Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mardi 21 novembre 2017

Écran très large

Royal Palast Cinérama - Berlin 1965
Au cinéma, je suis très sensible au confort de la salle, à la qualité de la projection, à la taille de l'écran.
Quel que soit le genre cinématographique, pour moi, c'est avant tout un spectacle.
Dans les années 50/60 l'industrie redoubla d'efforts pour contenir l'influence toujours croissante de la télévision. Après le CinémaScope (1953), qui (le sait-on ?) est une invention française due au Professeur Henri Chrétien, on agrandit encore l'image avec différents procédés, dont le Cinérama pour lequel on utilisait trois caméras pour la prise de vue, restituée en salles par trois projecteurs. 
Dans les années 70, les exploitants transformèrent les temples du cinéma en multisalles, renonçant ainsi aux formats larges.
Depuis, il semble que l'on ait enfin trouvé un équilibre, et si l'on a remisé au grenier les projecteurs 70MM, on peut apprécier des écrans de grande largeur dans de nombreuses salles.

1 commentaire:

joseph a dit…

Mais ce qu'on ignore parfois c'est que certains laboratoires ont travaillé sur des vitesses de prise- de- vue différentes allant jusqu'à du 70 images par secondes y compris pour la projection (des caméras d'amateurs aisés permettaient de filmer à ces vitesses mais pour obtenir des ralentis impressionnants ); un défenseur de cette technique fut Roman Polanski , qui s'il fait l'objet d'enquètes sur ses déviances interdites , n'en reste pas moins un superbe réalisateur de films et donc orfèvre en la matière ; sans doute que Stanley Kubrick qui s'illustra dans l'utilisation de lentilles géantes pour capter des lumières très faibles aurait aimer tester ce style d'images