Laurent Terzieff (oui, encore lui !) et Jean-Claude Brialy dans La notte brava (Les garçons) de Mauro Bolognini, coécrit avec Pier Paolo Pasolini, libre adaptation du roman de ce dernier Ragazzi di Vita (Les ragazzi).
De Mylène Demongeot, actrice féminine de ce film :
" Mon sketch est un duo avec Terzieff, et mon Dieu qu’il est beau dans ces années-là ! Le charme slave personnifié. Pour la première et unique fois de ma vie, je craque complètement pour mon partenaire avec qui, pour tout arranger, je n’ai qu’une longue scène de rencontre amoureuse !
Je craque, mais Bolognini a craqué, lui aussi…
Ça l’excite de nous regarder nous étreindre, alors, le monstre, il nous fait recommencer les mêmes plans interminablement… "
Note : on peut voir la scène ici : clic
"Je craque, mais Bolognini a craqué, lui aussi." Comme on les comprend ! |
4 commentaires:
Terzieff s'est offert le luxe d'être également un des plus beaux vieillards que l'on puisse imaginer : son charme a survécu à sa jeunesse ce qui est hélas rarissime.
Je l'ai croisé chez Lipp (qui n'est pas mon QG, loin de là) vers la fin de sa vie ; je me souviens que sa maigreur m'avait ému mais qu'il irradiait.
Je l'ai bien connu ses dix dernières années. Il vous rendait beau et intelligent en conversant avec vous ! Un bonheur de bienveillance et de sociabilité.
Il y a eu les quatre jeunes premiers du cinéma français dans les années 60 , avec JPB, AD, AP, JCB, et Laurent Terzief menait les troupes de l'antichambre... Où sont les belles gueules d'antan?
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