Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


samedi 23 décembre 2017

Gabriele*


J'ai découvert l'autre soir un beau film italien  intitulé Chronache di poveri amanti (Chronique des pauvres amants). Réalisé par Carlo Lizzani, le film obtint un Prix International à Cannes en 1954 ; il se déroule à Florence dans les années 20, en pleine ascension des fascistes dont les exactions vont finalement bénéficier de la complaisance de la police d'état, jusqu'alors indépendante.
La distribution permet de voir s'affirmer un jeune Marcello Mastroianni dans un registre différent de ce qu'il avait pu montrer jusqu'alors. Antonella Lualdi émeut en jeune mariée que le destin accable, mais qui va connaître un nouvel amour avec le jeune Mario incarné par Gabriele Tinti (1932-1991) qui fut un peu le Delon du cinéma italien.
À l'un des détours de ce film choral très inspiré, on craquera sans honte sur le beau Gabriele, lequel fit une carrière bien remplie où se mêlent péplums, comédies, films érotiques (la série des Black Emmanuelle !) et qui incarna le vrai Don Cesar dans le film de Gérard Oury La folie des grandeurs.

Gabriele Tinti et Anonella Lualdi
Le synopsis de Chronique des pauvres amants :
Florence 1925 - Dans une petite rue de la cité, la Via del Corno, l'observation réaliste de la vie quotidienne, des amours, des contrariétés et des disputes de leurs habitants. Mais, dans un contexte marqué par la montée du fascisme, la surveillance étroite des Chemises noires, le climat de suspicion et de délation, l'existence ne peut plus être la même qu'autrefois. D'autant que les combats meurtriers entre fascistes et antifascistes tournent à l'avantage des premiers...

*Se prononce comme la douce et féminine Gabrielle de la chanson de qui vous savez. 

La folie des grandeurs, avec Karin Schubert
 

1 commentaire:

Alex H a dit…

Excellent film, en effet.