De Frédéric Chopin (Prélude op.28 n° 20 ) à Donna Summer, itinéraire d'une belle suite harmonique. La version française du Could it be magic "créé" par Barry Manilow, dénichée au rayon vintage, due à Alain Chamfort alors en période de transition, a eu l'heur d'intéresser mon oreille par cette seule phrase qui suffit à la sauver : "le manque d'amour nous fait vieillir".
Mais finalement, la pièce originale, brève, simple, douloureuse, disqualifie toutes les adaptations :
1 commentaire:
Le disco en a fait des ravages ! mais j’aime assez la version Chamfort, beaucoup plus émotive tout en restant retenue, sans tapage ; intime, mais pas exhibitionniste. Cette expression de langueur désillusionnée n’aurait sans doute pas déplu à Chopin, les préludes de cette suite étant plutôt graves, si ce n’est sombres (et celui-ci tout particulièrement). « Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, et j’en sais d’immortels qui sont de purs sanglots. » (Musset)
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