Le journal quotidien - non hétérophobe - de
Silvano Mangana (nom de plume Louis Arjaillès). Maison de confiance depuis 2007.

"La gravité est le plaisir des sots"
(Alexandre Vialatte)


mardi 21 août 2018

Un piano allemand


J'aime le son de velours des pianos allemands.

7 commentaires:

joseph a dit…

Et si c'est du Prokofiev réputé pour ses mains d'acier ?

Thibault a dit…

Je ne suis pas spécialiste mais c'est trop bien les mains d'un pianiste sur les touches ; surtout en b&w.

Silvano a dit…

Je confirme, Thibault !
Joseph : comme souvent, je n'ai pas très bien compris votre formulation. Parlez-vous de Prokofiev jouant sur un piano allemand, ou des œuvres de Prokofiev ?

Jules D. a dit…

Mes grands-parents ont un Schimmel. Très beau son, je confirme.
Jules

Silvano a dit…

Schimmel, excellents facteurs. Un peu avant la fin de la célèbre marque française, Schimmel avait pris en charge la facture des pianos Pleyel.

Enguerrand a dit…

Et moi, autrichien avec Bösendorfer (son célèbre modèle Imperial écouté au Musikverein est inouï, m'en suis jamais remis) ou italien avec Fazioli (vu et entendu dans le film "My Lady", poignante Emma Thompson) ! Le facteur de Bayreuth, Steingraeber und Söhne est formidable également.

La première fois que j'ai entendu parler du facteur Carl Bechstein, et je ne l'ai jamais oublié, c'était dans la série "Holocaust", où la femme d'un gradé nazi, revancharde et hautaine, j'extasiais sur leur nouveau piano, un Bechstein cité deux fois, et qu'elle savait volé à une famille juive. Sordide donc ! On a pas idée aujourd'hui, mais le facteur C.Bechstein (qui existe toujours), entre 1870 et 1939 était l'équivalent des Steinway d'aujourd'hui. Chaque famille de la haute bourgeoisie européenne avait son demi-queue ou modèle de concert C. Bechtein dans son salon.

joseph a dit…

on parle souvent d'une main de fer dans un gant de velours non?