En vidéoprojection at home, hier soir, en bonne compagnie, le film (1962) de David Lean tel qu'on ne l'a jamais vu, restauré en haute définition, sorti en Blu-ray conjointement à la projection dans le cadre de la session organisée par la Cinémathèque Française.
Lawrence d'Arabie n'est pas seulement une fresque guerrière aux couleurs incendiaires. La psychologie des personnages y est prépondérante, même si, à l'époque, on ne put procéder que par allusions quant à la préférence sexuelle du personnage principal, historiquement avérée. On notera toutefois qu'aucune relation homme-femme (celles-ci sont absentes de ces trois heures de projection) ne vient émailler l'intrigue, comme l'auraient voulu les canons du cinéma de divertissement de l'époque. Notre perspicacité ne manquera pas de nous faire relever que la relation entre les personnages joués par Peter O'Toole et Omar Sharif est plus qu’ambiguë, et l'on peut se demander (pervers que nous sommes) jusqu'où peut mener la dévotion qui anime les deux adolescents attachés au service du grand homme...
Le cinéma "historique" trouve ici un vrai grand classique, magnifié par la photographie du chef-opérateur Jérémie Young qui sera associé également au "Docteur Jivago", autre belle fresque du même cinéaste.
Lawrence d'Arabie, tourné en 70mm, ne saurait être apprécié, dans sa splendeur, que sur grand écran.
Omar Sharif et Peter O'Toole |
Dis, quand reviendras-tu ? |
3 commentaires:
et une superbe musique du grand Maurice Jarre , sublimant les images de désert et les marches triomphales troupes arabes , mais aussi le tourment du personnage central
Oui, le thème de Jarre est très beau, mais, comme souvent, trop redondant.
Dis, quand reviendras tu ?
Daoud n'est pas revenu.
Roger
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