Des vicissitudes de la vie de pianiste de fond
La merveilleuse pianiste Maria João Pires n'est pas près d'oublier ce qui lui arriva, il y a quelques années, lors d'un lunch-concert avec le Concertgebouw d'Amsterdam dirigé par Riccardo Chailly. Cauchemar : le concerto de Mozart qu'attaque l'orchestre n'est pas du tout celui qu'elle avait préparé !La panique s'empare de la concertiste, mais il y a un dieu pour les grandes musiciennes...
5 commentaires:
Sa détresse est si palpable qu'on a mal pour elle.
Puis, ces doigt semblent s'animer d'eux même ...
un ami musicien m'a raconté une autre histoire de pianiste, Valery Afanassiev, qui ayant un "trou de mémoire" dans un concerto de beethoven, improvisa dans la tonalité jusqu'à ce que la mémoire lui revienne , faisant des soignes discrets au chef d'orchestre pour qu'il continue à diriger "comme si de rien était" ! et que dire du pauvre George Octors, dirigeant un jeune violoniste finaliste du Concours Reine Elisabeth qui sauta huit mesures du concerto de Khatchaturian! Voilà pourquoi une version concert live sera toujours plus interessante qu'une version en studio (rarement en une seule prise)cela nous éloigne de Gay cultes? que nenni puisqu'il s'agit de souvenirs culturels (mais les anges de Gay cultes sont ils tous artistes , sans doute pas, mais modèles oui certainement)
Jolies anecdotes, Joseph !
Oui,C.S., c'est magique !
Pardon Silvano de réagir à cette syntaxe incorrecte :
Maria João Pires n'est pas prête d'oublier
qui est malheureusement trop répandue.
Conservons l'élégance de:
près d'oublier
ou encore
prête à oublier
Bien à toi,
Celeos
Celeos, bien visé ! "Près d'oublier" me convient. J'ai hésité, d'ailleurs, en rédigeant. Je sais pourquoi maintenant, et je rectifie derechef.
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