mardi 31 août 2021

Petit accident

C'est ballot, n'est-ce pas ?
Avouez que vous aimeriez bien goûter, coquinous !

Prescription suivie

 Étant donné qu'à Paris, comme le disent les Japonais, sakaï, je vais suivre ce conseil dès aujourd'hui : direction Verona (Vérone) et Lac de Garde via Venezia (Venise), et hop !
Je blaguerai bloguerai néanmoins chaque jour.

Un simple petit bisou,

 ça vous remet tout de suite en forme.

lundi 30 août 2021

La vie en rose... ou presque

Jared Celma, paysagiste :  déjà blasé ?

Ooops




Plusieurs scénarios possibles...
(Brando Eaton in Balls Out (2009)

dimanche 29 août 2021

Bon dimanche, na !

Photo MEREL HART STUDIO, Bruxelles

Johannes B., moi, ça me détend :


C'était en 2002 à La Roque d'Anthéron
L'intégralité de cet Opus 118 de Brahms par Lugansky est ici : clic
Grand !

Hier soir,

c'était soirée-pyjama.
On s'est drôlement bien amusés !

samedi 28 août 2021

Adolescence

Adolescence est une histoire de passage à l'âge adulte qui se déroule entièrement au cours du dernier jour de l'été. À bien des égards, pour notre protagoniste James et son meilleur ami Simon, c'est aussi le dernier jour de l'enfance. James part demain, laissant leur ville, l'endroit, et surtout les gens avec lesquels il a grandi. Il n'est pas sûr de les revoir un jour. Mais il y a des choses que James n'a jamais eu la chance de dire. Des sentiments qu'il n'a jamais pu exprimer. Situé dans les Cornouailles pittoresques des années 1950, le film reflète les réalités de l'époque. Des rôles de genre rigides, une expression de soi limitée et des vérités tacites qui empêchent les gens d'être ce qu'ils sont vraiment. James est un vidéaste en herbe, il espère capturer la journée, un souvenir qu'il gardera pour toujours. Comme de nombreux artistes, il peut trouver la force derrière sa caméra de dire qui il est vraiment à la personne qui compte le plus.

Je ne sais rien de plus que le synopsis ci-dessus sur ce court-métrage, apparemment invisible (j'ai enquêté longuement) du photographe et réalisateur anversois Zeb Daemen sorti (ou pas) en 2019-2020.
Il existe une page dédiée ici : clic
Ci-après, la brève bande-annonce :


Pianoforte italien et cinéma

Le pianiste italien Michelangelo Carbonara (!), dont je recommande ses 42 Sonates de Scarlatti (Brilliant Classics) même s'il n'atteint pas le niveau de notre Lucas Debargue, interprète ici - un "bis" vraisemblablement - les thèmes principaux du film Nuovo Cinema Paradiso de Giuseppe Tornatore, dont la musique fut écrite par Ennio Morricone et son fils Andrea.
Du film, il faut voir la version cinéma, et non celle, disponible sur le marché actuellement, qui nous octroie quarante minutes supplémentaires qui ne lui apportent rien.

 

Nuovo cinema paradiso (1988) : j'adore ce film dont la scène finale, entre autres, est magnifique !

Avoir 20 ans en 2021

 "Ce n'est pas facile d'avoir 20 ans aujourd'hui" disait à peu de chose près le président Macron (vous savez, le dictateur !) lors d'une allocution.
Encore faut-il que les belles paroles dont il se fait une spécialité soient suivies d'effet.
Dans une France que l'on dit résignée, qui ne vote plus, où ceux qui gueulent le plus fort (la droite dans ce qu'elle a de plus extrême) font la une des médias et font leur miel de la situation sanitaire, des jeunes s'activent néanmoins avec l'impétuosité et les maladresses de leur âge.
Contrairement à beaucoup de mes congénères, je n'ai pas oublié le jeune homme que je fus, qui milita ardemment pour "changer la vie" et reste à l'écoute de ces gamin(e)s qui ont inscrit cette belle intention à leur programme.
Ainsi, j'ai participé en début d'été à une discussion avec une petite bande de post-adolescents s'activant passionnément pour une "primaire populaire" destinée à rassembler le camp progressiste pour l'élection présidentielle de 2022.
Je me gardai, bien qu'échaudé, de prononcer le (beau) mot "utopie", malgré le constat que je peux faire de la danse des égos et de la multiplication des candidatures qui s'annonce, de celle qui doit faire jubiler le pouvoir actuel.

