Via Kurt Rowe |
samedi 31 octobre 2015
vendredi 30 octobre 2015
Radeautage
Sources
jeudi 29 octobre 2015
mercredi 28 octobre 2015
Alain Delon : être et avoir été
Qu'il était beau, le jeune Delon, quand il tournait avec le Maestro homosexuel Luchino Visconti.
À 80 ans, l'acteur est aujourd'hui raciste et homophobe.
On s'abstiendra de lui souhaiter un bon anniversaire.
On se prend même à espérer qu'un pigeon vengeur...
mardi 27 octobre 2015
Tellement pertinent
Qui
prendra
le temps de
regarder cette
vidéo jusqu'au bout ?
Can We Auto-Correct Humanity? (French Subtitles) par Spi0n
prendra
le temps de
regarder cette
vidéo jusqu'au bout ?
Can We Auto-Correct Humanity? (French Subtitles) par Spi0n
Une biscotte d'anthologie
Je n'aime guère le film tiré de la pièce de Jean Poiret, et encore moins ses avatars ; j'envie ceux qui eurent la chance de voir La cage aux folles au Théâtre du Palais Royal avec le sublime Serrault et l'auteur, son comparse, qu'Ugo Tognazzi, dans la version cinéma, ne peut faire oublier. Si l'acteur italien fut choisi, c'est uniquement parce que le film était une coproduction franco-italienne.
Les images de la pièce sont malheureusement fort rares, mais révélatrices de l'ambiance qui régnait alors au théâtre, où les deux complices se livraient chaque soir à des improvisations délirantes, de sorte que de très nombreux spectateurs la virent à plusieurs reprises.
La pièce fut jouée quelques 1500 fois (la première en 1973) pour un public évalué à... deux millions de spectateurs !
On "remonta" La cage aux folles au théâtre avec plus ou moins de bonheur, dont une version (récente) calamiteuse avec Christian Clavier et Didier Bourdon.
Enfin, les américains en firent une comédie musicale qui connut un triomphe à Broadway à deux reprises ainsi qu'à Londres, et remporta de nombreuses récompenses.
C'est sous cette forme qu'on peut encore espérer la voir un jour.
Quant au(x) film(s) que la télévision diffuse jusqu'à la nausée, on peut, avec le recul, le(s) juger hautement dispensable(s).
Pour finir, un document très intéressant de l'INA, dans les tiroirs duquel dormirait l'unique "captation" de la pièce :
lundi 26 octobre 2015
Cadeau : beau piano (le pianiste aussi)
Four
Le récital du pianiste Arkadi Volodos (dit "le colosse du piano") n'a attiré personne, hier, dimanche : le musicien a manifesté sa mauvaise humeur de façon surprenante.
dimanche 25 octobre 2015
Surtout, ne prends pas froid
Ici, le corps n'est pas de ceux, tellement "parfaits", que l'on trouve à foison sur la "Gay-Toile"*.
Le garçon semble heureux, fier.
La pose est infiniment gracieuse.
Image "vraie" : j'aime.
* Gay Cultes compris : il faut bien rêver.
Monument romain
Les bucatini all'Amatriciana rossa
(on peut remplacer les bucatini par des spaghetti n°12 De Cecco) : c'est une recette éminemment romaine, originaire, cependant, de la petite ville d'Amatrice.
" Cruel dilemme : je mets du piment ? " |
Il vous faudra aussi du vin blanc sec pour assouplir les lardons, et, bien évidemment, une ou deux boîtes de tomates pelées : la saison de la tomate est derrière nous, le fruit en conserve aura plus de goût que les tomates insipides que l'on trouve sur les étals actuellement. Enfin, ne lésinez pas sur le poivre du moulin.
Nota bene : on peut préparer cette recette sans tomates ; elle devient alors "gricia" ou "Amatriciana bianca".
C'est dimanche, je paresse... voici donc la recette (facile et rapide d'exécution) grâce à cette vidéo musicale (la langue italienne !) en 2 versions (gricia, avec des rigatoni, et Amatriciana rossa, avec des spaghetti) : clic
samedi 24 octobre 2015
Joue avec Gay Cultes
Qui est-ce ?
Dans quel film ?
Note du dimanche 25 octobre : deux commentateurs ont trouvé la bonne réponse. Réfléchissez encore un peu, puis, en désespoir de cause, allez-y voir.
Cadeau : bel et bon duo
Gert van Hoef (orgue) et Diederik Blankesteijn (piano) : "tubes" imparables pour le plaisir de jouer ensemble.
(Merci à Eric, contributeur émérite)
Une semaine d'images mouvantes avec du son
Huit jours de congés dans un Paris tout gris au bord des larmes. J'en ai profité pour poser un regard sur une télévision où les bonheurs se font rares, malgré la pléthore de chaînes dans lesquelles brillent, cependant, quelques pépites. Il y eut aussi ce DVD que je n'avais eu le temps d'insérer dans un lecteur heureux de reprendre du service.
Impressions fugitives :
La série 10 pour cent, qui connaît un succès mérité, offre également un rôle très intéressant à Camille Cottin en lesbienne d'apparence dévorante qui cache un cœur d'artichaut.
De jolis moments de télévision, mais inégaux : si l'épisode avec Audrey Fleurot fut peu convaincant, celui mettant en scène une pseudo rivalité entre Line Renaud et Françoise Fabian fut réjouissant.
À suivre.
