Arcangelo Corelli - Huile sur toile - Jan Frans Douven |
Angeolâtre, je ne pouvais ignorer le 300ème anniversaire de la mort d'Arcangelo Corelli, compositeur de génie, qui, bien avant ce cher Berlioz, fut le premier à réunir d'impressionnants orchestres (à cordes, essentiellement) : j'insérai ici, tout récemment, un concerto grosso de l'Opus 6 interprété par l'ensemble 415, enregistrement essentiel qui renoue avec la tradition corélienne de l'ensemble pléthorique.
Ce soir, il sera bon d'aller fureter dans le Marais parisien (si !). A deux pas des lieux de perdition prisés par certains (dénoncez-vous !), est proposée une "Notte della follia" bien plus modeste, puisque il s'agit d'entendre des sonates pour violon, et, précise le carton, "clavier"* (j'aurais préféré lire "clavecin", et je m'avoue quelque peu inquiet), interprétées par la violoniste Claire Ducelle, que l'on entendit au Jeu de Paume d'Aix-en Provence lors de l'édition 2011 du Festival dans Shostakovitch (quel bond !) avec le quatuor Tercea de bonne renommée.
L'entrée est libre (prévoir une obole, c'est la moindre des choses) et ça se déroule dans le joli Cloître médiéval des Billettes, 24 rue des Archives (en plein gay-Marais vous dis-je !) à 21h30.
Sitôt élucidé le mystère, pour moi, qui entoure le terme "clavier", dont j'ose espérer qu'il ne désigne pas un instrument numérique reproduisant le son du clavecin, je verrai si je dois me mettre en devoir d'y assister.
C'est le dernier concert de la série. Si vous êtes dans les parages (y a pas de honte), mettez y donc une oreille.
Nota 2 : (vendredi à minuit et trente cinq minutes) dès 20 heures, gratuité oblige, les mamies du coin font le siège (pliant) du cloître. J'ai donné rendez-vous à un ami à 8 heures et demie. Complet. On rebrousse chemin. Excellent repas non loin de là. L'an prochain, je plante ma tente machinchua dès potron-minet.
* Nota 3 : de toutes façons, j'avais l'intention de partir aussitôt si je voyais un clavier numérique.
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