Par un concours de circonstances, Raphaël Glucksmann, l'un de ces hommes détestés en cette période où il est de bon ton de vilipender ceux qui réfléchissent (ces "intellos" honnis) et de prêter l'oreille à un Zemmour qui serait le grand "influenceur" (au secours !), Glucksmann, donc, publie aujourd'hui même une Lettre à la génération qui va tout changer : l'avenir fasse que ça ne reste pas un vœu pieux, et que la génération de la relève redonne au mot si galvaudé "politique" tout son sens.
Comme lui, il faut souhaiter, non pas que les jeunes créent de nouveaux partis, ajoutant à la confusion, mais fassent de l'entrisme dans ceux qui existent, exsangues, sans militants, usés.
Son argumentation est des plus sensées, que je vous livre ici :

Quelle idée d’avoir 20 ans aujourd’hui !

Où que vous tendiez l’oreille, vous entendez le chant lugubre des résignés et la complainte lancinante de l’impuissance.
La catastrophe climatique ? Inexorable !
L’extinction de la biodiversité ? Irrémédiable !
La globalisation financière, les délocalisations, l’explosion des inégalités ? Inéluctables !
Le déclin des démocraties, l’érosion des droits et la montée des haines ? Inévitables !
Partout on vous répète que c’est ainsi et que vous n’y pouvez rien.
C’est faux ! Rien n’est écrit, jamais, et vous pouvez ­inverser le cours des choses.
Je vous ai vus à l’œuvre, de Lille à Marseille, en ­passant par Reims, Corbeil-Essonnes, Villeurbanne ou ­Clermont-Ferrand. J’ai vu en vous la spontanéité et la sève qui manquent tant à nos dirigeants.
Votre irruption sur la scène politique va changer la donne. Vous allez faire mentir les fatalistes et les ­cyniques.
Ne sous-estimez jamais votre pouvoir.
Exercez-le, vous verrez.
R. G

Même si l'on peut s'étonner de voir coexister une apaisante Taubira et un Ruffin très excité dans leurs parrainages, jetons un coup d'œil sur le site des jeunes de La primaire populaire, ici : clic

Le livre de Raphaël Glucksmann paraît chez Allary Editions (208 pages, 18,90 €).

mercredi 25 août 2021

GC Déco : le bel intérieur de Jared*

Sur son Steinway & Sons (au fond), Jared Celma, de retour de Dubaï, travaille actuellement l'Allegro Barbaro de Bela Bartok.
Le déchiffrage de cette œuvre quelque peu ardue ayant fragilisé sa vue, on sera indulgent quant au port des lunettes teintées en intérieur.
* Tout un chacun aura compris cette petite allusion un tantinet salace : inutile, donc, de l'alourdir davantage en commentaire.

Portrait de groupe avec anges et digressions silvaniennes

Photo de moi-même à Trieste

Le Venises de Paul Morand a pour seuls intérêts la passion qu'éprouvait l'auteur pour la Sérénissime et les descriptions qu'il en fit. "Venezia" ne voulut lui faire l'honneur d'accueillir sa dépouille à San Michele, l'île-cimetière où reposent Diaghilev, Stravinski et Pound.
L'homme n'ayant décidément pas de bol ne put loger non plus dans le caveau de Yerres, charmante bourgade bourgeoise dont l'ancien Maire et à présent Député n'est autre que ce pauvre Nicolas Dupont-Aignan. À Yerres, on peut visiter la Propriété de famille du peintre Gustave Caillebotte, ce qui tend à prouver que l'art et la culture peuvent coexister avec la bêtise.
Puisque nous sommes en terrain "réac", revenons à Trieste-la-mélancolique, où les cendres du sieur Morand furent finalement déposées à côté de celles de sa sœur dans un grandiloquent mausolée (notre photo, comme on l'écrit dans la Presse Quotidienne Régionale).
Par l'une de ces incongruités de l'Histoire, celui qui fut nommé Ambassadeur de France en Roumanie sur recommandation du sinistre Pierre Laval, collabo (ici, le terme est à sa place) en chef sous l'occupation nazie (là aussi, la croix gammée et l'étoile jaune, revêtent tout leur sens), après une dizaine d'années passée en pénitence en Suisse (pas à Sainte Hélène, tout de même), revint en douce France qui lui octroya un fauteuil en son Académie en... 1968.
Homophobe invétéré, mais fréquentant assidument Proust et Cocteau (les phares attirent les phalènes, c'est bien connu !), l'homme avait eu droit, lors de l'épuration, à cette saillie de Louis-Ferdinand Céline, qui s'y connaissait en matière d'ordures :
"Et Paul Morand donc ! Même pas inculpé ! Qui se balade fort librement en Suisse ! Charmant Jean-foutre deux fois ambassadeur de Pétain ! Grands seigneurs évidemment… auxquels la loi rigoureuse ne s'applique pas comme aux voyous de mon espèce !"
Dans les dernières pages de son Venises, Morand s'en prend aux Hippies 
(a-t-on connu moins méchants, depuis ?) qu'il traite de "pouilleux".
L'un d'eux, maugréant, lui "chie dessus" (in extenso).

