D'aucuns se souviendront que j'ai posté un billet il y a peu sur Dieu Beethoven et la version de référence de Furtwängler dirigeant le Wiener Philharmoniker (Orchestre Philharmonique de Vienne) en 1944.
Or, j'ai trouvé dans ma collection de vinyles, la version du Berlin Philharmoniker datée de la même année, rééditée par CBS en 1975, sous la baguette du titulaire, le même Furtwängler, lequel, après la guerre, fut accusé d'avoir eu quelque sympathie pour le pouvoir national-socialiste.
Il fallut plusieurs années pour démonter cette thèse, d'autres (suivez mon regard vers HvK......n) grands chefs ayant su habilement faire oublier un passé autrement plus louche en la matière.
L'immense chef d'orchestre n'avait qu'un seul parti, celui de la Musique, et qu'un seul guide : Beethoven.
Toujours est-il que je suis heureux d'avoir retrouvé ce Berlin 44.
Je préfère néanmoins la version viennoise.
Et vous ?
(Pas plus de 50 commentaires, svp !)
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| La gravure représentant Napoléon va à l'encontre de l'humeur de |
9 commentaires:
chaque note du grand compositeur de Bonn et du monde entier est digne d'intérêt. Beethoven n'a écrit aucune note qui pourrait être ennuyeuse.
Quant à Furtwängler, qui dirige les compositeurs de Bach à Hindemith: que demander de plus, honnêtement?
Furtwängler & Beethoven: le classique parmi les classiques. C'est le maximum! Pas même Karajan, Bruno Walter, Mengelberg, pour ne nommer que les plus grands, n’atteignent le niveau du grand Furtwängler.
@Silvano: ne pas oublier Furtwängler et Brahms, Bruckner, Wagner!
Bien qu'il est précisé BPO sur la pochette il s'agit en fait du VPO en 1944.
Vous êtes sûr de ça Raymond ? Mes oreilles ont, subjectivement, peut-être, senti quelques différences entre les deux enregistrements ; peut-être le passage du CD/SACD au Vinyle...
Pourriez-vous étayer, svp ?
Xersex : non, non, promis, je vous le jure !
Si mon cimetière de directeurs et de pianistes est peuplé de ces "morts", caro Silvano, je suis heureux de rester dans mon cimetière.
Raymond : ou du BPO, mais en 1950.
Mon enquête progresse !
Il n'y a pas d'enregistrement de la symphonie Héroïque avec l'orchestre Philharmonique de Berlin qui subsiste de la guerre.
Au début on pensait que vu l'extraordinaire exécution de l'œuvre il ne pouvait s'agir que de l'orchestre Philharmonique de Berlin. Mais il s'agit de l'Orchestre Philharmonique de Vienne completement excités avec un niveau digne des Berliner Philharmoniker de cette époque.
Il s'agit du concert live du 19-20 décembre 1944, magnetophonkonzert, enregistré sur bande magnétique.
Oui, Raymond... ou du BPO enregistré en 1950. Ce LP est effectivement donné à tort comme l'enregistrement historique viennois, selon moi. J'y reviens très rapidement (dimanche ou lundi au plus tard). Merci pour votre contribution.
Wilhelm Furtwangler: Retour vers le futur!
Pour conclure les discussions sur la symphonie Héroïque je vous propose la liste de tous les enregistrements connus de Furtwangler , pas forcément édités.
Cette liste a été réalisée par M. Benoît Lejay. Un jour où l'autre on peut espérer qu'un éditeur publie ces versions !
**** VPO 1944 (édité par EMI)
** VPO (studio 78t, 1947)
***** BPO 1950 (publiée par CETRA mais très mauvais : ni grave, ni dynamique, pauvre en aigu !!) La plus lente et la plus monumentale !
RAI 1952 (Olympic 8120)
** VPO 26/27 nov. 1952 (EMI , c'est la version commerciale bien connue)
VPO Nov. 1952 (inédit)
** BPO déc. 1952 (Association W.F. allemande)
* BPO 8 déc. 1952 (RCL 3334)la moins convaincante
Ces 8 interprétations sont toutes différentes mais aucune n'est rapide ou lente d'un bout à l'autre.
Quelques Remarques :
1) Vienne 1944 : atmosphère survoltée , changements de tempo complètement fous (1er mouvement) C 051 63332 Pathé-Marconi bien regravee)
2) Berlin 1950 (diffusé par France-Musique) : Fortissimos impressionnants- Effectifs renforcés des violoncelles et contrebasses , dans l'édition CETRA on ne perçoit absolument pas cette particularité.
3) Vienne 1952 , studio, (compact EMI remarquable)
4) Vienne 1947 (78t, plus vivante que Vienne 1952)
5) Berlin 7 déc. 1952 (Association W.F. allemande)
Autres versions par d'autres chefs : A. Toscanini 1939 (foudroyant !)
W. Mengelberg : Telefunken et Philips
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