Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
Photo en-tête Mina Nakamura

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mercredi 18 juin 2025

Eloy/Enzo

"Enzo" : le film sur nos écrans aujourd'hui !


Enzo, un bouleversant film d'adieu qui révèle un acteur.
Fusion de deux univers, ce quatre mains
de Laurent Cantet et Robin Campillo suit
un jeune garçon qui refuse le modèle social
et rompt avec son milieu bourgeois.
[...]
Touchant, ce beau film d’initiation est la fusion de deux univers.
Il vibre de la passion de Laurent Cantet pour l’adolescence et ses bouleversements.
Évoquant l’éveil à la sensualité, au désir, il porte aussi la griffe de Robin Campillo
.
- Edmée Cuttat, 24 heures -

Photo Marc Philbert
Je sens qu'Eloy Pohu va faire battre bien des cœurs.

Brendel : la mort d'un très grand

 C'est une perte immense de plus pour l'humanité, même si, noyés dans la multitude, nous sommes peu nombreux à la déplorer.
Le grand pianiste Alfred Brendel est mort à l'âge de 94 ans. Dans Schubert, il était inégalable. In memoriam :

mardi 17 juin 2025

Lumière caressante

Trompe la mort



Ces jeunes ont été photographiés
dimanche dernier depuis les remparts d'Antibes.
Certes, les images sont belles,
mais je ne peux m'empêcher de frémir en
pensant aux risques encourus.
(Photos P.C)


Accident de "zapping"

 "C'est de moi dont il s'agit."
Anne-Elisabeth Lemoine 
- C'est à vous (pardon, C à vous !), sur France 5) -

Il faudra que je regarde de temps à autre :
on m'assure que la chasse aux perles de cette dame sera fructueuse.

Piano du matin : un Vladimir pacifique

La douzième pièce des Scènes d'enfants de Schumann
dans la très belle interprétation de Vladimir Horowitz

lundi 16 juin 2025

Bac : épreuve de philo

 De tout cœur, ce matin, avec mes trois jeunes élèves qui planchent sur l'épreuve de philosophie. J'aurais opté pour le sujet n° 2 : "La vérité est-elle toujours convaincante ?".
Il entre en résonance avec ce dessin humoristique que j'avais l'intention d'insérer un peu plus tard : 

Jolie coïncidence.

Plusieurs cordes à son arc(het)

 
Simon Royer est un jeune violoniste et compositeur qui a beaucoup de "followers" sur Amstramgram. Sa beauté n'est pas la moindre de ses qualités.
André Rieu, attention, la relève arrive !

         

Pasolini, "l'ultima cena" *



Lors d'un séjour à Rome, je m'étais fait un devoir de faire un pèlerinage pasolinien qui me conduisit jusqu'à cette trattoria dans laquelle dîna le poète et cinéaste. Pasolini se rendit ensuite dans le quartier de Termini où il leva un "ragazzo di vità", Giuseppe (Pino) Pelosi. On sait ce qu'il advint ensuite : l'assassinat de Pasolini à Ostie dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 novembre 1975.
Apprenant cette tragédie, l'aubergiste décida de ne pas encaisser le chèque de Pasolini et de l'encadrer en guise d'hommage à son fidèle client.
Le cadre contenant la "relique" figure toujours en bonne place dans ce restaurant qui propose une authentique cuisine romaine des plus savoureuses.


Pommidoro est situé 
Piazza Dei Sanniti 44/46
,
dans le quartier de San Lorenzo, fréquenté
par la jeunesse étudiante : les prix sont beaucoup
plus abordables que dans le centre historique.

 * Le dernier dîner.

Nota bene
C'est pour moi douloureux, mais il est raisonnable d'attendre janvier 2026 pour se rendre à Rome. Nous sommes en plein "jubilé", qui attire une foule de visiteurs qui accroit d'importance l'affluence dans la Ville Éternelle.

dimanche 15 juin 2025

Sordi : 105 ans

 J'insérais ce matin une photo, fameuse, d'Alberto Sordi engouffrant le contenu d'un plat de spaghetti. J'omettais de préciser que le grand acteur italien aurait eu aujourd'hui 105 ans !
Les habitants du Trastevere, son quartier, ont rendu hommage, dans le courant de la matinée, à leur cher "Albertone".  


Trois icônes du cinéma italien :
Vittorio Gassman, Silvana Mangano et Alberto Sordi
sur le tournage de La grande guerre de Mario Monicelli en 1959.
Outre quelques films bâtis sur son seul nom, Sordi a tourné avec 
les plus grands cinéastes, dont Fellini.
On se réfèrera à Wikipédia pour sa filmographie qui recèle quelques chefs-d'œuvre.
La notice de l'encyclopédie en ligne est très détaillée : cliquer

Vous avez dit "Fouloulou !" ?