La discrète sépulture de Paul Morand à Trieste

Pour revenir à beaucoup mieux, un "petit" Caillebotte.
Mon correcteur me souffle "caillebotis" : où va le monde ?

Gustave Caillebotte : Baigneurs au bord de l'Yerre (1878)

mardi 24 août 2021

Beau piano blanc

Non, il ne s'agit pas de l'élève que j'évoquais dans le billet précédent.
Pour le garçon ci-dessus, je suis prêt à revoir à la baisse mes tarifs astronomiques.

La Roque d'Anthéron 2021 : les projecteurs sont éteints


Joli clip en guise de clap de fin

Le prestigieux Festival International de Piano de La Roque d'Anthéron (en Provence) s'est achevé le mercredi 18 août, qui s'est déroulé dans de bien meilleures conditions que l'an dernier.
Pour la deuxième fois, fierté pour moi de compter parmi les pianistes programmés un élève que j'ai suivi de l'âge de 6 ans à son début de carrière.
Pour les amateurs de grand piano, "La Roque" est devenu en plus de quarante ans un rendez-vous estival incontournable.
René Martin, son infatigable animateur, est également la cheville ouvrière de La folle journée de Nantes ; ce qui n'est pas rien non plus.

À l'année prochaine !

lundi 23 août 2021

C'est un beau Roman

Le très charmant et talentueux Roman Malyshev du Mariinsky Ballet aime lire, apparemment. Une belle illustration de la fameuse préconisation de Juvénal "Mens sana in corpore sano".

Et gourmand, de surcroît !

"Quand revient le calme" : une "mini-série" remarquable

L'affiche originale avec Karen-Lyse Mynster, exceptionnelle


Pour avoir apprécié Borgen et Au nom du père, je savais à quel point les Danois excellent dans les séries de haut niveau, de celles qu'Arte a sélectionnées pour ses programmes.
Quand revient le calme est du même niveau que les précédentes, de laquelle on décroche difficilement. Avec mon compagnon de soirées audiovisuelles, nous l'avons suivie au rythme de deux épisodes quotidiens !

Synopsis : 

Copenhague, neuf jours avant un attentat dans un restaurant. Morten et Camilla s’apprêtent à fêter leur douzième anniversaire de mariage, mais le cœur leur manque, car le comportement d’Albert, leur fils, les inquiète. Nikolaj, chef cuisinier, affronte un patron aux méthodes douteuses. Ministre de la Justice, Elisabeth désire faire voter une loi plus favorable aux demandeurs d’asile. Jamal, un jeune coiffeur, désespère de décrocher son permis de conduire. Réduit à vivre en maison de retraite suite à un accident vasculaire cérébral, Holger ne supporte plus sa condition. Ginger, une jeune femme sans-abri, a brièvement trouvé refuge chez une amie. Partagée entre son partenaire de toujours et un nouvel amour, la chanteuse Lisa va devoir prendre une décision difficile. Louise, serveuse dans le restaurant où Nikolaj officie, emmène Marie, sa fille âgée d’une dizaine d’années, faire un don de vêtements près d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile. Par hasard, Marie y découvre un sac de munitions...
Arian Kashef est Jamal

La narration nous conduit, par retours en arrière successifs, jusqu'à l'attentat terroriste - évoqué dès le premier épisode, je ne divulgâche rien - et, par la suite, en analyse les conséquences.
La progression dramatique due à un quatuor de scénaristes hors pair, le soin apporté à la psychologie des différents (ô combien !) personnages (entre autres la révélation de l'homosexualité de l'un d'eux en milieu hostile et le fait que la Ministre de la Justice soit mariée à une femme...), la réalisation rigoureuse, les actrices et acteurs habités par leur personnage, font de Quand revient le calme une œuvre télévisuelle admirable en tous points.

