Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


jeudi 2 août 2018

Un 2 août historique


Le 2 août 1947, une certaine Maria Callas faisait ses débuts dans La Gioconda de Ponchielli dans les arènes de Vérone qui devaient accueillir ses triomphes des années suivantes.
C'est Steve, qui suit ce blog à la trace depuis 2007, qui m'envoie les documents d'époque, en fan toujours fidèle à "l'unica", à la Diva irremplacée de l'art lyrique.
J'ai choisi d'insérer un Suicidio, extrait de cette même Gioconda, qui figure sur l'album de 1959.
Elle demeure incomparable.






6 commentaires:

Xersex a dit…

Seul Silvano pouvait honorer la Divina ici. C'est pourquoi je t'ai envoyé ces trois images très precieuses!

Ludovic a dit…

Il ne doit pas y avoir beaucoup d'affiches comme celle-ci où le nom de la Callas est écrit dans le même petit caractère que celui des autres artistes. (Avait-elle en 47 cette voix de 1959 ?) Le succès de cette Gioconda l'a lancée. quand on pense qu'elle était capable de chanter l'année suivante à la Fenice dans la même saison, Turandot, Tristan et les Puritains !
Ah Silvano, vous me prenez par mon point faible ( disons, le plus faible de mes nombreux points faibles)

Anonyme a dit…

La pelle d'oca quando ascolto la Divina, unica, sembra che l'arte del melodramma sia nato per Lei.
Catania

Xersex a dit…

@Ludovic

tu as tort. Pas de lancement pour aucun lieu, après la Gioconda d'août 1947.
Giovanni Battista Meneghini, qui deviendrait son mari en 1949, n’a eu aucun rôle pour elle. Rien du tout. Avec beaucoup d'effort et presque par accident, il savait que le Teatro La Fenice de Venise cherchait une Isotta pour la fin de 1947 (chef toujours Serafin) et le proposait pour ce rôle. Callas, qui ne connaissait pas une note de l'opéra, apprit le rôle en deux mois.

http://archiviostorico.teatrolafenice.it/scheda_a.php?ID=12317

Ludovic a dit…

Tout dépend , Xerses, des biographes et de la façon dont ils romancent la saga de la diva :
Pierre-Jean Rémy dans Callas une vie (1978) va dans ton sens « Immédiatement passé le succès appréciable de la Gioconda de Vérone, Maria Callas, dont la destinée est désormais entre les mains de Giovanni Battista Meneghini commence par rester quelques semaines inactives ». Olivier Merlin dans Le Chant des Sirènes lui fait chanter La Gioconda à Vérone « avec un certain retentissement » mais en 1949 (sic). Passons ! Jacques Lorcey dans Maria Callas(1977)écrit : « Après le Festival de Vérone, le petit théâtre de Vigevano propose à Maria une reprise de la Gioconda . Mais elle préfère rester libre pour une meilleure occasion. En réalité, elle songe à la Scala… » et ça ne marche pas tout de suite. Il faudra les succès de la Fenice pour qu’elle soit véritablement lancée et que Meneghini se révèle pleinement efficace. Tu as donc raison mais en fait, tous s’accordent à dire que La Gioconda de Vérone a conquis Tullio Serafin et, en cela, marque donc le début de sa carrière italienne. On sait que c’est le maestro qui va l’inviter à la Fenice et lui offrira ses plus grands rôles par la suite.
Pour ma part je n’ai que des souvenirs très vagues de cette Gioconda de 1947, il est vrai que je n’avais que quatre mois !

Xersex a dit…

voilà mon évangile
https://www.amazon.fr/Callas-Traduit-italien-Isabelle-Reinharez/dp/B003UAP7G4/ref=sr_1_2?s=books&ie=UTF8&qid=1533344313&sr=1-2

évidmmetmdans la version originale italienne

https://www.amazon.it/CALLAS-MOGLIE-Meneghini-edizione-Allegri/dp/B0179QPJSA/ref=sr_1_20?ie=UTF8&qid=1533344412&sr=8-20&keywords=meneghini+callas