Joey Gore

Le hautbois, je kiffe grave !



Mon cœur ne balance pas


Je vénère le grand acteur que fut Alberto Sordi
(L'argent de vieille, Une vie difficile et tant d'autres).
Pour déguster una "buona pasta", je préfère toutefois
la compagnie de ce "Fululu !" (en français : Fouloulou !)

C'est la fête des papas

samedi 14 juin 2025

Un certain sourire

Un certain Mattia. Je n'en sais pas plus.

Russes et gays : rien de nouveau, au contraire !

En juin 2001, à l'occasion de ce que l'on appelait encore la "Gay pride", France 3 diffusait le documentaire Je suis la folle de Brejnev.
L'homosexualité masculine sous le régime soviétique vue par Frédéric Mitterrand, au travers d'images tournées à Moscou et à Saint-Pétersbourg dans le milieu noctambule gay (boîtes, cabarets, prostitution…), d'images d'archives, de nombreux extraits de films de fiction russes (des grands réalisateurs Eisenstein, Paradjanov) et d'interviews de victimes de la répression homophobe. Ce reportage au ton très personnel est à la fois documentaire historique et politique, portrait social de la Russie gay de l'époque et journal intime des grands artistes russes homosexuels.
En 2001, un an après la première élection de Poutine, les gays pouvaient encore se retrouver dans des lieux dédiés, comme le club 69 (!) du reportage ci-dessous, extrait du film de Frédéric Mitterrand. On sait ce qu'il est advenu par la suite, avec les lois répressives du régime de l'indéboulonnable autocrate. 
Le film est aujourd'hui introuvable. Les associations peuvent le louer pour projection publique à ADAV Projections.

Quatre extraits du film, tout de même : 


Ces interviews ne pourraient se faire aujourd'hui :
ils seraient considérés comme étant de la "propagande pour l'homosexualité
en vertu des lois promulguées, depuis, par le pouvoir.


Cinéma soviétique : Eisenstein, amours contrariées



Ces extraits en or massif via la chaîne YouTube L'humanisme vaincra le nihilisme 

vendredi 13 juin 2025

Garçons de plage : hommage à Brian Wilson

Repose-toi, Brian Wilson, de cette vie boulimique !
Jeremy Bishop, surfeur

Khalil, encore

Khalil Gharbia

 (Voir l'article précédent)

Khalil Gharbia vers le haut

Two Strangers

  
 Je pense avoir déjà inséré dans ces pages ce court métrage puissamment érotique. Si la prestation d'Erik Nilsson n'a pas connu de suite notable, le fruité Khalil Gharbia, en revanche, a été remarqué, depuis, dans Peter Von Kant, de François Ozon, Paradis, de Zeno Graton et Barbès, little Algérie d'Hassan Guerrar.

Mary and George

Dans le premier épisode de la série Mary and George, Khalil joue un précepteur assez pervers (ce qui nous vaut une ou deux scènes plutôt bandantes).
   Ladite série aborde les amours homosexuelles de Jacques 1ᵉʳ, roi d'Angleterre, "sodomite" avéré, avec Georges Villiers, qu'il fit Duc de Buckingham. C'est à ce même Duc qu'Alexandre Dumas prête une liaison avec Anne d'Autriche (cf. affaire des ferrets de la reine). Villiers était beau et doté d'une intelligence hors norme. Dans la série, il est incarné par le sublime Nicholas Galitzine (soupirs). La mère de George, intrigante jusqu'au-boutiste, dirait-on de nos jours, est incarnée par la grande Julianne Moore.

Khalil dans Mary and George : "Un corps est un corps."
Notes
C'est en regardant le court-métrage Two strangers (voir là-haut) que François Ozon a eu l'heureuse idée d'inclure Khalil dans la distribution de Peter von Kant.
Jacques 1ᵉʳ, George Villiers (mondieu !) et sa maman
On peut acheter la série Mary and George sur Canal VOD (14,99 euros l'intégrale de la saison 1 en HD)

jeudi 12 juin 2025

Hésitation

Photo de Gerardo Vizmanos

 Il semble hésiter, mais dès lors que les vêtements sont ôtés,
le premier pas semble franchi, non ?

Sergio : à mourir !

Sergio Azuaga, Venezuela
Labellisé "Fouloulou !" sans la moindre hésitation.

Bi Brando : un américain à Paris

Marlon Brando et l'acteur français Christian Marquand

 Vers la fin de sa vie, Marlon Brando a confessé : " Je n’ai vraiment aimé que trois hommes dans ma vie : Wally Cox, Christian Marquand et Daniel Gélin. Les autres n’étaient que des navires qui passaient la nuit."
Après leur liaison — sous l'égide de Jean Cocteau, semble-t-il 
— perdura l'amitié qui unissait Brando à Marquand. Marlon donna à son fils le prénom de Christian.
Ironie de l’histoire, c'est avec la fille naturelle de Daniel Gélin, Maria Schneider qu’il tourna le sulfureux Dernier tango à Paris.

