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De gauche à droite, un peu de moi et Alexander Malofeev. Je garde pour moi la photo non amputée de mon auguste visage. |
Je l'avais croisé Salle Gaveau lors de son dernier récital. Parmi ses convives d'après représentation, une maman d'élève. Je m'étais contenté d'un bravo et d'un merci.
Dimanche dernier, à l'issue du concert, grâce à René Martin, directeur du Festival International de Piano de La Roque d'Anthéron, nous avons pu discuter un bref moment, moi baragouinant en anglais de cuisine et en italien (?) mêlées
(*), nous avons pu faire cette photo sur laquelle le jeune Malofeev apparaît souriant, quand, à Gaveau, je l'avais trouvé morose.
Le pianiste s'était auparavant produit dans un Concerto, le cinquième, dit "de l'empereur", de Beethoven, œuvre "tubesque" qu'il interpréta avec une déconcertante facilité, malgré un orchestre régional plutôt à la peine. Malgré cet inconvénient, le jeune homme fit preuve, sur la très belle scène du festival, d'une touchante humilité, souriant, indulgent, avec l'envie, très visible, de pallier une direction quelque peu faiblarde. Deux œuvres de Glinka en bis, avant l'entracte.
Pour être juste, la
3ᵉ Symphonie, Héroïque, de Beethoven, certainement répétée un grand nombre de fois, concluait très correctement le concert.
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Photos O.M pour Gay Cultes |
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Photo Festival de La Roque d'Anthéron |
Ce soir, 1ᵉʳ août, Malofeev est au Festival de Verbier (Suisse) où il sera au cœur du
Sextuor pour piano et cordes en mi bémol de son compatriote Glinka (1804-1857).
Il sera entouré, excusez du peu, de Randall Goosby (violon), Paloma So (violon), Maté Szücs (alto), Edgar Moreau (violoncelle) et Brendan Kane (contrebasse).
Si vous n'avez pu l'entendre, il vous reste Édimbourg, Salzbourg, Aspen (USA), Amsterdam et deux concerts à Séoul (Corée). Ce sera tout pour le mois d'août. Bons voyages aux groupies.
(*) Malgré mon correcteur virtuel, je persiste à penser que l'italien et l'anglais sont des langues.
Je laisse un peu d'espace vierge au cas où vous souhaiteriez prendre des notes :