Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mercredi 24 décembre 2025

On attend papa Noël avec impatience

 

Autoportrait de Joey Gore
J'ai été très sage : me laissera-t-il son bonnet, son pantalon et son caleçon avant de repartir ?

Rendons à César ce qui n'est pas à Jules

 L'interlocuteur de Pascal Praud, dans l'extrait de l'émission de CNiouze diffusé ici-même hier, mardi, est un brillant universitaire, le sociologue Michel Maffesoli.

Michel Maffesoli est né le 14 novembre 1944 à Graissessac dans l’Hérault. Ancien élève de Gilbert Durand et de Julien Freund, il enseigne la sociologie à la Sorbonne Paris V-René Descartes. En 1982 il crée avec Georges Ballandier le CEAQ, Centre d'études sur l'actuel et le quotidien qui étudie les nouvelles formes de socialité et d'imaginaire. Michel Maffesoli dirige la revue Sociétés et des Cahiers européens de l’imaginaire. Il travaille, entre autres, sur le postmodernisme, l’espace et le nomadisme. Il s’interroge sur le rapport de nos sociétés avec la temporalité, l'apparence comme creuset de la socialité. Il observe la place du culte du corps, la mise en scène spectaculaire du politique, l'exacerbation du sensible dans les médias, le renouveau des pratiques festives. Il met en regard l'individualisme avec les résurgences tribales, nomades et communautaires contemporaines. Michel Maffesoli a été l'objet de controverses scientifiques, notamment pour avoir dirigé et soutenu la thèse de l'astrologue Élizabeth Teissier. En 1992, il reçoit le grand prix des Sciences humaines de l’Académie française pour son livre La Transfiguration du politique . En 2008, il est nommé membre de l'Institut universitaire de France, IUF.

(Source Radio France)
Précision : l'émission date du 4 octobre dernier.

mardi 23 décembre 2025

Corps fou... loulou ! *

Theodor Burak | Photo Jörg Brücker

* Je ne peux garantir
que cette photo fut prise
à Corfou.

L'heure de trop

 Dialogue entre Praud (taclé !) et un professeur d'université :

« Professeur, les médias font leur boulot en démocratie… »
« Votre boulot ?! Vous avez transformé l’info en arène de gladiateurs ! Buzz, clash, petites phrases pour faire grimper les audiences, pendant que la vérité crève sous vos simplismes idiots : bon vs méchant, sans cerveau, sans fond ! Vous lobotomisez les Français pour vendre de la haine en prime time ! »
« On débat, c’est notre rôle… »
« Débattre ? Vous lynchez en direct ceux qui osent penser différemment ! Vos plateaux sont des chambres à gaz intellectuelles où la nuance meurt asphyxiée. Résultat : une France divisée, manipulée, qui vote avec la rage au ventre ! »
Le professeur, voix tonnante : « Vous n’êtes plus des journalistes. Vous êtes les bourreaux de la pensée libre. Honte à vous ! »
Praud et chroniqueurs KO, plateau en choc total .
Régie paniquée : « Coupez, coupez tout ! ».

À bas les jus de fruits !

 


lundi 22 décembre 2025

Timo rêve d'ailleurs

 


Le jeune néerlandais Timo Schniering aime lire, écouter du piano et chanter. Photos Jörg Brücker


L'aile gauche de l'oiseau de feu

 

Arnold Newman | Igor Stravinsky, fin 1946


Grande photo d'un grand maître.

dimanche 21 décembre 2025

Lecteur heureux

Photographe : Jörg Brücker

Allumez le feu... du baroque !

On a trouvé de la pissaladière, "en vrai" (ou presque), à New York !

 Des petits "frenchies" ont investi une boulangerie de la Grosse Pomme pour préparer une pissaladière selon la tradition niçoise.
Je leur ai toutefois objecté que les anchois doivent s'intégrer aux oignons pendant la cuisson. Leur disposition sur le produit fini n'est nullement indispensable : certains autochtones au palais sensible pourraient les rejeter. Intégrés à la préparation, ni vu ni connu : ils trouveront cela délicieux.
Dans la vraie de vraie pissaladière, on incorpore du pissala (alevins d'anchois), d'où son nom. On ne trouvera pas cet ingrédient dans les eaux avoisinantes. 

"En vrai", dit-il.
Je me gausse !

Anecdotiquement,
m'en allant quérir de la pâte à pain chez mon boulanger parisien pour confectionner une recette dont, sans me vanter, mes ami(e)s se délectent, je dis à la vendeuse : « c'est pour faire de la pissaladière. »
De l'arrière-boutique, j'entends : : "y'a un monsieur qui veut en faire de la pisse à la bière."
Je vous jure que c'est authentique !

samedi 20 décembre 2025

Nights in brown satin

Il y a des caresses qui se perdent !

Manu Rios : bon anniversaire !


Manu Rios, acteur et chanteur, vient de fêter ses 27 ans.
Cette photo de 2022 est signée Bruce La Bruce.
(La fourrure est synthétique, bien sûr.)

vendredi 19 décembre 2025

Mathis

 


Photos de Jörg Brücker



Ce soir, grand moment de cinéma sur France 5

Delphine Seyrig (1932-1990)

France 5 a la bonne idée de diffuser ce soir, en début de soirée*, et en version restaurée, le film de Jacques Demy Peau d'Âne. Dans la distribution**, on trouve entre autres Catherine Deneuve, Jean Marais, Micheline Presles et une grande comédienne, belle, dotée d'une voix incroyable, et évidemment déjà oubliée du plus grand nombre, Delphine Seyrig en fée délicieusement perverse.
Le film n'a pas pris l'ombre d'une ride, la musique de Michel Legrand est formidable, les couleurs ravivées somptueuses, et l'on comprend que certain(e)s aient pu se pâmer sur un Jacques Perrin (le Prince charmant) qui portait le collant pourpre comme personne.
Un régal.

Ah, la voix de Delphine Seyrig !



Jacques Perrin (le Prince charmant) portait le collant pourpre comme personne.


* "prime"
** "casting"
C'est agaçant, à la fin, de devoir traduire du français à certains compatriotes !