Brando et Wally Cox

La seule photo avec Brando et D.Gélin
Selon le blog Le côté de chez moi, signé plaisamment "Charlus" :

En 1949, Roger Vadim vivait à Paris avec son meilleur ami Christian Marquand. A cette époque Vadim, un peu acteur, un peu journaliste, n’était pas encore devenu réalisateur.
Un beau matin du printemps 1949, les deux amis déjeunaient à la terrasse de la Coupole, un ancien repaire d’Hemingway et Henri Millet, à Montparnasse. Assis à une table voisine, il y avait un jeune homme étonnamment beau. Il avait enlevé sa chaussure pour masser un pied endolori. L’entendant parler anglais avec l’un des serveurs, ils se sont rapprochés de lui et se sont présentés. En entendant le nom de Marlon Brando, ils n’ont pas particulièrement réagi. Ils ne savaient rien de son récent succès sur les planches de Broadway. Ils l’ont pris pour un jeune acteur US en ballade à Paris.
 
Au cours de la conversation, Brando s’est plaint d’habiter dans un hôtel plein de puces. Vadim et Marquand ont aussitôt proposé à Brando de venir vivre avec eux. Les trois sont devenus intimes… et même un peu plus. Christian Marquand est rapidement tombé sous le charme de Brando. Ils resteront amicalement et sentimentalement très proches malgré les mariages de Christian avec Tina Aumont et Dominique Sanda. À tel point que Brando donna le prénom de Christian à l’un de ses fils… Tout comme Vadim d’ailleurs.
Brando présentera ses nouveaux amis à son amant de l’époque Jacques Viale, le serveur de la Coupole. Celui-ci avouera plus tard que les plus beaux moments de sa vie il les a passés avec Brando et ses amis.
Quand, quelques mois plus tard, Roger et Christian ont déménagé, ils ont amené avec eux, pour partager les frais, un jeune comédien prometteur, Daniel Gélin. Et bien que Brando vivait une relation profondément sexuelle et émotionnelle, Gélin ne l’a pas laissé indifférent. C’était d’ailleurs une proie facile et consentante.

Quant au Brando de l'époque, on peut comprendre ses succès de toute nature :


La beauté du diable

Brando au "Flore" en 1949

mercredi 11 juin 2025

Surpris

Cette photo me rappelle un évènement de mes seize ans : ma mère, rentrant à l'improviste, me surprit avec mon copain H. en des tenues nettement débraillées. J'ai argué que nous essayions nos vêtements respectifs. Elle y crut ou fit semblant d'y croire. Nous avions échappé de peu au flagrant délit.

Piano du matin : l'immense Martha au service du Génie


Martha Argerich au Festival de Verbier 2008
Dix-neuf minutes pour laver notre âme.
C'est à pleurer de bonheur,
notamment la Sarabande.

mardi 10 juin 2025

Une bonne douche et au lit !

Ce sacré Tony !

La fameuse scène sans ambiguïté de Spartacus (S.Kubrick - 1960)

Avec Roger Moore, Amicalement vôtre
L'acteur sexy, bisexuel et star de Hollywood Tony Curtis est né en 1925 ; il est mort en 2010 à l'âge de 85 ans. Curtis s'est marié six fois et a engendré la star de Hollywood Jamie Lee Curtis avec sa première femme. Curtis a admis avoir eu des relations sexuelles avec des hommes et des femmes quand il est arrivé à Hollywood en 1948. Son personnage à l'écran était souvent sexuellement ambigu, comme dans l'épopée nordique de Richard Fleischer Les Vikings de 1958 et le péplum crypto gay Spartacus de 1960 de Stanley Kubrick. ” Il a aussi joué un drag parfait dans l'épopée comique de Billy Wilder de 1959 Some Like It Hot (Certains l'aiment chaud). L'un de ses meilleurs rôles était face à Burt Lancaster dans The Sweet Smell of Success d'Alexander Mackendrick (1957), qui avait aussi des sous-tons incestueux et homosexuels. Deux de mes films préférés de Tony Curtis ont pour co-vedette Debbie Reynolds, The Rat Race de Robert Mulligan (1960) et Goodbye Charlie de Vincente Minnelli (1964).
Il a aussi partagé le haut de l'affiche avec Natalie Wood dans trois films, Kings Go Forth de Delmer Daves (1958), Sex and the Single Girl de Richard Quine (1964) et The Great Race de Blake Edwards (1965).
On n'oubliera pas la série télévisée Amicalement vôtre, aux côtés du beau Roger Moore.
Pour ma part, je me souviens que l'apparition de Tony dans Les Vikings, vu à 13 ans à la télé, me transperça l'âme.

