Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


samedi 11 mai 2013

Mina, pour moi, c'est l'Italie




Après chaque séjour en Italie, immanquablement, j'éprouve le besoin de ressortir mes disques de Mina Mazzini, chanteuse absolue, traquée à Lugano, où elle s'est retirée, par les paparazzi : nul d'entre eux n'est parvenu à capturer son image de star désormais invisibile.Je revoyais, hier soir, une interview de Liza Minelli où la fille de Judy Garland disait sa profonde admiration pour l'immense artiste italienne dont Louis Amstrong disait qu'elle était la plus grande chanteuse blanche au monde, excusez du peu.
La rumeur a couru, ces derniers mois, que Pedro Almodovar avait pour projet de réaliser un film sur la Mina. Cela nous aurait valu sans doute bien mieux que la dernière production du cinéaste espagnol. Hélas, ce n'était que vent illusoire comme tant d'autres qui soufflent sur la toile.
Mina, pour moi, est rock et baroque à la fois.
Elle est italienne.
Et universelle.




Ci-dessus, l'une des dernières apparition publiques de Mina qui n'a pas cessé pour autant de chanter : depuis, elle produit chaque année un nouvel album où l'on peut constater que sa voix est intacte.
La voici en studio, captation exceptionnelle en 2001, vue sur YouTube près de sept millions de fois.
On ne l'a plus revue en chair et en os depuis.



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