En Italie, ce n'est pas tant le score du "no" qui me chagrine : après tout, une question portant sur le changement de constitution d'un pays dont je suis pas citoyen - et même si je l'aime particulièrement - ne devrait pas me concerner.
Non, ce qui m'embête, c'est que, contrairement à l'Autriche, ce que l'on appelle le "populisme" est en grande partie l'artisan de cette victoire ; et ça, c'est inquiétant.
Comme on le constate, les résultats électoraux d'un état ne préfigurent en rien ce qu'il peut advenir dans un autre.
Souhaitons que l'an prochain, même si la compétition qui s'annonce ne laisse guère d'illusions, nous, Français, puissions suivre l'exemple autrichien et rejeter les tenants du rabougrissement, de l'exclusion, de l'égoïsme, de la haine.
Je crains, hélas, que nous héritions de "l'un peu moins pire".
Comme d'habitude.
Tout n'est pas qu'hystérie en ce monde :
caffeteria, Alba.
4 commentaires:
Les campagnes attendues nous permettront de défendre nos valeurs, notre contrat social.
Il y en a une, plus maline que son père qui sait y faire malheureusement.
Je vous trouve bien optimiste sur l'Autriche. C'est une victoire à la Pyrrhus, car n'oublions pas que les équivalents du PS et des Républicains ont été éliminés dès le 1er tour ! Les populismes des extrêmes (droites et gauches) ne cessent de monter à peu près partout en Europe depuis 10 ans. À force...
Optimiste, Pierre ? Je reste néanmoins vigilant. Les tenants d'une troisième voie (je ne parle pas de "centristes") feront peut-être la différence chez nous. Observons.
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