Musique, que de crimes commettra-t-on en ton nom au cours des heures à venir !
Certes, en quelques lieux on pourra entendre autre chose que de la "musak", mais, ailleurs, combien de sonos vociférantes installées à même l'espace public pour dégueuler leurs belliqueux décibels ? On croisera sans doute dans les rues de la ville quelque quidam affolé cherchant à fuir l'insulte faite à la raison mélomane, on trouvera, dans certains appartements, quelque citoyen terrassé cherchant désespérément à remettre la main sur ces boules Quiès qu'il avait achetées autrefois pendant les travaux de réfection de la cage d'escalier.
L'autre jour, l'on m'adressa un "c'est, marrant, hein, il paraît que les musiciens n'aiment pas la fête de la musique !".
Ah bon ?
* Je cite là le commentateur d'un post précédent
2 commentaires:
Merci Sylvano pour ce rappel. Ce matin, France info a aussi diffusé un reportage sur cette fête du bruit en signalant aux parents que les petits enfants étaient bien plus sensibles aux décibels que nous et pour cause, les plus jeunes n'ont pas le réflexe de se protéger en se bouchant les oreilles comme le fait le bébé sur votre photo.
Bonne Teuf à vous ;)
Je récupère les photos de l'homme et du bébé qui se bouchent les oreilles ; dans un open space (espace ouvert ... que de nom, dans lequel chacun se mure dans le silence), elles me serviront pour ramener le calme lorsque tout s'emballe !
Quant à la fête du bruit/de la musique, elle a un avantage : elle met un peu de bonne humeur dans l'air. C'est déjà ça, dans un pays par ailleurs si morose ! Ne croyez-vous pas ? A mon avis, c'est vraiment son seul avantage. C'est peu. C'est énorme. D.
Enregistrer un commentaire