À l'issue d'un récital à La Roque d'Anthéron, je l'ai vu regagner sa loge, sourire aux lèvres, encore imprégné des pièces de Schubert qu'il venait d'interpréter, ou cheminant déjà vers son prochain récital, je ne sais.
Peu de temps après, je le croisai à Paris, place des Ternes : on n'aurait osé l'aborder, tant il semblait ailleurs, habité, étranger au tumulte ambiant. Cet homme est la musique même. Dans la vidéo ci-dessus, dans l'un de ces "bis" dont il a le secret, Evgeny Kissin à son jeune âge, illustre souverainement mon propos. J'ai commencé ma journée avec cette mélodie extraite de l'Orfeo de Gluck.
Je partage.
2 commentaires:
Ciel, pas un seul commentaire sur cette merveille ? Je me dévoue, pour vous dire merci mille fois.
C'est ce qu'on appelle "affinités électives", très cher.
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