Chen Danqing - Autoportrait |
Et pourtant l'été, tel le phénix, semble vouloir renaître : dernier baroud d'honneur avant les frimas. L'été 2013 m'a réservé quelques avanies que mon incorrigible optimisme -lequel, selon d'éminents spécialistes, est facteur de longévité- m'incline à oublier. J'y retrouvai l'Italie, qui sait être belle en toutes circonstances, au ciel à nul autre pareil, qui célèbre la beauté à en rendre malade de jalousie -Dieu que j'approuve Malaparte !- les autres nations, celles dont on nous dit qu'elles souffrent de... pessimisme. Même dans le tumulte des grandes villes, il se trouvera toujours, ici, une statue, une église, un palazzo, un cloître, une site millénaire, un bosquet, un ragazzo, pour offrir au regard de précieux moments de sérénité. Ce n'est pas un pays où l'on "fait la gueule" : vous verrez comme le contraste est saisissant lorsque vous rentrerez là où la grisaille s'est incrustée jusque dans les âmes. Vous n'aurez qu'une envie : repartir, vite !
Au ciel à nul autre pareil - Palazzo Moro, Venise - Ph. Silvano |
7 commentaires:
La fraîcheur matinale ne trompe pas ; l'automne est déjà installé. Petite laine et moka sont recommandés. Bon dimanche.
Oui, Roland, que serait notre existence sans le moka.
En ce premier Vendémiaire, je souhaite fraternellement à tous les républicains une bonne année 222 !
Autrement, Malaparte est sans doute un bon écrivain, mais aussi l'auteur des pires pages homophobes que j'ai pu lire. Il nous haïssait, il n'y a pas d'autre mot...
Pierre, "Mes chers italiens" est mon premier Malaparte. La personne qui me l'a conseillé m'a précisé que certains passages pourraient me déplaire. Je comprends mieux.
Silvano! tu lis Malaparte mais j'éspère que tu connais Dino Buzzati!!!
@Xersex : j'ai lu seulement "Il deserto dei tartari" (Le désert des tartares).
De Buzzati tu peux lire tout!!!
"Un amour", par exemple, mais aussi ses nouvelles!
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