Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mercredi 21 août 2013

Apache

Le  garçon manipulateur des Apaches s'appelle François-Joseph Culioli. Ce jeune acteur ne manquera pas d'attirer l'attention de tout spectateur sensible.
"Les Apaches" (actuellement en salles) plaira à ceux qui apprécient, pêle-mêle, Larry Clark, Pasolini, voire les grands westerns classiques. Rien de "gay" dans ce film qui met à bas tous les clichés sur la Corse-île-de-beauté des dépliants touristiques. C'est un fait-divers sanglant que Thierry De Peretti, lui-même insulaire, porte à l'écran avec l'aide de son co-scénariste, Benjamin Baroche dans une œuvre âpre, captivante, qui vous poursuit longtemps après la projection. Pas de "stars" à l'affiche, mais de jeunes acteurs du cru, impliqués, vrais, attachants. La Corse de Tino Rossi est ici montrée dans sa réalité quotidienne, celle de ses habitants. On n'y aime guère le "gaulois", ce continental qui vient "teufer" au bord des piscines. En cela, le film, sur la fin, est quelque peu réducteur : je connais des "gaulois" sincèrement épris de l'île, et la respectant.

1 commentaire:

Pierre a dit…

Il faut appeler un "ghjattu" un chat : nombre de Corses sont racistes et xénophobes ! ce qu'ils habillent d'un nationalisme d'un autre âge qu'on voudrait révolu... quand on est républicain. On peut être attaché à une culture régionale forte sans tomber dans ces travers délétères (s'ajoutant au banditisme). C'est le cas dans ma Bretagne, où Le Pen a toujours fait de petits scores, et où l'on ne tue personne.