Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


vendredi 10 juin 2016

Cavafis, Victor, Signorelli et... tout le monde DANS le pont !

  En résonance
 
Suehiro Maruo
 
Leur plaisir coupable vient de connaître
son assouvissement. Ils se sont levés du lit
et s’habillent à la hâte, sans parler.
Ils sortent de la maison l’un après l’autre, furtivement ; et comme
ils marchent avec une certaine inquiétude dans la rue, on dirait
qu’ils redoutent que quelque chose sur eux ne trahisse
à quel genre d’amour ils viennent de céder.



Mais la vie de l’artiste n’a eu qu’à y gagner.
Demain, après-demain, ou des années plus tard, s’écriront
des poèmes brûlants dont l’origine était ici.
- Constantin Cavafis, 1921 - 


Au moment où je corrige les épreuves de mon roman Tombe, Victor !, m'infligeant par là même d'énièmes lectures de ce chef-d’œuvre*, Celeos, dans Véhèmes, publie un poème de Cavafis qui entre en résonance avec le texte que j'ai à vérifier puis à valider.
L'inquiétude, l'émotion, suscitées chez mon narrateur adolescent par sa "première fois" sont de même nature que celles éprouvées par les protagonistes de ce poème écrit au début du siècle dernier.
Si, dans nos contrées - et encore, pas partout ! - on peut aujourd'hui s'accomplir sans trop de problèmes, nombreux sont ceux qui, en de nombreux points du globe, vivent les mêmes affres quant au genre d'amour auquel ils viennent de céder, pour paraphraser le poète.
Sinon, pour ceux que ça intéresse, on va vers une publication de Tombe, Victor ! aux premiers jours de juillet.  
N'hésitez pas à "aimer" la page facebook consacrée à l'ouvrage, ici : clic 

* Vous savez bien que je suis un adepte du second degré.

Quand "être dans le pont" 
peut s'avérer correct .


J'ai trouvé sur la toile ce dessin non signé : si vous en connaissez l'auteur, dites-moi, merci !
Il y eut, il n'y a pas si longtemps, un mode des pantalons-à-pont de marins.
Dans certains cas d'exigeante fébrilité, c'était fort amusant... 
Note du 20 juin 2016 : un aimable lecteur me signale que c'est Pierre, du tandem Pierre & Gilles qui est l'auteur de ce joli crayonnage.








Rebond(i)s


- Dis donc, tes peintres de l'école de Florence, tous de sacrés pédés, non ?
- C'est ce détail de l’œuvre de Luca Signorelli Testament et mort de Moïse qui te fait dire ça ?
Je te répondrai que non, pas tous. Du moins, je crois. 

Post Scriptum
Mais lui, là, qui est-ce ?


C'est le Signorelli nouveau, Carmine de son prénom.
Alors, je ne connais pas ses activités ; sans doute un modèle.
Si je demande à la probablement future Maire de Rome, je suis sûr qu'elle sait, elle !
En attendant, malgré la barbe qui doit-être râpeuse ( il en est qui aiment ça, si !), je veux bien converser en italien avec lui.

 
Carmine Signorelli




Note à cinq heures et quart de l'après-midi 

Ne reculant devant rien, j'ai enquêté sur le Signore Signorelli.
C'est un modèle de plus dans la "fashion" galaxie.
Sans barbe, il est très bien. 
On ne sait si Luca Signorelli est son aïeul. 

8 commentaires:

Ugo a dit…

Il s' agit peut-être d'Alejandro Corzo mannequin et acteur d' origine mùexicaine .

Silvano a dit…

Hein ? Qui ? Quoi ? Où ?

Silvano a dit…

Il faut tout lire, pas seulement le titre en accroche...

Silvano a dit…

Carmine Signorelli, donc.

paul c. a dit…

La recherche Google m' a trompé ; pourquoi vouloir déranger la future maire de Rôme puisque vous savez de qui il s'agit ??

Silvano a dit…

Ce que je ne sais pas, c'est la profession qu'exerce ce jeune homme : chanteur ? acteur ? modèle ? sportif ?
La peut-être future mairesse de Rome, populiste, doit le savoir, elle.

Il est vrai que mon texte était un peu trompeur ; j'ai corrigé à l'instant.

picotludique a dit…

Petite question d'un fébrile admirateur outre-mer: Tombe, Victor sera-t-il disponible au Québec?

Silvano a dit…

Merci pour l'intérêt que vous manifestez, cousin du Québec : je donnerai tous les modes d'acquisition. Je pense que vous pourrez l'acquérir directement chez l'éditeur.