Le journal quotidien - non hétérophobe - de Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007. Photo en-tête Mina Nakamura "La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)
vendredi 22 juillet 2011
A Rome, j'ai vu le petit prince
Sur la Piazza di Spagna au milieu de la foule je ne vis que lui : tout en lui reflétait une distinction certaine.
Il fallait que j’en garde une trace, rusant pour prendre cette photo un peu floue.
Photo S./G.C.
8 commentaires:
Roland
a dit…
Partage-t-il la soif de découvertes du Petit Prince ?
J'ai fait comme vous à Berlin... Un garçon me double et passe sous mon regard... Un petit short blanc translucide où on distinguait nettement un joli boxer noir... Quelle émotion, j'ai du quelque peu le poursuivre pour avoir une photo pas trop floue...
Cela m'arrive également régulièrement dans le métro parisien, même si je ne vais pas jusqu'à les poursuivre pour les prendre en photo. Je me tord le cou pour ne pas en gâcher une miette, les suivant du regard jusqu'au bout. Et pourtant qu'apportent ces quelques instants de fascination ? C'est presque risible tant ça n'a aucun sens. Juste le plaisir des yeux. Et un certain dépit.
@leav : parlez pour vous, leav ; je ne conçois aucun dépit ; uniquement le plaisir d'avoir fixé un moment de grâce pour l'éternité. Car les anges muent...
Pourquoi faut-il toujours que les photos "volées" en de telles occasions soient floues ? Mais c'est peut-être ce qui en fait tout le charme. Elles ont la qualité première du souvenir : l'imprécision, l’évanescence...
Très beau prince, avec un je-ne-sais-quoi qui évoque l'Incompris de Comencini
@ a country : ce sont des photos faites dans l'urgence ; on n'a guère le temps de faire les réglages nécessaires. Un certain trouble peut nuire aussi à la stabilité ;-D
8 commentaires:
Partage-t-il la soif de découvertes du Petit Prince ?
J'ai fait comme vous à Berlin... Un garçon me double et passe sous mon regard... Un petit short blanc translucide où on distinguait nettement un joli boxer noir... Quelle émotion, j'ai du quelque peu le poursuivre pour avoir une photo pas trop floue...
@kynseker : nous poursuivons apparemment les mêmes chimères...
comme j'aurais aimer être de glace (dans le petit pot) pour qu'ainsi je goûte ses lèvres quand il me ferait fondre en bouche
Cela m'arrive également régulièrement dans le métro parisien, même si je ne vais pas jusqu'à les poursuivre pour les prendre en photo. Je me tord le cou pour ne pas en gâcher une miette, les suivant du regard jusqu'au bout. Et pourtant qu'apportent ces quelques instants de fascination ? C'est presque risible tant ça n'a aucun sens. Juste le plaisir des yeux. Et un certain dépit.
@leav : parlez pour vous, leav ; je ne conçois aucun dépit ; uniquement le plaisir d'avoir fixé un moment de grâce pour l'éternité.
Car les anges muent...
Pourquoi faut-il toujours que les photos "volées" en de telles occasions soient floues ? Mais c'est peut-être ce qui en fait tout le charme. Elles ont la qualité première du souvenir : l'imprécision, l’évanescence...
Très beau prince, avec un je-ne-sais-quoi qui évoque l'Incompris de Comencini
@ a country : ce sont des photos faites dans l'urgence ; on n'a guère le temps de faire les réglages nécessaires. Un certain trouble peut nuire aussi à la stabilité ;-D
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