La bonne bouille de Rod Paradot : sincérité flagrante |
Fatima, Marguerite, Mustang : la 41e cérémonie des César a vu reconnaître la diversité d'un cinéma français qui est, sans cocorico, le premier d'Europe en terme de nombre de films, et vaut mieux, grâce à sa variété, que ce que l'on pense de bon ton d'en dire. Mais nous vivons une époque où l'on se plaît à dénigrer ce dont on peut être légitimement fiers.
On retiendra de cette soirée la superbe prestation de son animatrice, Florence Foresti, qui a su lui insuffler, avec virtuosité, le rythme qui faisait tant défaut lors des éditions précédentes, confirmant son statut d'humoriste n°1 de notre paysage artistique.
Enfin, ce qu'un garçon sensible, auteur d'un blog faisant son miel de cinéma et... d'anges retiendra de cette cérémonie, c'est l'émotion du jeune Rod Paradot, 20 ans, sacré meilleur espoir masculin pour sa prestation dans La tête haute, d'Emmanuelle Bercot, où, crevant l'écran, il incarne Malony, jeune garçon à la dérive dans un univers peu propice à l'épanouissement.
Impossible de ne pas craquer devant l'émotion non feinte de ce garçon, nanti d'un CAP de menuiserie, qui n'aurait, dit-il, jamais pensé entrer un jour dans le monde "magique" du cinéma :
Pour une meilleure qualité (leurs codes sont bidon), voir ici : clic
Rod Paradot dans La tête haute |
4 commentaires:
oui , ce jeune homme d'une grande présence était trés émouvant .
Je lui souhaite une meilleure carrière que le regretté Georges Poujouly, découvert dans Jeux interdits de René Clément. Les déterminismes sociaux sont parfois impitoyables pour qui n'est pas «fils de»...
Quelle émotion en effet. Il est magnifique de vérité. Quand le coeur parle on atteint le sublime.
Je le découvre depuis peu.une beauté extrême, on a envie de le serrer dans ses bras et le protéger. Personnage attachant avec une expression naturelle, un grand artiste inné.
Enregistrer un commentaire