Arian Kashef et Besir Zeciri (Alban)

Peter Christoffersen est Nikolaj
Karen-Lyse Mynster 


Jacob Lohmann est Morten


10 épisodes d'environ 56 minutes à voir absolument ici : clic

dimanche 22 août 2021

Une brassée d'anges







J'avais envie de vous gâter.

Bon dimanche !

Chanson de septembre, quelque peu en avance

On entend, ci-après à 0'48, la chanson de Kurt Weil September song dans cet extrait du film de William Dieterle September affair (en France Les amants de Capri, 1950).
La chanson devint un "standard" interprété par de multiples artistes, dont Ella Fitzgerald, dont vous trouverez la version en descendant d'une marche. La chanson fut interprétée par la grande dame du jazz, comme on dit, dans un film des années soixante, bien oublié lui aussi, intitulé Let No Man Write My Epitaph.
C'est mon ami merveilleux de 24 ans qui m'a parlé du film, œuvre hollywoodienne assez moyenne dont je n'avais gardé aucun souvenir. En 1950, je n'avais que 30 ans*, d'où cette défaillance de ma mémoire. 


Par Ella, c'est grand !



* Je me rajeunis, j'en avais 39.

Miam miam, una pasta buonissima !


J'avais dégusté cette "pasta" lors d'un séjour à Turin.
J'en ai préparé récemment pour aimer un jeune gourmand à l'insatiable appétit.

Ce qu'il vous faut

Ingrédients pour 4 beaux garçons
240 gr de Gragnano paccheri, mais vous pouvez utiliser des "bucatini"
200 gr de burrata
200 gr de "pomodorini" (tomates cerises bien mûres, c'est la saison)
20 gr de basilic frais
30 gr de chapelure
Huile d'olive extra vierge, poivre, sel au goût (il faut toujours goûter pour un assaisonnement réussi, vous le savez !)

Le résultat

La recette :
Commencez par faire bouillir l'eau, car les paccheri ont des temps de cuisson légèrement plus longs que les pâtes de blé traditionnelles (environ 15 min). Lorsque l'eau a bouilli, salez-la puis ajoutez les pâtes.
Pendant ce temps, lavez et coupez les tomates en petits morceaux, mettez-les dans une poêle chaude dans laquelle vous avez préalablement versé un filet d'huile d'olive extra vierge et faites cuire jusqu'à ce qu'elles se défassent (si nécessaire, ajoutez un peu d'eau de cuisson des pâtes pour les empêcher de brûler).
Préparez la crème de burrata en en mélangeant environ les deux tiers avec un filet d'huile d'olive extra vierge, du sel, du poivre et un peu d'eau des pâtes.
Enfin, préparez la chapelure de basilic : mixez les feuilles de basilic avec la chapelure et l'huile d'olive extra vierge jusqu'à obtenir un mélange d'une plaisante couleur verte.
Une fois les pâtes égouttées, les ajouter dans la poêle avec les tomates cerises, afin qu'elles se mélangent bien à la sauce, et procéder au dressage : verser la crème de burrata au fond de l'assiette, puis les pâtes assaisonnées avec les tomates cerises et le basilic émietté. 
Hacher la burrata restante dans des assiettes.

Dégustez en bonne compagnie :


Les garçons : Mor Siman Tov et Yahli Manischewitz 
Le chat : Elio (je crois)
Le photographe : Tom Kneller

samedi 21 août 2021

Coitus ?

Photo: Klara Fowler ©2021 Coitus (!) Magazine

Homophobie non, merci.


En Italie, on trouve ce visuel en de nombreux lieux, touristiques ou non.
À ma souvenance, je n'en ai pas vu du même genre en France.

Sacha* entre deux concerts

Photo Xenie Zasetskaya

Le pianiste Alexander Malofeev

Au Festival de Stresa (Lac Majeur, It.)

* Dans les pays slaves, Sacha est le nom affectueux (terme hypocoristique en langage savant) du prénom Alexandre.

vendredi 20 août 2021

Garçon nu très content

 J'insère rarement ce genre de photos.
Mais je trouve ce garçon tout à fait sympathique.