Dix ans déjà :
j'ai diffusé ces photos en août 2015.
Avec ce type de costumes, elles ne seront jamais datées.
Seong-Jin Cho jouera à Torino (Turin) le 5 septembre avec le London Symphony Orchestra. J'y serai.
Au programme : Fryderyk Chopin, Dmitrij Chostakovich, Gioachino Rossini et Victor de Sabata
Pas de Ravel (en bis, peut-être ?), malgré l'anniversaire ? Dommage.
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Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence (06) |
On ne sait plus où l'on en est avec Pleyel, ce facteur de pianos illustre qui collabora notamment avec un certain Frédéric Chopin. Dans un précédent article, j'évoquais la "faillite" de la marque prestigieuse en 2013. Or, des passionnés ont ressuscité le logo emblématique, qui brille à nouveau dans le monde étroit des instruments européens... ou presque.
Si l'ossature est désormais fabriquée en Indonésie, la finition se fait à Nantes dans des ateliers adaptés aux exigences de notre siècle. On dit que le fameux "son Pleyel" (écoutez Samson François !) a été préservé. On ne demande qu'à entendre : chez une vieille dame aujourd'hui décédée, j'avais joué sur un 1/4 de queue Pleyel de 1923 qui avait eu la chance de bénéficier d'un suivi permanent. L'instrument avait été rapatrié d'Algérie dans les années 60. Le son était tel que je n'avais quitté ce piano qu'à regret ; la dame, heureuse et émue de l'entendre à nouveau, voulait me le confier pour une somme plus qu'abordable. Mais le manque de place me fit renoncer à cette acquisition. J'y pense encore souvent.
Pleyel, aujourd'hui, vise plutôt le haut de gamme (!) et les instruments de prestige, comme celui de la fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence (photo du haut).
Plus ancien, voici,plus bas, le piano d'Andrée Putman, décédée en 2013, qu'elle avait personnalisé, le baptisant "Milky Way".
Longue route aux nouveaux responsables d'une marque que l'on souhaite éternelle !
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Andrée Putman et son Milky Way Pleyel |
En 1997, le jeune Evgeny Kissin triomphait aux Prom's de Londres au Royal Albert Hall, offrant à un public en délire une longue suite de "bis" (40 minutes !), que, dans un monde inversé, les anglo-saxons appellent "encore".
Ce Rondo e Capriccio de Beethoven en est l'un des fleurons.
Selon mes informations, le pianiste vit désormais à Paris, non loin du Théâtre des Champs Élysées.
* Avec du gluten, c'est encore meilleur, ricanè-je.
Arnaud et Guillaume sont deux adolescents qui terminent leur dernière année de collège. Entre les copains, les filles et l'alcool, les angoisses de lendemains maussades appesantissent l'approche des vacances.Quand le désir taraude
C'est un court métrage de 35 minutes réalisé en 2004 par Armand Lameloise.
Arnaud tombe amoureux de Guillaume, un garçon qui vole de fille en fille : le désir de son très beau camarade le taraude au point de perturber ses nuits. Une fille l'ayant rejeté, Guillaume, ange de braise, va se jeter dans les bras de son copain Arnaud. "Je t'aime comme si t'étais une fille", lui dira-t-il après leurs premiers corps à corps. Ce n'est pas pour satisfaire Arnaud, pleinement homo, lequel, après que son amour l'a délaissé pour retourner aux filles, trouvera, en conclusion du film, un exutoire bien venu.
Les garçons du film ne pensent qu'à "ça", en très jeunes hommes tenaillés par le désir.
Ce n'est pas sans me rappeler mes années au lycée, pendant lesquelles, quand je jetais mon dévolu sur quelque beau gosse, je n'avais que peu de mal à parvenir à mes fins.
Le film se regarde sur YouTube, en location, pour un centime de moins que trois euros.
C'est émouvant et excitant, trop court.
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Arthur Moncla (Arnaud) et Rémi Bresson (Guillaume) |
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Justine, ou les infortunes de la vertu |
L'oisiveté étant la mère de tous les vices, comme je parcourais nonchalamment YouTube, je tombai sur une série philippine intitulée Hermoso. Quand les Thaïlandais considèrent le bisou sur la bouche comme étant le summum de l'érotisme, les Philippins dépassent le suggestif ; vous le verrez dans cet extrait vidéo de la série. Certes, le scénario frise souvent le ridicule et il y a du surjeu. Mais le feuilleton se laisse regarder d'un œil amusé et l'un des deux acteurs principaux, Justine Kelly Sese, — l'endormi de la vidéo —pourrait entrer dans la catégorie "Fouloulou !" de ce blogue.
Évidemment, on n'entre jamais dans les détails, évitant la pornographie et tant mieux, mais je sais que votre imagination enfiévrée fera le reste.
C'est un "bis" d'Alexander Malofeev enregistré à Francfort (Allemagne) l'an dernier. Ce menuet d'Haendel avait fait l'objet d'un arrangement pour piano de Wilhelm Kempff. C'est sa propre adaptation que Malofeev interprète ici :
Mon correcteur virtuel ne sait pas encore que le nom du peintre a été débarrassé d'un accent aigu pour lui rendre sa véritable identité.
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Prêté par le musée d'Orsay | Que pouvais-je choisir de mieux ? |
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La Provence |
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Premier concert, à 11 heures du matin. Manuel Vieillard et David Salmon. |
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Le coffret (6 disques) Schubert : une merveille ! |