Petites sauteries entre amis dans le Paris branché des 70's |
Si, effectivement, le grand écran permet de les apprécier à leur juste valeur, on peut retenir aussi - et surtout, non ? - que Saint Laurent est un bon film, très différent du film de Jalil Lespert qui le précéda en salles, plus baroque, plus fulgurant, beaucoup moins académique.
Seule idée qui semblera incongrue : la réapparition d'Helmut Berger en YSL au crépuscule, tant les différences physiques avec l'homme jeune - et ce, même si les excès ont fait leur œuvre - relèvent de l'invraisemblable.
Une quinzaine de minutes superflues, et la réserve précédemment invoquée, le film procure un réel plaisir cinématographique et réveille, pour ceux de la génération d'avant fléau, des nostalgies enfouies.
Louis Garrel et Gaspard Ulliel : un "vrai" baiser, reconnaissent-t-ils, et ça se voit.
La cigarette après l'amour ? |
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