Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


jeudi 20 novembre 2025

Dans les bras de Milo


Milo Callaghan est un jeune acteur britannique
plutôt bien fait de sa personne, vous en conviendrez.
Il sera le héros de la série américaine The Rainmaker.
Matt Damon le précéda pour le film de 1997.

Jimmy Sommerville : un excellent "doc" d'Arte à voir sans hésiter !


Voir l'excellent documentaire d'Arte, ici : clic

Emblématique.
Les plus anciens d'entre nous se souviennent, bien sûr.

mercredi 19 novembre 2025

Simplement beau

Antoine par Yann Faucher

Pays-Bas : un gay au pouvoir !

 Rob Jetten devrait devenir le premier Premier ministre ouvertement gay des Pays-Bas, après que son parti centriste D66 a remporté de peu les élections générales d'octobre 2025. Il est en train de former un gouvernement de coalition. Voici Jetten (à droite) avec son fiancé Nicolas Keenan, joueur de hockey argentin qui joue pour le club néerlandais Klein Zwitserland et l'équipe nationale argentine. 
Rob Jetten a déjoué tous les pronostics qui donnaient la victoire à l'extrême droite pour les élections législatives. C'est fou comme on est heureux de voir perdre ces gens en dépit des prévisions.

Nicolas Keenan et Rob Jetter

mardi 18 novembre 2025

Flesh : Joe Dallesandro sublime !

 


Si vous avez plus de 18 ans, vous pouvez regarder le film de Warhol & Morrissey sur YouTube, ici : clic
C'est un film devenu iconique, où sidère la beauté de Joe Dallesandro, filmé ici sous toutes les coutures, une scène y compris, dans laquelle sa virilité se dresse sans complexe.
Le film avait pour seul but de nous dévoiler la splendeur de l'égérie d'un Andy Warhol subjugué par un Joe qui débuta dans le film porno gay.
L'argument, en effet, est bien mince : un beau jeune mec se prostitue pour subvenir aux besoins de sa petite famille. 
Prétexte, bien sûr. En attendant, enjoy, comme on dit là-bas !

Sonate en Fouloulou ! Majeur


Piano du matin : waou !

lundi 17 novembre 2025

Il venait d'avoir 18 ans

 Mine de rien, Gay Cultes fête son dix-huitième anniversaire aujourd'hui .
Le premier billet était consacré au film Maurice, de James Ivory (ici).
La première photo d'ange était signée Anthony Gayton :

Franz Schubert. So crazy in love ? *

Article paru dans Gay Cultes le 20 novembre 2007, légèrement modifié.


Génie musical fauché par le typhus à l'âge de 31 ans, Franz Schubert ( 1797-1828) fut l'émule de Haydn et surtout de Mozart, qu'il vénérait.
Contemporain de Beethoven (1770-1827), il vouait au compositeur allemand une admiration sans limite.
Après des études musicales poussées, notamment avec Salieri, son cher professeur, victime d'une réputation injustifiée selon les meilleurs historiens, Franz Schubert composa ses premières œuvres pour piano à l'âge de 13 ans et sa première symphonie à 16 ans.
Ce sont particulièrement ses "lieder" ("Marguerite au rouet", "Le roi des aulnes" ou "La belle meunière") qui lui vaudront la notoriété.
En sa courte vie, le musicien autrichien produira une œuvre très importante, abordant tous les genres musicaux avec un égal bonheur : opéras, symphonies, musique de chambre, chant, piano, musique sacrée et chorale...
Sa "Sérénade", son "Ave Maria", sa "8ᵉ symphonie dite "inachevée", son "trio avec piano" ressuscité par Kubrick pour son "Barry Lyndon" et le quintette "La truite" traversent le temps et la mémoire de l'humanité.

Schubert jeune, sans lunettes.
Mignon, non ?