Revu (Blu ray) The Servant de Joseph Losey, qui a bénéficié d'une restauration remarquable en haute définition par Studio Canal.
Dirk Bogarde y est diaboliquement impérial, qui incarne Barret, valet manipulateur qui fait de Tony (James Fox) sa "chose", si bien qu'on se demande qui est le "servant" de l'autre. C'est pervers à souhait, plus qu'ambigu : la relation entre les deux hommes relève pour le moins d'une passion dans un sens quasi christique.
Dans ce cas, l'expression "chef d’œuvre" n'est pas exagérée. Indispensable.
Dans la famille Fox, voici Freddie, 26 ans, fils d'Edward et digne descendant du James ci-dessus.
On l'admire, sous toutes ses coutures, dans la série britannique très très gay Cucumber (concombre !) dont la chaîne Ciné+Club a offert l'autre soir-nuit tous les épisodes. La première apparition de Freddie (son prénom, aussi, dans la série) est trompeuse : le personnage est un minet trop beau, fou de son corps, qui passe allègrement du lit des filles à celui des garçons, pour lesquels il a toutefois une préférence.
Au fil des épisodes, on le découvre en souffrance, ayant à régler quelques problèmes avec son passé familial, conscient des aléas d'une existence quelque peu désordonnée.
Les britanniques excellent dans le genre, qui nous ont donné, ces dernières années, des sagas-homo de très bonne facture (l'original de Queer as folk dû au même concepteur, ou, dans une moindre mesure Skins).
Cucumber ne faillit pas, premier versant d'un triptyque, avant Banana et Tofu, les termes faisant référence aux trois types... d'érection masculine.
Cucumber nous plonge dans l'existence d'Henry, quadragénaire insatisfait joué par l'excellent Vincent Franklin, en couple avec le "black" Lance qui sera au centre d'une tragédie tracée avec le recul, voire l'humour, qui sied en Albion. La relation entre Freddie et Henry est très finement observée, qui se transforme peu à peu en réelle amitié.
À défaut de voir un jour Cucumber sur France 2 (je délire !), on espère qu'un distributeur offrira ce bijou sur le support adéquat.
En attendant, Ciné+Club rediffuse le 1er épisode (suivi du premier opus de Banana) mercredi prochain 28 octobre à 20h45.
Impressions fugitives :
Acteur de charme
Nicolas Maury, acteur lunaire trentenaire incarne Hervé, le rôle gay de la série française de France 2 10 pour cent initiée par Dominique Besnehard et supervisée par Cédric Klapisch. L'acteur en a fait un personnage attachant, un garçon sensible (!) qu'il interprète avec sobriété et humour. Ce comédien d'apparence fragile a déjà un beau palmarès à son actif, passant avec bonheur du théâtre au cinéma où il a travaillé notamment avec Patrice Chéreau (Ceux qui m'aiment prendront le train), et a décroché une nomination aux César 2012 pour Let my people go de Mikael Buch. En 2013, sa prestation au Théâtre Gérard Philipe de Saint Denis dans Le triomphe de l'amour de Marivaux a été saluée par la critique.
La série 10 pour cent, qui connaît un succès mérité, offre également un rôle très intéressant à Camille Cottin en lesbienne d'apparence dévorante qui cache un cœur d'artichaut.
De jolis moments de télévision, mais inégaux : si l'épisode avec Audrey Fleurot fut peu convaincant, celui mettant en scène une pseudo rivalité entre Line Renaud et Françoise Fabian fut réjouissant.
À suivre.
Pervers narcissique
Satan est dans la place |
Dirk Bogarde y est diaboliquement impérial, qui incarne Barret, valet manipulateur qui fait de Tony (James Fox) sa "chose", si bien qu'on se demande qui est le "servant" de l'autre. C'est pervers à souhait, plus qu'ambigu : la relation entre les deux hommes relève pour le moins d'une passion dans un sens quasi christique.
Dans ce cas, l'expression "chef d’œuvre" n'est pas exagérée. Indispensable.
Cucurbitacée
Aaaah, Freddie Fox ! |
On l'admire, sous toutes ses coutures, dans la série britannique très très gay Cucumber (concombre !) dont la chaîne Ciné+Club a offert l'autre soir-nuit tous les épisodes. La première apparition de Freddie (son prénom, aussi, dans la série) est trompeuse : le personnage est un minet trop beau, fou de son corps, qui passe allègrement du lit des filles à celui des garçons, pour lesquels il a toutefois une préférence.
Au fil des épisodes, on le découvre en souffrance, ayant à régler quelques problèmes avec son passé familial, conscient des aléas d'une existence quelque peu désordonnée.
Les britanniques excellent dans le genre, qui nous ont donné, ces dernières années, des sagas-homo de très bonne facture (l'original de Queer as folk dû au même concepteur, ou, dans une moindre mesure Skins).
Cucumber ne faillit pas, premier versant d'un triptyque, avant Banana et Tofu, les termes faisant référence aux trois types... d'érection masculine.
Henry (Vincent Franklin) |
À défaut de voir un jour Cucumber sur France 2 (je délire !), on espère qu'un distributeur offrira ce bijou sur le support adéquat.
En attendant, Ciné+Club rediffuse le 1er épisode (suivi du premier opus de Banana) mercredi prochain 28 octobre à 20h45.
En cadeau bonus, admirons Freddie Fox (amoureux, moi ?) :