J'ai toujours apprécié Julien Clerc. À l'exception de deux ou trois improbables incursions dans le rock, même couronnées de succès, c'est un chanteur compositeur de haut niveau ; un grand mélodiste, de surcroît.
Sa dernière chanson, Les parvis, rencontre un succès auquel, après soixante ans de carrière, il ne s'attendait peut-être pas. Le thème de ces quelques couplets a été inspiré à l'artiste par les pas de danse esquissés, en 2023, par Stéphane Voirin devant le cercueil de sa compagne, Agnès Lassalle, poignardée par un élève de seize ans.
J'ai choisi de partager ici l'interprétation en direct du chanteur lors d'une récente émission sur une chaîne du service public. L'émotion des intervenants en plateau est tangible. Je la fais mienne.
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Julien Clerc s'y révèle — l'ayant rencontré à plusieurs reprises, ce n'est pas nouveau pour moi —
extrêmement gentil, humble et toujours pourvu d'un charme inamovible.
Le 9 octobre, il chantera L'assassin assassiné ,
chef-d'œuvre coécrit avec Jean-Loup Dabadie,
lors de la cérémonie d'entrée de Robert Badinter au Panthéon.
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