On a beaucoup glosé sur la sexualité du musicien viennois.
Aujourd'hui demeurent peu de doutes à ce sujet : amoureux passionné d'une seule femme, Thérèse Grob qu'une loi incongrue l'empêcha d'épouser, Schubert n'en était pas moins attiré par les garçons. Selon certaines sources, les soirées appelées "Schubertiades" permettaient à de jeunes hommes de faire connaissance.
Certaines lettres de Franz, en "langage crypté", tendent à corroborer ces assertions, mais l'on imagine combien l'affirmation de la différence était difficile à assumer en ce début de 19ᵉ siècle.
Mais peu importe que l'immense compositeur ait préféré les "jeunes paons" aux "corneilles" selon le langage codé de Benvenuto Cellini si cela nous vaut la mélancolie et les sourdes colères contenues que laissent poindre les impromptus magnifiés par le grand "schubertien" Alfred Brendel. La Sonate D960 par Richter est à découvrir ou redécouvrir absolument.
Ci-après, un extrait du fameux trio avec piano emprunté par Kubrick pour l'un des plus beaux films de l'histoire du cinéma :

 
* "So crazy in love" : cette phrase figure sur un autocollant que j'acquis à la "maison de la musique" de Vienne.

dimanche 16 novembre 2025

Les beaux jours sont loin, déjà.

 

Ces jeunes, faut qu'ça transgresse

Photo Winter Vandenbrinck

Morosité ? Voici la panacée

L'immense comédien que fut Robert Hirsch  nous manque cruellement
par ces temps de disette culturelle.
Ce comédien de génie est présenté dans ce grand classique
par un autre "grand", Jacques Charon, qui fut son compagnon de vie et de scène.
La qualité de la vidéo s'améliore au fur et à mesure de son déroulé.
À la fin, on aperçoit une toute jeune comédienne : Isabelle Adjani.

samedi 15 novembre 2025

Calmez vous !

Tobias Pulido, modèle argentin | Excitant, non ?
J'enquête.

 

Le meilleur ami

Très joli court métrage signé Art Bezrukavenko et Stanchris :

Tomber amoureux de son meilleur ami atteint d'hétérosexualité,
ça n'arrive jamais, n'est-ce pas ?

Eddy de Pretto, le 13 novembre

Jeudi 13 novembre, lors de l'hommage rendu aux victimes des attentats de 2015,
Eddy de Pretto a interprété L'absent, la chanson bouleversante de Gilbert Bécaud.
Le texte est de Louis Amade.

jeudi 13 novembre 2025

Noir souvenir


J'étais ce soir-là face à l'écran sur lequel je me projetais, une nouvelle fois, La ballade sauvage de Terrence Malick. La succession incessante, inhabituelle, des sirènes de police, des pompiers et du Samu, m'a fait interrompre le film. J'ai d'abord cherché en vain une information sur les chaînes "officielles" avant de me diriger vers le "tout-info" où je découvris, par bribes, de prime abord, puis en détails de plus en plus précis, l'horreur qui venait de se produire.
Comme, sans doute, la plupart d'entre nous, je demeurai pétrifié et passai l'une des plus mauvaises nuits de mon existence. Il est des concitoyens pour lesquels les commémorations sont utiles. Pour moi, chaque année, la date du 13 novembre vient sinistrement me rappeler cette nuit-là.

« Les Yeux de Raphaël » : troublant et sublime

" Le jeune homme, si beau, dont la tête penche sur un cou gracieux, avec une allure de négligence et fierté, n'est-il pas voué à une adolescence éternelle ? Son histoire est pareille à une légende. Il n'a pas connu les rides, il disparaît sans s'être fané et ses œuvres mêmes sont baignées de son intacte jeunesse."

Henri Focillon - Raphaël (1926)


Les Yeux de Raphaël

Réalisation Benoît Duvette sur une idée originale de François Stemmer dans le cadre de la création « 1 Ado - 1 Œuvre » au Palais des Beaux-Arts de Lille Mise en scène et chorégraphie François Stemmer, images Benoît Duvette et Camille Graule, interprétation Émilien Szydlowski et Théo Goulbrim Artlist musiques : The Art of connexion, Beacon of lights by Ardie Son, Aire by Christopher Galovan & Ardie Son. Cie François Stemmer x Collectif des Routes – 2025

Ce genre de spectacle est une infime consolation pour occulter un instant les horreurs du monde. Merci aux "saltimbanques" de panser nos plaies, ne serait-ce qu'un instant.