Au festival international de piano qui se déroule chaque été à La Roque d'Anthéron, en Provence, les pianistes viennent sur scène au petit matin pour choisir le piano sur lequel ils joueront lors du concert du soir.
Ci-dessus Nikolaï Lugansky teste quelques traits du troisième concerto de Rachmaninov.
Petite mise en doigts matinale, quoi.
Ci-dessous, deux autres grands pianistes choisissent leur piano :
Alexandre Tharaud |
Christian Zacharias |
Photos Silvano
3 commentaires:
Super charmant ce pianiste russe né à Moscou en 1972.
Николай Львович Луганский vit à Moscou avec ses trois fils et deux chiens.
Steinway ! C'est comme le coca, un son standardisé dans le monde entier ! Attention, c'est un beau son bien entendu ! Mais quel manque d'imagination
Les pianistes refusent de prendre des risques. Sur vos photos trône un Carl Bechstein de concert du plus merveilleux facteur d'Allemagne (avec Steingreber et Gotrian). Et en Italie y a Fazioli !
Et à Vienne, que dire de Bösendorfer, carrément le meilleur facteur du monde !
Enguerrand : un son "standardisé" ? En sortie de facture, peut-être, mais ce sont des pianos formidablement "malléables" que les pianistes peuvent avoir à leur main si un bon accordeur-régleur est de la partie, comme M. De Winter à La Roque d'Anthéron. Les plus grands le choisissent pour ces raisons.
Je possède un Grotrian unique au monde, car chaque piano est unique.
Fazioli est en progrès, paraît-il : je le trouvais trop clinquant.
Oui Bösenderfer, le meilleur, mais un peu trop fragile pour certains assauts.
J'ai joué avec bonheur le Bechstein que vous voyez sur les photos : je n'ai vu aucun grand nom le choisir pour les concerts nocturnes! En revanche, pour la musique de chambre, certains "jeunes pianistes" l'ont pris.
Enregistrer un commentaire