Le journal quotidien - non hétérophobe - de Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007. Photo en-tête Mina Nakamura "La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)
mardi 15 janvier 2013
Renversant
2 commentaires:
Anonyme
a dit…
Il s'aggrippe, blessé, à son centre qui est caché; il a baissé son pantalon, mais pas le slip encore ; il a raison, il a le temps ; cela préserve le désir du moment où il ne pouvait l'assouvir, car il était dehors et il était vêtu : dans le métro, ou à l'école ; on peut souhaiter qu'il ait quinze ans ; ou dans la rue ; s'assouvir alors paraissait une chose absolue, imminente et pourtant inimaginable ; aussi dès qu'il le peut il conjugue avec le passé récent cette facilité, cette licence merveilleuse où il est maintenant ; et pour ne pas aller trop vite, il a garde de se dévêtir complètement ; pourtant empoigne avec fureur ce centre magique et caché, à moitié dans le présent de jouissance et dans le passé qui le prévoyait, l'interdisait ; et le délire de cette situation, chaque fois toute neuve, chaque fois la même et chaque fois ravivée complètement, fait qu'il crispe son corps, appuie ses pieds contre le mur, se tord... et bientôt il n'y tiendra plus, passera à l'étape si crue de la
"de la" ? Moi, j'attendrais sagement ses 18 ans. Je publie pour une fois, car c'est plutôt bien écrit, bien qu'un peu ampoulé. Je suggère à l'auteur de créer son propre blog. A ses risques et périls.
2 commentaires:
Il s'aggrippe, blessé, à son centre qui est caché; il a baissé son pantalon, mais pas le slip encore ; il a raison, il a le temps ; cela préserve le désir du moment où il ne pouvait l'assouvir, car il était dehors et il était vêtu : dans le métro, ou à l'école ; on peut souhaiter qu'il ait quinze ans ; ou dans la rue ; s'assouvir alors paraissait une chose absolue, imminente et pourtant inimaginable ; aussi dès qu'il le peut il conjugue avec le passé récent cette facilité, cette licence merveilleuse où il est maintenant ; et pour ne pas aller trop vite, il a garde de se dévêtir complètement ; pourtant empoigne avec fureur ce centre magique et caché, à moitié dans le présent de jouissance et dans le passé qui le prévoyait, l'interdisait ; et le délire de cette situation, chaque fois toute neuve, chaque fois la même et chaque fois ravivée complètement, fait qu'il crispe son corps, appuie ses pieds contre le mur, se tord... et bientôt il n'y tiendra plus, passera à l'étape si crue de la
"de la" ?
Moi, j'attendrais sagement ses 18 ans. Je publie pour une fois, car c'est plutôt bien écrit, bien qu'un peu ampoulé. Je suggère à l'auteur de créer son propre blog. A ses risques et périls.
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