Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


samedi 15 septembre 2018

Torino/Turin : la ville où les gens sont beaux



Sur le pont du Pô, Piazza Vittorio Veneto, on croise de jolis sourires.


Oui, c'est à Torino (Turin pour nous) que je passai ma dernière semaine de vacances estivales avant de reprendre mes activités professionnelles.
Turin qui m'avait déjà conquis lors d'un premier séjour l'an passé où je découvris cette grande cité dont je me faisais une idée fausse de ville industrielle entièrement vouée à la déesse Fiat.
D'un riche passé historique - elle fut, entre autres, la toute première capitale de l'Italie unifiée - la grande cité du Piémont a gardé de remarquables sites à visiter absolument, la ville elle-même, en son centre historique pour le moins, étant particulièrement agréable à parcourir. C'est excellent pour qui aime marcher le nez au vent, comme moi qui ai déjà oublié ampoules et courbatures.
D'autant plus que l'on y croise sans cesse des jeunes gens avenants et soignés sans barbe ni tatouages. Pour être honnête, on croise tout de même des trentenaires au système pileux facial fourni mais bien taillé, mais toujours remarquablement élégants.

Les indices que j'ai semés jour après jour :
- Le "bicerin" est LA boisson locale par excellence, savant mélange de café, de chocolat et de crème fouettée. C'est à se damner.
- Ramsès II trône au Museo Egizio, lequel est le plus ancien musée dédié à l'Egypte ancienne, et, en importance, le deuxième au monde après celui du Caire !
- Les cafés historiques jalonnent votre parcours dans le centre historique : celui dont j'ai publié la photographie est le Caffè Mussalano, piazza Castello, proche de l'impressionnant Teatro Regio, l'Opéra de Turin, où j'ai assisté à un concert sur lequel je reviendrai.
- Le tramway à crémaillère de Sassi mène à la basilique de Superga d'où l'on dispose d'une impressionnante vue panoramique sur la métropole turinoise.
- Hier, c'était cadeau, avec la Vespa 400 et la Fiat 500 (la fameuse cinquecento, appelée méchamment "pot de yaourt" en France, mais que tous les "branchés" se sont arrachés et s'arrachent encore !)..
Photo réalisée au Musée National de l'Automobile, dont la visite s'impose, même si, comme moi, on n'est pas plus fanatique que ça de la chose.
Mais la De Dion Bouton 1903, ce n'est pas rien !

Vue depuis la basilique de Superga : c'est haut !


2 commentaires:

Xersex a dit…

Bravo Italiano!

Alex H. a dit…

Pendant que vous étiez à Turin, j'étais à Bologne : très sympa, et culturellement très intéressant.