambre 212 (voir plus haut) :
Crédits : comme on peut le constater, tant elles sont de qualité moyenne, j'ai fait les photos insérées dans ces automneries.
Sauf la dernière :
Garçon fumant à sa fenêtre | Daniele Sartori, Montmartre 2010 |
lundi 21 octobre 2019
Quatre anges de cinoche
Michael Parker, Keanu Reeves, River Phoenix et Rodney Harvey sur le tournage de My Own Private Idaho de Gus Van Sant en 1991.
Vous l'avez tous vu, n'est-ce pas ?
Note : je m'éloigne de Paris quelques temps pour un repos en famille, mais continue à publier (notamment mes "automneries, dès demain).
Par contre, vos commentaires seront peut-être publiés avec quelque retard.
dimanche 20 octobre 2019
Jeux de mains, jeux de vilains
Jeux de mains, jeux de vilains est une série de photos réalisée
à Paris en juillet 2019 par Mathilde Biron
avec
Théo Mallet (ci-dessus à gauche), futur maître du cinéma d'animation
et
Erwan Jeammot (à droite), futur grand danseur.
BON DIMANCHE !
Waou, ce moderato !
Ce "tube" de la "grande" musique, vociféré de nos jours - car les temps changent - par la grande Céline Dion (All by myself s'en inspire dans les grandes largeurs) pourrait sembler un peu banal dans ces pages. Mais il s'avère qu'il s'agit de ma version préférée, du moins pour le premier mouvement où Richter et Sanderling semblent s'être mis d'accord pour modérer le Moderato de rigueur, d'une majesté impressionnante qui donne l'étonnante impression d'entendre ces pages ultra célèbres pour la première fois !
Je suis plus réservé pour les deux autres mouvements.
Rien ne vous empêche d'écouter en boucle de 0:00 à 11:20.
samedi 19 octobre 2019
Peter Watson, l'ange oublié
Sur cette photo de la fin des années 30, le photographe et créateur de costumes pour films Cecil Beaton, le multi-millionnaire et play-boy gay Peter Watson et son amant de l'époque, le scénographe Oliver Messel.
Watson (1908-1956) n'aura laissé que des notes de bas de pages dans les ouvrages de l'époque sur ses amis plus célèbres : il fut pourtant un collectionneur d'art et mécène qui finança de jeunes peintres britanniques tels que Freud, Francis Bacon et John Craxton. Il apporta également des subsides à la revue Horizon dont les moindres des contributeurs avaient pour noms Christopher Isherwood, WH Auden, George Orwell, Graham Greene, Bertrand Russell et Virginia Woolf.
Oliver Messel et un Peter Watson toujours vêtu avec recherche |
En fin de compte, ce brillant personnage, mort à l'âge de 48 ans, fut l'amour d'une vie pour Cecil Beaton avec lequel il entretint une amitié purement platonique !
Pour Beaton, dont le désir ne fut jamais assouvi alors que Watson ramassait des garçons à la pelle dans les boîtes de Londres, Paris, ou Berlin, "Peter", possédait "une beauté bestiale et subtile ... et ses fesses, sa maigreur et ses longues jambes et ses bras tendus, son cou et ses grosses mains en font un idéal".
Watson est mort chez lui, dans son bain, dans de mystérieuses circonstances en 1956, peut-être des mains de son amant du moment.
Très en deçà de la mort idéale qu'il aurait souhaitée, déclarant au début de la guerre froide "lorsque la bombe à hydrogène explosera, je veux me désintégrer dans… une poussière constituée de plâtres de la Renaissance, de tables de William Kent, de Picasso, de brandy et d'Alban Berg"
L''artiste russe Pavel Tchelitchew peint Peter Watson assis © Archives du studio Cecil Beaton chez Sotheby's |
L'ouvrage n'a pas été traduit en français.
vendredi 18 octobre 2019
Kiloutou ?
Non, ce genre d'établissement n'existe pas à Baltimore.
C'est un malicieux détournement (mais par qui donc ?) d'une célèbre photo de A. Aubrey Bodine (1906-1970) que voici :
Bluffant !
International Ballet Festival, Miami 2012 - Arcadian Broad (Orlando Ballet), 16 ans à l'époque, remportait le grand prix avec cette performance.Il est également l'auteur de la chorégraphie.