L'Orient Express avant le départ. |
Lecteur de GC et rédacteur de blog,
Another Country a envoyé le
texte ci-après pour dire les
souvenirs que cette photo
a suscités en lui :
"Pour mon huitième anniversaire, mon père m'a offert un très beau train électrique (Jouef) comprenant notamment une magnifique locomotive à charbon et plusieurs wagons au look suranné. Parmi ces wagons, plusieurs voitures Pullman de l'Orient Express, arborant sur leurs flancs, en grandes lettres dorées, le nom et le sigle de la compagnie. A travers les vitres des wagons, on apercevait la décoration intérieure soigneusement recréée, les nappes blanches sur les tables et - ô délice ! - les petites lampes disposées sur chaque table, qui s'allumaient grâce à de minuscules ampoules, dès qu'on mettait le train en marche.
Suprême extase : éteindre les lumières de ma chambre et regarder, allongé sur le plancher, le nez collé sur les rails, l'Orient Express, véritable Harmonika Zug miniature, filer, toutes lampes allumées, à travers l'obscurité soudain byzantine de ma chambre d'écolier."
4 commentaires:
J’hésite pour Istanbul... C’est 6 jours de voyage ! Il être faut être bien accompagné. Tolstoï, Thomas Mann ou un petit coquin ?
C'est exactement ça, Pierre !
Tout un art de vivre et de voyager... J'aurais une petite hésitation entre l'Orient Express et le Royal Scotsman. Et Pierre a raison : il faut un charmant compagnon de voyage -- dont on peut éventuellement faire la connaissance à bord et partager la cabine.
Je ne sais pas si ce souvenir trouvera un écho chez l'un de vos lecteurs, Silvano.
Pour mon huitième anniversaire, mon père m'a offert un très beau train électrique (Jouef) comprenant notamment une magnifique locomotive à charbon et plusieurs wagons au look suranné. Parmi ces wagons, plusieurs voitures Pullman de l'Orient Express, arborant sur leurs flancs, en grandes lettres dorées, le nom et le sigle de la compagnie. A travers les vitres des wagons, on apercevait la décoration intérieure soigneusement recréée, les nappes blanches sur les tables et - ô délice ! - les petites lampes disposées sur chaque table, qui s'allumaient grâce à de minuscules ampoules, dès qu'on mettait le train en marche.
Suprême extase : éteindre les lumières de ma chambre et regarder, allongé sur le plancher, le nez collé sur les rails, l'Orient Express, véritable Harmonika Zug miniature, filer, toutes lampes allumées, à travers l'obscurité soudain byzantine de ma chambre d'écolier.
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