Monsieur sait faire un bon café (X) |
Je viens de lire des énormités dans un article d'un hebdomadaire bien connu consacré au café, et, précisément, comment en faire un qui soit de qualité.
Pour les cafetières italiennes, dont la célèbre Bialetti, les journalistes citent l'auteur d'un "Livre du café" qui prétend que l'utilisation de cet objet relèverait d'un véritable parcours du combattant et nécessiterait un bac + 3. Je connais peu de foyers italiens qui ne possèdent cet instrument d'une facilité de manipulation enfantine, pour peu que l'on dispose d'une gazinière (il y a aussi, à présent, des modèles pour induction) et de sept à huit minutes d'un temps, qui, je le concède, est fort précieux par les temps qui vrombissent. On remplit la chaudière (élément du bas) d'eau jusqu'à la buse, on met du café jusqu'à emplir le filtre sans tasser le moins du monde, on pose sur le feu (le brûleur doit être plus petit que la base), on attend que ça chante Rigoletto (on peut vérifier en soulevant le couvercle que la partie haute est pleine), on remue (c'est important !) et on se sert un café au vrai goût italien : on ne s'est pas ruiné en capsules polluantes ; on a simplement vérifié sur le paquet de café qu'il est compatible ou, mieux, on moud soi-même son café en grains pour une mouture moyenne.
La marque citée plus haut est la référence en la matière, la plus fiable. Et inusable, pour peu qu'on en prenne soin : pas de produits vaisselle (l'eau claire suffit) et vérifier le joint de temps à autre.
1 commentaire:
Personnellement j'ai deux "Bialetti", un petit modèle pour deux personnes et un autre "familial" pour quand je reçois des amis. De vrais amateurs !
Silvano votre mode d'emploi est clair comme l'eau de roche. Et puisque je parle d'eau, il me paraît important de rappeler que le goût du café dépend de celui de l'eau. Avec certaines eaux chlorées que dispensent nombre de robinets de nos villes, il est bien sûr inutile d'en attendre un bon breuvage...
Bonne dégustation !
Renato
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