Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


lundi 8 décembre 2025

Retiens toi, coquin !

Vieille photo d'amis ukrainiens

Vivre et laisser vivre


Extraits de la série italienne Vivi e lascia vivere (RAI 2020) 
À ma connaissance, la série n'a jamais franchi les Alpes.

dimanche 7 décembre 2025

Stefano en majesté


Le plongeur Stefano Belotti
est aussi beau en gravure de mode
que dans l'exercice de son activité professionnelle.

Un sportif courageux


Bravo à Jean-Michel Aphatie pour son commentaire.

Jakob et le "ragù" : de bonnes intentions, mais...


Le beau modèle allemand Jakob Jokerst, souvent présenté ici, réside souvent à Milan. Moins souvent, sans doute, à Bologne où il aurait pu apprendre à concocter un vrai «ragù alla bolognese». Il manque en effet quelques ingrédients à ce plat culte. Si l'on veut faire aussi simple et meilleur, je conseille l'une de mes recettes, brevetée, ou presque. : l'oignon rouge, oui, puis de la saucisse fraîche émiettée que l'on déglace au vin rouge avant d'ajouter la passata di pomodoro (purée de tomates) : dans les deux cas, rien de bolognais, mais on se régalera de ma suggestion. Je suis prêt à me sacrifier et à l'inviter chez moi pour la déguster.
Il pourra se mettre à l'aise comme sur les deux photos.


vendredi 5 décembre 2025

La séance photos de Cesar Daniel



Affriolant, non ?


Pasolini et les taudis de Rome

Pasolini dans le Mandrione par Henri Cartier-Bresson

Je me souviens d'un jour où, traversant Mandrione en voiture avec deux amis bolonais, j'étais bouleversé par le spectacle. Devant leurs masures, des petits garçons, âgés de deux à quatre ou cinq ans, gambadaient dans la boue immonde. Vêtus de haillons, l'un d'eux portait même un manteau de fourrure trouvé on ne sait pas où, tel un petit sauvage. Ils couraient partout, sans règles, ils bougeaient, s'agitaient comme des aveugles, dans ces quelques mètres carrés où ils étaient nés et où ils avaient toujours vécu, ne connaissant du monde que la petite maison où ils dormaient et les deux parcelles de boue où ils jouaient. […] La vitalité pure qui anime ces âmes est un mélange de pur mal et de pur bien : violence et bonté, méchanceté et innocence, malgré tout.
Pier Paolo Pasolini
I tuguri, dans "Viaggio per Roma e dintorni" su "Vie Nuove", n.37, 24 mai 1958, p.37.

Mandrione - Photo de Franco Pinna (1956)

(1) Dans les rues de Rome se cachent des histoires et des cultures d'une richesse inouïe, comme celles du Mandrione. Autrefois des prairies dans lesquelles paissaient des troupeaux, cette zone du Municipio Roma VII a vu son histoire façonnée par les événements. Particulièrement touchée par le bombardement de San Lorenzo en 1943, elle a vu naître des installations spontanées de déplacés sous les arches de l'ancien aqueduc Felice. Dans les années 50, la région est devenue célèbre pour la présence de communautés rom et pour l'activité de prostitution, des thèmes explorés par l'anthropologue Franco Cagnetta et immortalisés par l'objectif du photographe Franco Pinna. Le travail de ces deux professionnels a contribué à créer un précieux document du néoréalisme italien. Pier Paolo Pasolini, figure emblématique de cette époque, fréquentait le Mandrione et en parlait dans ses œuvres, laissant une empreinte indélébile dans la perception culturelle du lieu. Au fil du temps, une conscience civique est née parmi les habitants, également grâce à l'intervention de Linda Zammataro, qui, avec sa psychoanimation, a contribué à surmonter les conditions de dégradation. Aujourd'hui, le Mandrione s'est transformé, mais conserve des traces de son passé, entre vieux baraquements et nouvelles constructions qui racontent une Rome toujours en évolution. Il ne manque pas de références dans la littérature et le cinéma, qui continuent de célébrer et de raconter ce coin de ville chargé d'histoire et d'humanité. 

Traduit de Loquis-Georadio

jeudi 4 décembre 2025

Morceau de choix

Par Winter Vandenbrink

 

Éden & Charlie

Projeté l'an dernier lors du Festival Chéries-chéris, le moyen-métrage de Benoît Duvette vient de sortir en DVD (Optimale) et VOD (Univers Ciné et Queer Screen).

Néven Carron et Augustin DeWinter

Dans une maison inhabitée, Éden et Charlie se rencontrent et, à travers leurs explorations, découvrent des secrets cachés qui les obligent à confronter leurs désirs refoulés et à accepter leur identité.

Bande-annonce :

mercredi 3 décembre 2025

Cabo Negro : en salles (trop peu) aujourd'hui


Un beau film solaire, âpre et elliptique. (Télérama)

Le cinéaste marocain Abdellah Taïa décrit une jeunesse perdue, vidée de tout affect, fataliste.
Des adultes un peu terrifiants aussi, qui aiment abuser du corps des jeunes gens, homme ou femme, sans y voir aucun problème. Et des étrangers égoïstes, honteux de leur sexualité... (Les Inrocks)
J'y reviendrai.

Saint Narcisse, de Bruce La Bruce


Images extraites du long-métrage et montées pour une durée de 7 minutes et 53 secondes.
Le film dans son intégralité n'a pas très bonne réputation.
Pour mémoire, La Bruce est l'auteur de Gerontophilia qui reçut en 2014
un excellent accueil critique et public.

Pardon, Maria

Maria Callas et Pier Paolo Pasolini

 Je suis confus : je voulais publier cette photo hier, lundi 2 décembre. C'est le 2 décembre 1923 que naquit Maria Kalogeropoúlou, qui devint la grande Maria Callas.
Une amitié indéfectible l'unissait à Pier Paolo Pasolini dont on déplore cette année le douloureux cinquantième anniversaire de la mort : il fut assassiné sur la plage d'Ostie le 2 novembre 1975, s'il faut le rappeler.

mardi 2 décembre 2025

Consommation


Baléares


D'un séjour à Palma de Majorque,
le photographe Cole Fawcett
a rapporté de jolis souvenirs.




" Il faut que je descende acheter de la sobresada " 

Toujours seul avec la musique

 « J'ai tendance à suivre une existence très nocturne, surtout parce que je n'aime pas beaucoup la lumière du soleil. Les couleurs vives de toute sorte me dépriment, en fait. Et mes humeurs sont plus ou moins inversement liées à la clarté du ciel, à n'importe quel jour… Ma devise privée a toujours été que derrière chaque bon côté, il y a un nuage. " — Glenn Gould

lundi 1 décembre 2025

Le VIH sévit toujours


 Plus les IST sont diagnostiquées tôt, plus la prise en charge est adaptée. Un dépistage précoce des personnes ayant pris un risque et de leurs partenaires, suivi d’une mise sous traitement rapide, est indispensable pour interrompre les chaines de transmission.

Premier baiser | Déjà un "classique"

Ému par ce vidéo-clip, je l'avais inséré dans GC dès sa sortie.
C'est toujours aussi émouvant :

Aragon