Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


jeudi 16 août 2018

Genova

C'est un drame qui m'afflige au plus haut point.
Je pleure toutes les victimes, quelle que soit leur nationalité ou leur origine.
J'ai assisté en ressentant un profond mépris au concours de moulinets des membres du gouvernement actuel de l'Italie.
J'ai noté, au fil des informations, que les représentants locaux du principal parti au pouvoir avaient, il y a quelques mois, considéré qu'il y avait plus urgent à faire que d'engager des travaux sur cet ouvrage.
Affligeant en tous points, oui.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

De tout coeur avec vous, cher Silvano.
"Vu de l'extérieur", ce monde est affligeant, ce n'est qu'en allant auprès de chaque être, avec douceur, qu'il peut s'apaiser.
Marie

Anonyme a dit…

Je partage votre peine, cher Silvano, et la tristesse de tous les Italiens. Bien entendu, j'exprime ma sympathie à tous ceux qui ont été directement touchés par ce drame.

Je suis, comme vous, horripilé pat les propos inconséquents des démagogue, au pouvoir en Italie depuis peu.

Je suis par ailleurs agacé par les commentaires dédaigneux de certains "spécialistes" français, dénonçant la prétendue légendaire impéritie italienne. Sont-ils si sûrs que nous sommes à l'abri de tout reproche dans ce domaine ?
René

Hersaint a dit…

Je compatis à votre douleur,qui est celle de tous les esthètes
qui se sentent si bien dans ce pays qui est leur paradis perdu,
l éden originel,celui de nos dieux ,demi dieux,artistes,mécènes,
génies de tous les arts...mes condoléances émues,Silvano!

Pascal G a dit…

Tout d'abord, je présente également toutes mes condoléances aux familles des victimes de cette catastrophe pas naturelle ...
J'ai entendu aussi cette récupération abjecte. Les gens de ce parti, et leurs alliés extrémistes, ne savent que détruire pour mieux fonder le chaos censé leur donner raison et aboutir à une forme de totalitarisme leur permettant ... de s'en mettre plein les poches, dans l'ivresse du pouvoir !
Qu'elle soit exercée par un führer, par le prolétariat, un guide suprême ou par un quelconque empereur autoproclamé, une dictature reste une dictature.
Malheureusement, les voisins dont nous parlons n'ont pas le monopole de ces comportements malodorants. Quand on entend toutes les réactions de nos chers politiques, quel que soit leur bord, vociférer et crier au loup après chaque fait divers ...
En attendant le grand soir de la libération ou de l'apocalypse,
Bien à vous.
Pascal

Alex H. a dit…

C'est récupéré au point que la moitié des familles de victimes refusent de s'associer aux obsèques-spectacle organisées avec l'état italien.