Le journal quotidien - non hétérophobe - de Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.
"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)
mardi 12 août 2014
Cadeau : quand Cziffra avait 13 ans
Mon vénéré Georges Cziffra (il obtint la nationalité française dans les années 70), joue le 2è Impromptu de Schubert dans ce rare document.
De quoi calmer certaines velléités pianistiques...
Un régal ! J'ai toujours adoré Cziffra. Etant gamin, j'ai habité quelques temps Senlis (60) là où il vivait et avait une salle de concert dans une ancienne chapelle. Mes parents m'y menaient souvent, j'en garde un souvenir radieux.
Suite de mes petites confidences ... Un jour même, je devais être le plus jeune auditeur, j'ai eu droit à un bisou du maître (je devais avoir 5 ou 6 ans). Il est certainement à l'origine de mon goût pour le piano. J'ai pris des cours, un an environ, avec sa femme, le maître était hélas disparu.
Encore moi ! Erreur, je viens de vérifier, le "bisou" j'avais pas 4 ans ! Il y a des choses qui marquent même très jeune ou alors le souvenir vient de l'évènement qui m'a été maintes fois raconté. Je sus confus d'occuper l'espace des commentaires avec ma petite histoire qui n'intéresse surement personne.
Il était un vrai artiste, singulier, imaginatif, incroyable virtuose. Les pianistes d´ aujourd´hui manquent du goût du risque dont il faisait preuve dès qu´il s´assayait au piano. Il était unique.
7 commentaires:
Un régal ! J'ai toujours adoré Cziffra. Etant gamin, j'ai habité quelques temps Senlis (60) là où il vivait et avait une salle de concert dans une ancienne chapelle. Mes parents m'y menaient souvent, j'en garde un souvenir radieux.
Jeremy
Suite de mes petites confidences ... Un jour même, je devais être le plus jeune auditeur, j'ai eu droit à un bisou du maître (je devais avoir 5 ou 6 ans). Il est certainement à l'origine de mon goût pour le piano. J'ai pris des cours, un an environ, avec sa femme, le maître était hélas disparu.
Jeremy
J'ai travaillé avec lui une étude de l'Opus 25 de Chopin. C'est l'un des moments les plus intenses de ma vie.
Encore moi !
Erreur, je viens de vérifier, le "bisou" j'avais pas 4 ans ! Il y a des choses qui marquent même très jeune ou alors le souvenir vient de l'évènement qui m'a été maintes fois raconté. Je sus confus d'occuper l'espace des commentaires avec ma petite histoire qui n'intéresse surement personne.
Jeremy
Non, non, Jeremy, c'est intéressant, et ça change de nos échanges d'idées sur l'anatomie des anges. ;-)
Mes parents me faisaient écouter les Rapsodies de Liszt par Cziffra : je les chantais tout le temps. Il faudra que je me le procure (à La Procure ? ;)
Il était un vrai artiste, singulier, imaginatif, incroyable virtuose. Les pianistes d´ aujourd´hui manquent du goût du risque dont il faisait preuve dès qu´il s´assayait au piano. Il était unique.
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