Si c'était ton fils
Tu remplirais la mer de navires
Et de n'importe quel drapeau.
Tu remplirais la mer de navires
Et de n'importe quel drapeau.
Tu voudrais que tous ensemble
À des millions
Ils fassent un pont.
Pour le faire passer.
À des millions
Ils fassent un pont.
Pour le faire passer.
Attentionné,
Tu ne le laisserais jamais seul.
Tu ferais de l'ombre
Si c'était ton fils...
Tu ne le laisserais jamais seul.
Tu ferais de l'ombre
Si c'était ton fils...
Si c'était ton fils
Tu remplirais la mer de navires
Et de n'importe quel drapeau.
Tu remplirais la mer de navires
Et de n'importe quel drapeau.
Tu voudrais que tous ensemble
À des millions
Ils fassent un pont.
Pour le faire passer.
À des millions
Ils fassent un pont.
Pour le faire passer.
Attentionné,
Tu ne le laisserais jamais seul.
Tu ferais de l'ombre
Pour ne pas que brûlent ses yeux,
Le couvrir
Pour ne pas qu'il se mouille,
Des éclaboussures d'eau salée.
Tu ne le laisserais jamais seul.
Tu ferais de l'ombre
Pour ne pas que brûlent ses yeux,
Le couvrir
Pour ne pas qu'il se mouille,
Des éclaboussures d'eau salée.
Si c'était ton fils, tu te jetterais à la mer,
Tu tuerais le pêcheur qui ne prête pas le bateau,
Crierais pour demander de l'aide,
Aux portes des gouvernements qui se ferment
Pour revendiquer la vie.
Tu tuerais le pêcheur qui ne prête pas le bateau,
Crierais pour demander de l'aide,
Aux portes des gouvernements qui se ferment
Pour revendiquer la vie.
Si c'était ton fils aujourd'hui, tu serais en deuil,
Tu détesterais le monde, tu détesterais les ports.
Pleins de ces vaisseaux immobiles.
Tu détesterais ceux qui les gardent inaccessibles.
A cause de qui les cris
ont toujours le goût l'eau de mer.
Tu détesterais le monde, tu détesterais les ports.
Pleins de ces vaisseaux immobiles.
Tu détesterais ceux qui les gardent inaccessibles.
A cause de qui les cris
ont toujours le goût l'eau de mer.
Si c'était ton fils, tu les appellerais.
Lâches inhumains, parce qu'ils le sont.
Ils devraient t'arrêter, te garder, te bloquer,
Tu voudrais leur casser la gueule,
Car nous sommes tous dans la même mer.
Lâches inhumains, parce qu'ils le sont.
Ils devraient t'arrêter, te garder, te bloquer,
Tu voudrais leur casser la gueule,
Car nous sommes tous dans la même mer.
Mais ne t'inquiète pas, dans ta maison tiède.
Ce n'est pas ton fils, ce n'est pas ton fils.
Tu peux dormir tranquille
Et surtout serein.
Ce n'est pas ton fils.
Ce n'est pas ton fils, ce n'est pas ton fils.
Tu peux dormir tranquille
Et surtout serein.
Ce n'est pas ton fils.
Ce n'est qu'un fils de l'humanité perdue,
De l'humanité sale, qui ne fait pas de bruit.
De l'humanité sale, qui ne fait pas de bruit.
Ce n'est pas ton fils, ce n'est pas ton fils.
Dors bien, bien sûr.
Ce n'est pas le tien.
Dors bien, bien sûr.
Ce n'est pas le tien.
Sergio Guttilla
5 commentaires:
Merci pour cette article. Magnifique poème et très belles photos.
Est-ce que ce sont les paroles d'une chanson ? Très beau texte, en tout cas.
Salvini, le ridicule pantin à la tête de la Ligue (d'Italie) devrait le lire. Mais que ce dément démagogue le sache : il payera un jour son coupable égoïsme !!!
Renato
Matteo Je croi que il finirà a la meme de Mussolini, c'èst un bluff pour les italiens.
Merci de nous rappeler par ce poème à notre responsabilité de citoyen. Nous occidentaux privilégiés avons des actes à accomplir.
Serge
Renato : non, un poème.
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