L'apparition de Tony dans Les Vikings (...) me transperça l'âme.

lundi 9 juin 2025

dimanche 8 juin 2025

Après le sacré, le profane


J'avais envie de donner dans le mélange des genres.

J.S.B au plus haut

On peut être mécréant et apprécier la musique sacrée. La Messe en si mineur de Bach est une pièce majeure de l'histoire de la musique. Ci-dessus, le final de cette œuvre, Dona nobis pacem, enregistré à la Philharmonie de Paris en avril 2015, où le public fit un triomphe (ô combien justifié !) à John Eliot Gardiner et au Monteverdi Choir
Pour entendre et voir le concert dans son intégralité : 
clic
Donne-nous la paix : fais vite !

samedi 7 juin 2025

J'ai rêvé

 que j'étais livreur de pizzas.

Et un Oscar pour le grand Legrand

J'ai tellement aimé ce film qui valut un Oscar à Michel Legrand pour un thème devenu un standard !
J'avais plus d'yeux pour Gary Grimes que pour la belle Jennifer O'Neill. Le sujet est universel : on peut transposer à loisir.

Ze plèce toubi (Al lec'h da vezañ)

Je demandais, mardi dernier et sans grand succès, qui connaissait ce beau lieu.
Il s'agit de la Villa Margaret à Larmor Plage (56).
Cet établissement, où l'on vient prendre une collation (huîtres, le dimanche, en saison) dans le jardin ou dans les salons joliment décorés, est un lieu de rendez-vous idéal. De plus, on est à mille lieues des prix pratiqués sur la Côte d'Azur.
La villa surplombe le joli petit port de Kernevel :

Photo Corinne Ouvray

Bon, parce que c'est vous :
En saison, de gentils serveurs

vendredi 6 juin 2025

Canapé de rêve

 Je me souviens que l'acquisition d'un canapé Chesterfield était pour J. le summum de la réussite.
Pour moi, le summum de l'ambition était de réussir à faire l'amour avec J., qui était le plus beau mec du lycée. J'y parvins un soir. Au creux d'un canapé-lit de chez Conforama.

À raison

 

Jose Luis Lucero

Une pépite du cinéma français : merci Arte !

L'histoire :
dans un pavillon de banlieue quelque peu délabré, Fernand, Louis et Alexa s'aiment et forment un ménage à trois. Alexa travaille auprès de personnes âgées et gagne l'argent du ménage, Fernand s'occupe de la maison et n'a pas de travail, tandis que Louis est musicien. 
Malgré quelques soucis financiers, le trio mène une vie tranquille, jusqu'au jour où...
Je ne divulgâcherai pas.


Au milieu des années 70, en pleine période de libération sexuelle d'avant-sida, le cinéma ne répugnait pas à s'intéresser aux sexualités différentes.
Tel ce film de Coline Serreau sorti en 1977 qui abordait le sujet de la bisexualité en observant à la loupe la vie passionnée (sans être toutefois totalement passionnante) d'un ménage à trois vivant sa relation dans un petit pavillon de la banlieue parisienne et le comportement de ses voisins.
On peut se demander, tant d'années après, si un sujet de ce genre intéresserait encore un producteur.
L'intérêt pour le film doit beaucoup aux acteurs : Sami Frey (Fernand, premier arrivé dans le cœur d'Alexa) est profondément juste une fois de plus, Mario Gonzales excellent en Louis, le pianiste (tiens donc !) qui "rejoint" (au propre comme au figuré) le couple initial et tombe éperdument amoureux des protagonistes, et enfin Christine Murillo, devenue depuis l'une des plus grandes comédiennes du théâtre français et encore récemment, moliérisée.
Le film réussit à nous faire entrer en empathie avec ce trio briseur de tabous, à nous faire partager ses émotions, ses joies, ses déchirements.
Le film de Coline Serreau - qui connut un peu plus tard le succès avec "3 hommes et un couffin" - était relégué aux oubliettes de l'histoire du cinéma français au point qu'il était très difficile d'en trouver la moindre image.
À une certaine époque, pas si lointaine, on trouvait le DVD à des prix prohibitifs.
Enfin, aujourd'hui, grâce à Arte.tv, vous pouvez découvrir cette pépite dans de bonnes conditions !
On s'y rue, ici : clique là-dessus !

Christine Murillo et Sami Frey

Sami Frey et Mario Gonzales

Jaquette de l'édition VHS
L'accroche se fait sur "3 hommes et un couffin" !
Hasardeux.
NB
Si vous avez un téléviseur récent, n'oubliez pas d'y entrer l'application Arte.tv : c'est tellement mieux sur grand écran !